A table !

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A peine réunis, je crains que ces convives ne ruinent mon projet de discussion. Mes quatre compères de retour de Norvège se sont groupés par paire, face à face autour de ma table de jardin qui tremble par avance. Socrate continue de roupiller à moitié à une extrémité, pendant qu'Aristote s'est posé d'autorité à l'autre bout, fusillant tout le monde d'un regard mêlé de mépris et de curiosité. Pour ma part, un peu déconfit, je me retrouve sans siège, sans seulement une place où me glisser parmi eux. J'en suis réduit à leur servir boissons et biscuits appéritifs !

  • Bon, alors de quoi qu'on jacte, mon pote ? me demande Raymond d'un air supérieur.
  • Bonne question, confirme Agathe, soucieuse de laisser parler la voix des femmes.
  • Eh bien, j'aurais aimé avoir vos avis à propos de ce que nous vivons depuis quelques mois. Pandémie, dictature médicale, pertes de nos libertés, impunité policière, etc... fais-je, pas très sûr de moi. Et puis, surtout, déterminer une série de repères pour savoir si je suis un complotiste ou pas !
  • Ah voilà ! Tu veux juste qu'on parle de ton petit nombril de bobo ! s'esclaffe Raymond en se servant encore un verre de vin.
  • Pas du tout ! me rébiffé-je. Simplement, je ne sais plus où j'en suis : les médias nous mentent comme des arracheurs de dents ; les chefs du pays se comportent comme des despotes, les médecins nous font entrer à pieds joints dans leurs névroses, les milliardaires projettent visiblement de passer la moitié du monde par pertes et profits et, pour finir, mes voisins me regardent de travers parce que je refuse de porter un masque inutile, tout seul dans ma bagnole !
  • Tant que ça ? demande René, les yeux ronds comme des billes. Tu parles bien de la France ?
  • Oui, c'est bien de ton pays natal que je parle ! confirmé-je. Et j'ai encore oublié de vous parler du couvre-feu !
  • Bordel, les boches sont de retour ? s'étonne Agathe.
  • Même pas ! C'est pour nous protéger d'une grippe, disent les autorités.
  • Non, tu te fous de ma gueule ? rétorque René qui n'en croit pas ses oreilles. Tu prétends me faire croire qu'on est en état de guerre pour une grippe ?
  • Je te jure que je n'invente rien ! D'ailleurs, le président a lui-même dit que nous étions en guerre...

Mon entrée en matière les laisse sur le cul, tous. Seuls mes deux grecs antiques semblent attendre d'en savoir un peu plus. Raymond se gratte les tempes, surpris. Agathe pense aux jours de la deuxième guerre, aux uniformes allemands, français, anglais ou américains qui se succédaient alors dans sa chambre du boulevard Saint-Germain. René se rappelle ses mois de formation guerrière en Angleterre. Conardus, lui, sonde les dossiers de ses archives portables qu'il ne quitte jamais et en profite pour consulter les infos sur bouffons-fm. Un curieux silence s'est installé entre nous. Finalement, Raymond s'excuse presque :

  • Je vais t'avouer qu'on est partis de France depuis un peu plus d'un an, alors on est un peu à la ramasse pour les infos, tu comprends ?
  • Et en Norvège ? Vous n'étiez au courant de rien ?
  • Ben non. On était dans les confins, au-delà du cercle arctique, et on n'avait que des loups et des ours pour voisins.
  • Pas de télé, pas de radios, pas de téléphone.
  • Même pas un journal pour les feuillées ! râle Agathe d'un air entendu.
  • Ben ça alors ! fais-je, sidéré. On peut donc vivre aujourd'hui sans rien savoir du monde ?
  • La preuve ! conclue René.
  • Bon, alors, je vais vous la faire courte : relisez les chapitres précédents et revenez à table ensuite. Ok ?
  • M'en charge ! coupe Conardus qui voit déjà protester les autres. J'y vais, je reviens, je résume ! En moins de trois minutes, ça vous ira ?

************

Quand l'extraterrestre revient, je vois briller dans ses prunelles l'ironie de celui qui a déjà tout compris mais qui a décidé de ne rien dire...

  • Alors ? bêlent les autres en le voyant revenir. Qu'est-ce que ça donne ?

Ils les regardent une seconde, posant sur chacun un regard qui impose le silence puis déclare dans un souffle :

  • C'est la merde !

Puis il pose son cul sur une chaise, content de son petit effet.
Comprenant qu'il n'ajouterait rien pour faire comme l'autre emplumé grec qui refuse de parler aux trous du cul, ils se retournent vers moi, implorants.

  • Je vous l'ai dit, mais je vais vous répéter, soupiré-je, fataliste. Le président de ce pays a décidé de nous faire plonger dans le chaos, sous prétexte de changer notre monde. D'ailleurs, il a tellement l'air de bien savoir comment tout finira qu'il appelle ça "le monde d'après". Dès le mois de mars, par exemple, il affirmait déjà qu'on ne passerait pas Noël en famille, vous dire s'il est dans le secret des dieux, le jupiter de l'élysées ! A priori, c'est un mouvement mondial orchestré par les gens les plus influents de la planète. Tout a commencé par l'annonce d'une nouvelle maladie en provenance de Chine, pays réputé pour nous fournir toutes sortes de saloperies médicales depuis des décennies. En octobre de l'an de disgrâce 2019, un petit message passé quasi-inaperçu par les médias relatait l'arrivée d'un virus nouveau...
  • Comme un beaujolais ? coupe Raymond.
  • Pas précisément. Laisse-moi parler encore un peu, tu veux bien ? Donc, les bridés nous envoient encore une carte postale moisie. Tous les paysans européens sont devenus tout vert en un instant quand l'OMS, repaire mondialement connu où sévissent les pires escrocs de la planète, décrète de lancer un appel général pour avertir que des millions de morts sont au programme. Je répète les mots du médécin-chef-bandit de l'OMS : "Test, test, test..."
  • Ca veut dire quoi ? demande Socrate, visiblement perdu dans cette conversation à laquelle il ne pige rien.
  • On t'expliquera plus tard en détail, mon pote. Pour le moment, dis-toi qu'Esculape, version corrompue jusqu'aux oreilles, vient de déclencher une catastrophe mondiale.
  • Ah ? répond-il, toujours perdu.
  • Yes. Je continue : le président de notre nation, l'équivalent de votre Périclès, la classe en moins mais le melon aussi développé, fais-je à l'attention des deux philosophes, prend alors le crachoir et déclare, vibrant comme un vibromasseur pour vieille blondasse à dents de requin : "Nous sommes en guerre." Et comme s'il s'adressait à une foule de débiles profonds, il a même répété cette phrase à de nombreuses reprises. Il a simplement pas terminé sa phrase qui, même sur son prompteur indiquait très clairement : "Nous sommes en guerre... contre vous, les pauvres de la planète".
  • Juste une technique bien connue pour faire passer un message, se permet d'intervenir Conardus.
  • Exact. Ceci s'est passé juste avant le printemps, période privilégiée depuis toujours pour déclarer une guerre. Vérifiez vous-même : la plupart des conflits se sont ouverts au printemps ou en été. Donc, les présidents de presque tous les pays du monde ont pris la décision de mener la guerre contre une maladie nouvelle, dont ils ignorent tout, comme nous, mais dont ils redoutent le pire.
  • Et ils ont envoyé des militaires pour abattre cet ennemi ? demande Socrate.
  • Non ! Ils ont estimé que pour le vaincre, le mieux consiste à rester planqué chez soi !
  • Dis-tu que ton président, comme tu l'appelles, fait la guerre...sans combattants ? fait le philosophe, les yeux écarquillés de stupeur. Mais, comment vaincre un rival si on ne lui oppose que du vent ? Crois-tu qu'un courant d'air suffirait à déjouer les plans d'un stratège avide de conquêtes ?
  • On se calme, mon ami ! Tu poseras tes questions tout à l'heure, ok ?

Socrate opine, un peu vexé. Je reprends :

  • Donc, notre généralissime décrète que la victoire se gagnera en vidant les rues, en stoppant les entreprises, en répandant des hordes de flics racistes dans les rues, chargées de verbaliser tout Français qui se déclarerait prêt à vraiment faire la guerre au virus. Ensuite, non content d'arrêter un pays entier, il commence à chanter plein de mensonges, tous plus nuls les uns que les autres, relayé en cela par tous les vizirs et sous-califes de son gouvernement, dans le seul but de faire pisser les gens de terreur.
  • Et cette technique de la terreur à parfaitement fonctionné ! s'esclaffe Conardus.
  • Encore exact ! Les petits vieux ont senti la Camarade se rapprocher un peu trop d'eux, alors ils ont filé se planquer dans leurs placards. Tout le monde s'est jeté sur le bouquin de Camus pour se faire une idée, vous dire si on était tous à la ramasse ! Chercher la Vérité dans un livre, quelle connerie, hein ! Bref, à force de dire n'importe quoi dans la populace, les politicards se sont dit qu'ils pourraient tout se permettre, eux aussi. Et ils se permettent tout, d'ailleurs ! A commencer par expliquer aux masses qu'aucune protection n'était utile pour se protéger du virus...
  • Ils ont tenté de faire comprendre en douceur que, trop occupés à faire la peau à leurs prédécesseurs ou à se remplir les poches, les stocks médicaux étaient bouffés par les rats, laissés à l'abandon dans des entrepôts non surveillés, quand même ! Ils ont dit sans le dire que ce ne sont que des incapables, non ?
  • Bref, on est allé de mensonges en mensonges, d'inventions débiles en inventions encore plus débiles, jusqu'au jour où un de ces gros cons s'est dit qu'il fallait renouveler le message gouvernemental... Et là, ils ont pondu les premiers laisser-passer, un peu à la mode des années quarante. Les miliciens se sont vus chargés du privilège d'infliger aux contrevenants des prunes, et pas que des fruits... En plus des amendes qui tombent comme autant d'averses, voilà que les coups s'abattent aussi sur le premier type qu'ils croisent dans les rues sombres !
  • Faut maintenir l'ordre, normal ! profère soudain Aristote.
  • Quel ordre ? Celui des foireux qui ont tellement peur de nous, le Peuple, qu'ils veulent à toute fin nous vendre une société où les ouvriers n'auraient plus qu'à fermer leur gueule jusqu'à ce qu'ils meurent au boulot ? Ils se prennent pour les rois du monde, et en plus, ils nous chantent que c'est pour sauver la Nature !
  • " Cest que la Nature n'est pas mesquine comme nos ouvriers" (1) rétorque Aristote avec perfidie.
  • La Nature crève en ce moment même des excès des mêmes "rois du monde", coupe Raymond sans s'émouvoir. Tu vois, crâne d'oeuf, quand tu commences à dire que les ouvriers sont mesquins, j'ai soudain l'envie de te foutre une bonne baffe dans les dents... Je crois, tu me dis si je me goure bien sûr, mais je crois bien que tu préfères les patrons aux ouvriers, non ?
  • Quand tu dis "patrons", tu veux dire "maîtres", j'imagine ? répond le grec.
  • Non, je crois pas aux maîtres. Ceux-là ne sont que des mégalomanes qui pensent dur comme fer que le monde irait à sa perte s'ils n'étaient pas là pour le sauver.
  • "Le monde est ainsi fait qu'il y a d'un côté ceux qui sont nés pour diriger et, d'un autre côté, ceux qui sont nés pour servir"(1). C'est dans la Nature ! Des maîtres et des esclaves, voilà de quoi est faite la société des hommes.
  • Et il va sans dire que tu fais pas partie des esclaves ? demande René qui s'approche doucement du philosophe.
  • Et pas qu'un peu ! Moi, Aristote, j'ai tout du patricien : la pensée, la richesse, et les relations ! Quant à toi, par exemple, tu pues la sueur de celui qui porte mes sacs d'or !
  • Moi, je pue ? s'étonne René. Je me suis lavé l'an dernier ! Et encore, par pure coquetterie parce que, franchement, je sentais vraiment pas si fort que ça !
  • Tu sais, pauvre métèque, reprend Aristote, "quelques êtres, du moment même qu'ils naissent, sont destinés, les uns à obéir, les autres à commander, bien qu'avec des degrés et des nuances très diverses pour les uns et pour les autres." (2)
  • Je serais curieuse de connaître ces nuances, répond Agathe, un poil irritée.
  • Oh, toi, la femelle, tais-toi ! Ce n'est pas parce que je suis en méchante compagnie de barbares que cela t'ouvre le droit de m'adresser la parole !

Ah... Premier réel faux-pas du philosophe, me dis-je soudain, alors que j'observe en silence depuis le début de cette étrange conversation. Je suis sur le point d'intervenir parce que je sens arriver du vilain mais, discrètement, Socrate pose sa main sur mon bras et, d'un simple regard, me conseille de n'en rien faire... Alors, je laisse flotter les rubans, comme on dit, et j'attends la suite.

  • Nous, des barbares ? s'étrangle la vieille unijambiste. Et puis quoi encore ?
  • Une fois encore, je t'interdis de me parler ! Seuls les hommes d'estime sont autorisés à prendre la parole en public ! Ecoute bien ceci, femelle, et médite un peu : "Chez les Barbares, la femme et l'esclave sont des êtres de même ordre. La raison en est simple : la nature, parmi eux, n'a point fait d'être pour commander." (3)
  • Ce qui ferait, intervient alors Socrate, que nulle personne ici présente ne serait autorisée à te parler, mon bon Aristote ?
  • A part ta pomme, c'est clair et net ! s'exclame l'intéressé.
  • Mais alors, comment enseigner tes principes si personne ne peut en débattre avec toi ?
  • Il suffit de garder en tête que les esclaves ne sont que des instruments. Certes, "en tant qu'instrument, l'ouvrier est le premier de tous" (4) mais ils ne sont rien de plus. On ne discute pas avec des instruments. Leur fonction, ils n'ont que celle-ci, est de travailler parce que, par définition, "Les instruments, proprement dits, sont donc des instruments de production" (5)
  • Tu es donc la seule personne au monde à décider du sort du genre humain dans son ensemble ?
  • Oh ! Je n'en tire aucune gloriole particulière, proteste Aristote. Tiens, femelle, reverse-moi donc un verre de cet excellent jus de pomme pendant que j'explique les choses de la vie à mon pote ! Que veux-tu, Socrate, puisque j'ai bien compris qui tu es réellement, je te rappelle une fois encore que "C'est la nature qui, par des vues de conservation, a créé certains êtres pour commander, et d'autres pour obéir." (6)
  • Mais, dis-moi, mon ami : les innombrables instruments dont tu parles doivent bien apprendre les gestes et les techniques indispensables pour réaliser ce que les maîtres exigent, non ?
  • C'est bien ce que je crois !
  • Mais alors, si tu es le seul à disposer du savoir, comment former tes instruments ?
  • Oh ! Mais ceci n'est pas mon problème ! répond Aristote sur le ton de l'évidence. Les Dieux et la Nature, une fois encore, ont précédé ta question pour y porter réponse !
  • Comment ? Des Dieux se soucieraient donc du sort des maîtres en formant eux-mêmes des instruments ?
  • Je ne vois aucune autre explication possible ! Mon droit de maître relève de la décision de Zeus, d'Héré et de Pallas !
  • Des Dieux, qui te sont bien supérieurs en droits et privilèges, se forceraient donc à faire ce que des subalternes de ton genre devraient logiquement faire à leur place ?
  • Mais je ne suis pas un instrument, moi ! s'indigne Aristote. En ce qui me concerne, mon savoir se résume à savoir donner des ordres ! Pour être plus précis encore, je dirais même que "Savoir employer des esclaves forme la science du maître...elle consiste seulement à savoir commander ce que les esclaves doivent savoir faire. Aussi, dès qu'on peut s'épargner cet embarras, on en laisse l'honneur à un intendant, pour se livrer à la vie politique ou à la philosophie." (7)
  • Donc, pour être très clair, coupe Raymond, tu te branles les couilles pendant que les autres marnent à ta place ?
  • Même pas ! grince Aristote. On me branle pour m'épargner l'effort de le faire moi-même ! Et les esclaves ne travaillent pas à ma place, non ! Ils travaillent pour moi, point barre !
  • Mais retenez-moi ou je vais lui dévisser la tête à ce fils de pute ! s'emporte soudain René. Espèce de gros naze, la dernièr fois que tu t'es torché le cul, y avait quoi sur tes doigts ?
  • ON me torche aussi... répond Aristote sans s'émouvoir face à la rogne de René.

Conardus attrape rapidement René pour éviter le massacre. Personnellement, j'aurais laissé faire...
Mais la conversation reprend. Conardus décide de s'entretenir avec le grec et finit par l'amadouer. Aussi, après quelques minutes, Aristote se montre-t-il plus docile. Et c'est presque sur le ton de la boutade qu'il dévoile ses vraies pensées. Et là, quelle surprise...

  • C'est bien parce que vous êtes des barbares de merde que je vais prendre sur moi et ne pas appeler ma milice pour vous réduire en bouillie, fait Aristote. Je vais même faire mieux : je vais vous rendre un peu moins cons ! Je veux que vous compreniez que je suis de la race des maîtres et vous de celle des esclaves. D'abord, parce que je suis moins con que vous. Parce qu'il faudrait vraiment que je sois le dernier des ahuris pour accepter tous les principes que j'invoque et me ruiner le derche pour des mecs qui n'en secouent pas une, au simple prétexte de leur supériorité! Quitte à choisir, je me range du côté des enculés pour vivre aux dépends des purs, des naïfs, des faibles, et de tous les cons qui oeuvrent toute une vie pour ne pas réussir !
  • Normal, confirme Conardus qui semble satisfait d'avoir brisé les défenses du philosophe. Et puis ?
  • Je vais vous la faire courte, pour pas encombrer inutilement vos cerveaux de barbares dégénérés. Comprenez ce concept rudimentaire qui fait que la minorité dirige le monde depuis toujours : c'est un principe qui dit que l'esclave est né pour servir, qu'il ne s'appartient donc pas puisqu'il accepte de remettre son existence entre les mains d'un maître. Et tant pis si ce maître est la pire des sous-merdes imaginables, du moment que ce dernier offre le gîte et le couvert ! L'esclave doit tout faire, point à la ligne. Le maître, quant à lui,"est simplement le maître de l'esclave, mais il ne tient pas essentiellement à lui ; l'esclave, au contraire, est non seulement l'esclave du maître, mais encore il en relève absolument" (8). Ce qui signifie, au bout du compte, que le maître à tous les droits, pendant que l'esclave n'a plus qu'à fermer sa gueule. Voilà !
  • Ok...renifle Raymond en se frottant la barbe d'un lent mouvement de bas en haut. Et vous vivez longtemps dans ton pays ?
  • Assez longtemps pour voir crever des centaines d'abrutis à la fleur de l'âge et qui se tapent tout pendant que les mecs comme moi se reposent et donnent des ordres ! rigole Aristote sans retenue.
  • Ok... Bon, on va maintenant t'apprendre que depuis que tu as pondu toute cette merde de parlotte ignoble, les peuples se sont enfin décidé à couper la tête aux rois et, souvent très tardivement, aux despotes qui leur mènent la vie trop dure...

Ouh la la ! Je comprends immédiatement que Raymond va se ruer sur le philosophe et que ma terrasse risque de se couvrir de taches de sang, alors je coupe la parole à tout le monde, en parlant très fort et avec le sourire le moins crispé que je peux me trouver à ce moment de la conversation !

A suivre....


(1) Aristote (La Politique, Livre 1, Chapitre 1, Paragraphe 5)
(2) Aristote (La Politique, Livre 1, Chapitre 2, Paragraphe 8)
(3) Aristote (La Politique, Livre 1, Chapitre 1, Paragraphe 5)
(4) Aristote (La Politique, Livre 1, Chapitre 2, Paragraphe 4)
(5) Aristote (La Politique, Livre 1, Chapitre 2, Paragraphe 4)
(6) Aristote (La Politique, Livre 1, Chapitre 1, Paragraphe 4)
(7) Aristote (La Politique, Livre 1, Chapitre 2, Paragraphe 23)
(8) Aristote (La Politique, Livre 1, Chapitre 2, Paragraphe 6)

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