Chapitre 1 : "On the grêve."

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“Vous ne devinerez jamais ce que j’ai entendu à propos des nouveaux voisins. Oh, je n’ai pas voulu fouiller dans leurs affaires familiales, mais ce n’est pas une belle histoire. Tragique. La petite fille aurait perdu sa maman, tuée par le père lui-même… Quelle horreur, je ne vous le fais pas dire. Ce ne sont peut-être que des commérages, mais… pour dire vrai, quand j’ai vu cette petite, j’ai tout de suite compris que quelque chose n’allait pas chez elle. Il en va de même pour l’homme qui s’en occupe. Il est sombre. Je ne suis pas certaine qu’il ait les épaules pour l’éduquer, vous sav… -Gulp - ”

La voisine à sa fenêtre ravala sa langue quand le nouveau voisin en question, un gros carton en main, tourna sa tête dans sa direction. De longues mèches noires venaient cacher ses yeux devenus perçants à l’instant où il s’était senti observé. À ses côtés, accrochée le long de sa jambe de ses petits doigts, une jeune blonde gardait la tête basse sur les graviers devant la maison. Le panneau à vendre n’avait pas encore été retiré. Tout vêtu de noir, le corbeau libéra une de ses ailes pour l’entourer par l’épaule. Avec douceur, il la poussa à tâtons jusqu’au pas de la porte où il déposa les premières affaires à emménager.

Il abaissa un genou au sol et plongea son regard précédemment ténébreux dans celui de la jeune fille. Il devint si doux en attrapant sa main qu’une poussière vint se loger dans l’œil de la voisine qui les épiait.

Du baume au cœur, elle sortit pour se présenter :

  • Bonjour ! envoya-t-elle en traversant les quelques mètres qui séparaient leurs deux maisons. Vous êtes nouveaux, n’est-ce pas ? Je voulais vous souhaiter la bienvenue dans le quartier. S’il y a quoi que ce soit que je puisse faire pour vous…

Elle s’arrêta lorsque l’homme fut totalement relevé et qu’il la fixa sans rien dire. De près, il ressemblait davantage à un gamin. Grattant sa tignasse noire d’un doigt, il leva un sourcil en observant sa protégée se cacher dans son dos. Les yeux glaçants de cette petite fille vide d’expression et qui la scrutaient depuis l’arrière de sa jambe lui jetèrent un froid. La voisine eut du mal à se reconcentrer sur le nouvel habitant :

  • Je crois que oui… débuta-t-il en récupérant son attention et en la surprenant de sa jolie voix claire. Puisque nous nous installons, j’aimerais bien marquer le coup… Pouvez-vous nous prendre en photo devant la maison ? lui demanda-t-il, un peu gêné, d’un gai sourire qui l’attendrit immédiatement.

Face à tant de candeur, elle ne put refuser sa demande.

***

“Prêts ? Souriez !”

  • Voilà pour vous, Monsieur Dan’s, chantonna la voisine qui avait hérité de dix années supplémentaires.
  • Vous êtes adorable de toujours bien vouloir nous rendre ce service, la remercia-t-il, droit dans les yeux, en récupérant son appareil photo, Kimi et Leroy sur ses arrières.
  • Oh ! C’est devenu une tradition, vous savez. Je le note même au calendrier ! s’égosilla-t-elle presque de rire trop fort. Bientôt la rentrée les enfants ? Profitez-bien de vos vacances. Bonne journée à vous tous !

Une fois la tornade de bonne-humeur éclipsée, Dossan se retourna sur ses deux enfants, habillés bien simplement pour une photo de famille. Leroy, dont une lèvre tombait sur l’autre, regardait dans le vide, blasé. Il grimaça ensuite en s’enfonçant dans le hall :

  • “Bientôt la rentrée les enfants ?”, imita-t-il d’une voix pincée. Il nous reste un mois. Bête femme.
  • Leroy. Ne sois pas comme ça. Cette dame est vraiment gentille, expliqua-t-il en le suivant à l’intérieur. Elle ne nous a jamais fait défaut, n’est-ce pas… Kimi ? s’étala-t-il en constatant qu’elle s’en allait dans son coin.

“Hum”, eut-il seulement comme réponse tandis qu’elle montait les escaliers d’un pas las, ses longs cheveux blonds mal rangés gagnant de plus en plus de terrain dans son dos.

Les mains sur les côtes, Dossan rangea son regard sur le carrelage avant de pousser un soupir. Il envoya un air sévère à Leroy qui s’apprêtait à croquer dans une pomme, accoudé au bar du salon. Ce dernier leva les deux mains en haussant les épaules en guise de réponse.

“Les ados… ”, jura-t-il moyennement dans sa tête. Après des années à renforcer son lien avec Kimi, le temps des crises s’était finalement pointé. Avec Leroy, qui les avait rejoints depuis un an, ils formaient un combo de parfaits râleurs. Ce dernier avait gagné quelques centimètres sur le temps des vacances. Il avait grandi comme un chaton se serait métamorphosé en jeune chat téméraire.

Si les grognements répétitifs de Kimi venaient d’un problème plus profond, lui avait l’excuse d’entrer en plein cœur de l’adolescence. Sans compter que, du haut de ses quatorze ans, il n’avait pas digéré l’interdiction de voir sa petite amie. Il s’agissait de la punition de Lysen pour avoir séché les cours, mais elle paraissait bien trop sévère à Dossan. Surtout vu le temps qui s’était écoulé depuis le méfait. Il regretta d’avoir laissé échapper une partie de son passé à Blear, mais quand ça la concernait, il devenait vulnérable.

Avec compassion, il s’attarda sur son fils :

  • Quoi ? lâcha Leroy, l’air méchant, en mâchouillant un bout de pomme.

Dossan prit de l’élan pour venir décoiffer ses cheveux cendrés déjà en pagaille, ce qui lui valut des râles et des dents plantés dans son bras quand il l’eut utilisé pour bloquer sa tête. Il l’avait à peine mordu.

En se rendant à l’étage, le père de famille eut une hésitation. Il s’arrêta à la dernière marche, voyant les caisses sorties dans le couloir, depuis l’armoire qui servait de fourre-tout jusqu’à la chambre de Kimi. Ses yeux remontèrent sur les cadres noirs accrochés au mur. Dans des clichés monochrome ils apparaissaient tous les trois, des photos de décorations entre chaque souvenir. Concentré, un pli se créa entre ses sourcils.

Depuis leur dernière visite, elle n’avait cessé de retourner toute la maison.

***

“Alicia Polswerd.”

Entendre son nom et son prénom prononcé de la bouche de Kimi l’avait fait frissonner autant que le vent qui s’amusait à soulever des nuages de poussière autour de la tombe.

C’était la première fois que Leroy les accompagnait pour rendre lui rendre hommage.

  • Ma mère, murmura-t-elle entre ses dents, les épaules basses et ses yeux bleus fixés sur le simple édifice.

Dossan avait décidé de se retirer plus loin, marchant entre les allées, quand Leroy glissa sa main dans celle de sa sœur.

  • Elle avait toujours le sourire, du peu que j’en ai vu, poursuivit-elle en se penchant un peu plus sur la photo déposée en sa mémoire. Alors… Pourquoi… Moi… Pourquoi moi, je n’y arrive pas ?! protesta-t-elle en trépignant tandis que des grosses larmes coulaient sur ses joues.

Elle baissa le menton jusqu’à son torse avant de remonter totalement son visage fermé sur le cliché.

  • Je n’ai aucun courage ! s’énerva-t-elle, inconsolable par les gestes de Leroy, en attrapant le cadre entre ses mains. Moi, maman… je...

Prononcer le mot qu’elle n’avait presque jamais prononcé lui fit ravaler ses larmes. Elle passa son pouce sur le visage photographié de sa mère, plongea dans le brun de ses yeux et s’adoucit, esquissant une grimace. Elle s’attarda alors à nouveau sur sa tombe. Leroy vit son désarroi.

  • Parfois… Je n’arrive juste pas à croire que ma mère est juste là en dessous… J’ai l’impression que ce n’est pas réel. Sauf que de penser comme ça… émit-elle d’une petite voix en se mordillant la lèvre inférieure, son nez se plissant, ça me fait encore plus mal, lâcha-t-elle dans une plainte aigüe.

***

Au rez-de-chaussée, Leroy parcourait le salon d’une pointe de pied à l’autre. De petits mouvements de mains, l’esprit dans le vague, il répétait la chorégraphie qu’il avait imaginée. Bien qu'il n'attendait pas la rentrée avec impatience, les locaux de danse de Saint-Clair lui manquaient. Auparavant, il se serait entrainé au "QG" pendant les vacances, mais ce dernier n'existait plus depuis que le Lycée Gordon avait pris feu.

Le beau temps à l'extérieur l'appela, les rayons de soleil venant frapper dans ses jolis yeux orangés. Avant d’ouvrir la porte-fenêtre, il aplatit sa main abîmée sur le carreau tout en pointant son fin nez sur le ciel sans nuages. Il ne supportait pas la chaleur de ce mois de juillet, mais il sortit tout de même pour faire un petit tour dans l'étroit jardin. Accroupi, il étira le col de son t-shirt sans manches d’un doigt en expirant l’air lourd d’entre ses lèvres. Le visage rouge, il ferma ses paupières. Ses longs cils frétillaient sous le soleil tapant. Il brûlait en pensant à Lysen. Quand il rouvrit son regard, assassinant l’herbe, il se vengea en arrachant des brins un par un.

L'humeur de Kimi n'arrangeait rien. Son stress l’envahissait et la visite au cimetière le torturait. Elle aimait sa mère, alors qu'elle ne s'en rappelait même pas. Une de ses narines se releva en même temps que sa lèvre supérieure. Peut-être qu’il détestait la sienne, parce qu'il la connaissait justement ?

La vibration dans sa poche le ramena à la réalité. Il sauta dessus, espérant un message de la mini Makes. Il fut déçu en découvrant l'expéditeur, mais il s'empressa de rentrer pour enfiler ses baskets et de quitter la maison aussi vite qu'il n’était rentré pour fuir la voisine.

D'un pas avisé, il arriva rapidement devant son ancienne école, ou du moins ce qu'il en restait. Les façades détruites et marquées par les flammes avaient été laissées à l'abandon, grandes ouvertes sur les dégâts. Après un gros nettoyage et la délimitation du terrain, aucun travaux n’avait été entamés. Comme toujours, les élèves de Gordon étaient les oubliés. L’école n’avait ni moyen, ni assurance, ni coup de pouce par les politiques d’enseignement. Les élèves auraient pu périr dans l’incendie que personne n’y aurait accordé d’attention. Ils étaient la misère dont il était préférable de se débarrasser. Les pauvres, les orphelins, les battus et les cancres de la société…

Face aux débris, Tiger avait l’air plus seul que jamais. Habituellement toujours très couvert, il ne portait qu’un Jeans et un vieux t-shirt, ses cheveux longs cheveux blonds décolorés se bataillant derrière ses oreilles percées.

Leroy se rangea à ses côtés, une grimace douloureuse grandissant sur son visage à mesure qu’il revoyait le rougeoiment des flammes et se remémorait les hurlements de sa sœur.

  • Salut, petit chat…

Sa voix était fluette et étonnement reposante sortie de ses lèvres sèches. Elles étaient constamment mangées sous son nez droit. Il jouait avec son piercing à la langue, son regard félin déposé sur l’école.

  • Pourquoi tu m’as appelé ? lui demanda Leroy, lugubre à côté de ce garçon doré.
  • J’aimerais bien parler à Kimi, mais… Elle m'évite, sourit-il amèrement.
  • Elle… Kimi est…

Il hésitait à lui dire la vérité.

  • Tu ne me fais pas confiance ? l’assailla-t-il, bien calmement.
  • Ouais… Tu n’as pas toujours été bon pour elle… Pour le moment, elle ne veut parler à personne. Elle ne va pas très bien, c’est tout. Donc, ne la dérange pas.
  • Eeeeh… émit-il en pinçant légèrement ses lèvres et en le regardant de haut, faussement impressionné. Tu prends de l’assurance, il me semble ?
  • J’ai pas peur de toi, déclara-t-il, sa posture montrant le contraire.
  • Bien sûr, tu sais que je ne te veux aucun mal…

Leroy chassa la main qu’il s’apprêtait à déposer sur sa tête. L’ancien ami de Kimi s’en amusa doucement, puis leva les yeux au ciel. Il redevint sérieux.

  • Elle fuit et ne se bat pas pour la bonne cause. Il faut qu’elle le comprenne.
  • C’est toi le Diable Blanc, maintenant, lui renvoya Leroy à la figure. Je savais que tu n’assumerais pas en prenant ce rôle…
  • Arrête un peu, gronda-t-il en riant. Les loups savent très bien que je ne suis pas le diable blanc. C’est plutôt vis-à-vis de ce journaliste de merde qu’il fallait prendre des précautions…
  • Tu parles de Kyle ?
  • Qui d’autre ? Tu n’es pas très malin, toi, sourit-il. Oui, Kyle. Je t’avoue que je n’apprécie pas tellement qu’il fasse la misère à ma petite star, dit-il en faisant référence à Kimi. J’ai toujours été le seul à la filmer… Du début à la fin. Mais ça, c’est un autre sujet. Parle-lui, l’obligea-t-il en le pointant d’un doigt qu’il glissa ensuite sous son menton, le relevant avec force. Le fait que nous n’ayons plus d’école, ce n’est pas tellement un problème. On se débrouillera, comme d’habitude. Même si on ne veut pas de nous, même si personne ne la reconstruit et que la police préfère dire que c’est un accident pour s’éviter des complications supplémentaires, nous avons des ressources…
  • Tu ! s’exclama Leroy en dégageant son visage d’un mouvement de tête et en le foudroyant. “Tu” as des ressources, mais Kimi sait très bien que personne ne veut de nous et que c’est pas sans scolarité que l’avenir sera meilleur…
  • Tu parles comme un adulte, le coupa-t-il en plissant ses yeux. C’est désespérant. Tu ne fais même plus partie du Lycée Gordon… Alors ne dis pas “nous”, persifla-t-il ensuite.
  • Parce que je l’ai écoutée ! Elle à raison. L’école, c’est une plaie, mais… Sans ça, le futur serait bien plus compliqué… Et peu importe que je sois à Saint-Clair, dit-il en prenant de la grandeur, je connais mes origines.

Tiger étira un sourire, puis soupira. Il le savait de son côté, mais aussi qu’il se rangerait toujours de celui de Kimi.

  • Tu crois quoi… ? Elle est inquiète pour vous et elle pense que c’est sa faute, poursuivit Leroy.
  • Elle préfère surtout se concentrer sur ce qu’il va advenir de nous maintenant qu’on a plus de Lycée parce qu’elle à peur de se focaliser sur le réel problème… Les Wolf sont…
  • Et ça se comprend ! Ils ont mis le feu à Gordon ! À notre maison ! À tout ce que nous avions de plus…
  • Je ne te savais pas aussi émotif, murmura-t-il ironiquement en voyant ses yeux briller.
  • Connard. Je m’en fous de ce que tu penses, dit-il en serrant les poings. Tu sais qu’elle va mal, alors n’essaye même pas de lui parler pour le moment, enchaîna-t-il d’un ton trop ferme pour son jeune âge.

À bout, Tiger poussa sa langue contre l’intérieur de sa joue avant de le choper par le col.

  • Et toi… Dis-lui que c’est clairement pas le moment de faire grêve… Dans son intérêt et dans le nôtre.
  • Je ne lui dirai rien du tout, riposta Leroy en attrapant son poignet scarifié et en y enfonçant ses ongles.
  • Tch… Dégage ! le repoussa-t-il d’un geste brusque, puis en caressant ses anciennes blessures d’un regard ravagé. Très bien... Si demain y en a un de vous qui crève, tant pis pour vous, balança-t-il, vexé, avant de quitter les lieux.

En son for intérieur, le cœur palpitant, Leroy pensa avec rage, mais douceur, que c’était lui qui ferait mieux de faire grêve.

***

Chez les Dan’s, peu décidé, Dossan s’avança vers la chambre de Kimi. Une main sur le chambranle en bois blanc, il se plaça dans l’ouverture. Il eut le cœur lourd face à sa bouille triste. Entre les cartons et les albums photos, en boule contre le mur, Kimi avait les yeux rouges. En entamant les fouilles, elle savait pourant qu’elle ne trouverait pas ce qu’elle avait déjà cherché auparavant.

Elle abaissa son regard quand il entra et s’assit sur le lit, les mains sur ses genoux.

  • Est-ce que je dois… t’apporter un chocolat chaud… ? demanda-t-il dans l’espoir de la faire sourire.

Ses lèvres se retroussèrent sous son nez humide.

  • Il fait trop chaud… répondit-elle d’une toute petite voix embêtée.
  • Ce n’est pourtant pas ce qui t’arrête habituellement, plaisanta-t-il en attrapant le cliché de lui et les enfants qui datait de l’année précédente. Regarde-toi, lui montra-t-il en pointant à hauteur de son visage. Tu ne voudrais pas me faire un joli sourire comme sur la photo ? Tu étais si contente que Leroy nous rejoigne…
  • Pourquoi est-ce qu’il y a si peu de photos de maman ?

Dossan arrêta de respirer un instant, tombant dans le regard arrondi et luisant de Kimi. Depuis que l’école avait brûlé, elle cherchait désespérément un point d’attache, comme à l’époque où ses doigts s’accrochaient fermement à sa jambe. Il avait conscience que ses dernières trahisons à propos de son amitié avec les Richess et son amour passé avec Blear lui avaient fait prendre du recul. Même si elle était incapable de lui en vouloir, il avait brisé sa confiance. Si bien qu’il eût du mal à lui avouer la raison, parce qu’il y en avait bien :

  • Parce que… Sur les photos…

Elle ne se détachait pas de son visage. La culpabilité le rongea.

  • Pour tout te dire… Dessus, il y avait souvent, les Richess et… Louis… Donc…
  • Où sont-elles ? demanda-t-elle rapidement. Dis-moi que… tu ne t’en es quand même pas débarrassé ?
  • Non ! Voyons, non… dit-il en se frottant le visage, embêté. Je les ai remises… à Chuck.

Kimi eut un recul. Elle appuya son dos contre le mur. Les sourcils arqués, elle observait le vide, ses pupilles se mouvant à toute allure.

En effet, pour préserver leur secret, Dossan avait demandé à son meilleur ami de cacher leurs souvenirs. Il avait simplement gardé le peu de clichés où Alicia apparaissait seule du temps de Saint-Clair.

  • Je voulais que tu connaisses le visage de ta mère, mais… Vu ma promesse, je ne pouvais pas tout te montrer… Kimi, dit-il en joignant ses mains, constatant qu’elle réfléchissait, battant des cils plusieurs fois, je suis désolé de…

Elle se leva d’une traite. Dossan, bouche bée, se prépara à recevoir ses railles, embarrassé et impressionné par sa haute posture. Elle avait déposé son regard sur le haut de sa tête. Le menton levé, elle le détailla. Une idée avait germée dans son esprit :

  • Alors… Emmène-moi voir Chuck Ibiss.

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