Inception ...

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Jour 6 : Mardi 27 Novembre.

Je crois que je regretterai ce monde, quand je retournerai dans le mien. Bon sang, que c'est plaisant la magie tout de même !

Ce matin, je crois que j'ai passé au moins trente minutes sous la douche. Comment faire autrement, quand l'eau qui coule sur vous, est aussi douce (oui, tu m'as bien lue, douce !) que de la soie, que sa température est juste Par-Fai-Te, selon votre envie du moment, ou qu'encore, les différents "gels douche" sentent si bon (apparemment, cette fois j'avais envie de rose) et s'adaptent à votre humeur du jour... En plus, mon dos endolori eut l'immense plaisir de découvrir une nouvelle facette magique de la cabine. Alors que je ne m'y attendais pas du tout, et que je laissais l'eau couler sur ma nuque en ronronnant de plaisir, des petits jets d'eau sont sortis d'un peu partout, pour venir masser ma peau. LE PIED TOTAL ! C'était vraiment à contrecœur, que je suis sortie de là pour me sécher, si cela ne tenait qu'à moi, j'y serais encore.

Dire que nous sommes le vingt-sept novembre, selon le petit calendrier magique qui est épinglé au mur au-dessus de mon bureau. C'est bizarre de se dire que les jours qui passent ici, ne s'écoulent pas réellement dans mon monde, et que lorsque je me réveillerais, nous serons le vingt-deux, jour de mon arrivée ici.
Ce qui est d'autant plus étrange, c'est de me dire que cela ne fait que cinq jours que je transite dans cet univers, j'ai l'impression que cela fait une éternité que je suis ici, et quand j'y pense plus sérieusement, je ne me rends pas bien compte du temps qui passe. J'ai comme des ... absences.
Les quelques moments de ma "vie" à Poudlard, que je cite dans ce journal, sont en tout et pour tout, les seuls instants dont je me rappelle.

Hier soir, alors que je tentais de m'endormir, je n'arrivais pas à me souvenir de ce que j'avais fait, entre le moment de mon dernier moment d'écriture dans ce bouquin, et l'instant où je m'étais mise au lit. C'est franchement frustrant, et effrayant à la fois, c'est comme si je savais que j'oubliais quelque chose, délibérément, et qu'en même temps, ce constat ne me semble pas important, et s'efface de ma raison dans la seconde.

Je suppose que c'est toujours ainsi quand on rêve, mais je ne peux m'empêcher de rester perplexe, je ne suis pas censée me rendre compte que je dors normalement... En plus, je n'arrête pas de me demander quelle raison a mon subconscient, de me faire voir toutes ces choses. Après tout, quand on rêve, on remet en scène des souvenirs, des craintes, ou bien encore, des envies dont on n'a pas toujours conscience à la base. Mais quoi ? Oui, d'accord, j'ai toujours voulu que cet univers existe, j'en ai déjà rêvé plus d'une fois, mais jamais si longtemps, et de manière si réelle... Je ne comprends pas ce que mon cerveau veut m'envoyer comme message pour le coup.

Plus j'y réfléchis, plus je me retrouve face à des questions qui, je crois, n'ont pas de réponse logique. Je pense que je dois simplement attendre que mon songe se termine, et profiter des instants que je vis ici en attendant. Comme dans n'importe quel rêve, je dois arrêter de réfléchir, et me laisser guider par mon instinct. C'est pas facile, surtout quand j'ai cette impression étrange, que le temps prend une toute autre tournure et change, pas de façon radicale, mais assez pour que je me rende compte. J'ai ce pressentiment insidieux, que la cadence, ou devrais-je dire le rythme de mon rêve, va évoluer bientôt. Peut-être, est-ce le signe qu'il touche bientôt à sa fin ? Je n'en sais rien, je ne sais pas du tout ce qui se passe ...

Ou alors, il ne fait que commencer, et c'est en fait une hallucination créée par mon esprit, et rien ne change réellement... Raahhh, c'est à devenir folle ! J'aimerais tellement que quelqu'un puisse m'aider, ou ne serait-ce que me mettre sur une piste quelconque. J'en ai ma claque de me sentir perdue et sans repères. Je commence même à avoir peur, et franchement, je n'ai pas envie que mes craintes transforment mon songe en cauchemar. Ça bascule tellement rapidement... Si seulement le directeur savait ce qui se passe, il est quand même celui qui, parmi tous les plus grands sorciers de ce monde, pourrait m'aider ...

-O-

En fin de matinée, alors que je me torturais le cerveau à penser de la sorte, j'ai jugé bon d'aller le voir pour une petite mise au point. Son bureau, qui me semble si familier désormais, m'a accueilli une fois de plus.
J'ai déballé, de but en blanc, mes raisonnements intérieurs à Dumbledore, j'avais trop peur de perdre le fil de mes questionnements, ou encore, de déjà les oublier. Il m'écoutait sagement, l'air sérieux et concentré sur son visage, n'était pas pour me rassurer. Il m'a avoué ne pas comprendre comment j'étais arrivée ici, selon lui, la thèse du voyage temporel était exclue, du fait que nous ne faisions pas partie du même monde, à la base. Qui plus est, je n'ai jamais été en contact avec un quelconque retourneur, de temps de toute ma vie, donc, en effet, on peut exclure cette hypothèse. Cela me fait bizarre de trouver ce raisonnement sérieux, on parle quand même d'un objet magique, imaginé et créé de toutes pièces par une femme à l'imagination fertile, et j'en parle comme s'il s'agissait d'un objet totalement anodin, qu'on trouve au supermarché du coin.

Il m'a avoué avoir fait des recherches à mon propos, je ne suis répertoriée dans aucun registre. Il est allé jusqu'en Belgique, pour vérifier mon identité. Personne, de ma commune, n'a jamais entendu parler de moi, et mes parents, eux, dans cet univers, ne se sont même pas connus. J'en suis presque choquée.
Il a donc proposé le voyage entre mondes parallèles, en dépit d'autres idées, mais le fait que je vienne de lui expliquer que mes journées sont en fait, une succession de petits souvenirs et ne sont pas "continus", le trouble néanmoins. Cela remet en question sa dernière suggestion, et ne "colle" plus du tout, car en effet, si je voyageais bien entre deux mondes totalement opposés, je devrais être en pleine possession de tous mes moyens, et mon quotidien ne serait pas différent du "normal", si ce n'est qu'il serait différent, enfin dans un monde différent. Roohh, que c'est compliqué !

Il semblait aussi agacé que moi pour le coup, je le regardais faire les cent pas aux côtés de son bureau, sans vraiment avoir l'esprit présent. J'avais l'impression d'être emmitouflée dans du coton, qu'une bulle était formée autour de moi et m'empêchait d'aller trop loin dans mes réflexions. Comme si une barrière invisible me protégeait, ou m'emprisonnait, c'est une question de point de vue, et ne m'autorisait pas à avoir une certaine emprise sur ce qui se passait autour de moi. Je l'en informais aussi, autant lui donner toutes les cartes en main pour, peut-être, réussir à me sortir du pétrin dans lequel je suis. Il fronça les sourcils en lissant sa longue barbe blanche, avant de s'emparer de sa baguette, j'étais à me demander quel sort il allait m'envoyer dans la figure quand, rassurée, je le vis sortir un long filament argenté de sa tempe. Il rangea son souvenir dans une fiole, qu'il posa ensuite sur une petite étagère à l'écart de tout. Je fais donc, aussi, partie des moments qu'il revoit, de temps à autre, dans sa Pensine.

- Pensez-vous que je puisse mourir ici ?

Cette question est sortie de ma bouche, sans que je ne me souvienne l'avoir pensée. Je fronçais les sourcils à mon tour, et le regardais sérieusement. Peu importe d'où provenait cette question, elle méritait quand même qu'on s'y attarde. Après tout, si je suis dans un rêve, ce qui reste le plus logique pour moi, je ne peux pas mourir. Il hocha la tête, confirmant ce que je venais de penser à voix haute.
Du coup, le seul moyen pour confirmer que tout ce qui existe autour de moi, n'est en fait que le fruit de mon imagination serait, que je brave la mort, si j'ose dire. Certes, en théorie ça reste une bonne idée, en pratique... Je n'ai pas franchement envie de tenter le Diable et de, peut-être, mourir, si contre toutes attentes je me trompe. Le directeur s'assit à sa place, et me dévisagea longuement avant de reprendre la parole.

- Vous êtes une femme intelligente et réfléchie Miss, ça, je ne peux le nier. Néanmoins, il y a une faille dans votre raisonnement. Je m'explique. En effet, tout porte à croire que vous rêvez en ce moment. Vos absences, comme vous le dites, la façon dont vous êtes arrivée ici, comme par enchantement, l'absence de logique dans certains faits, comme par exemple votre incapacité à faire de la magie, en dépit du fait que vous ayez réussi à faire l'acquisition d'une baguette. Sans oublier que vous êtes capable de voir ce bâtiment, ce qui est d'autant plus contradictoire...
Sans oublier, que vous savez tout de ce monde et de ses habitants. Chose que moi-même, je ne peux me vanter, et qu'en dépit de tout cela, vous n'existez pas ici. Oui, tout va dans cette direction et soutient l'hypothèse du rêve, pourtant... Comme je vous le disais, il y a une faille. Comment expliquez-vous le fait que moi, par exemple, je ne rêve pas ? Que mon quotidien est le même qu'avant votre arrivée, et reste tout ce qui est de plus "normal". Si vous rêviez comme vous le soutenez, ne devrais-je pas être ... Comment dirais-je ? Moins concret, plus flou et sans réelle "consistance" ? Dans les rêves après tout, les gens ne sont que des apparitions sans réelle logique, on les nomme, on les reconnait, mais on ne les voit pas vraiment. Ils n'ont pas de visage. Hors, vous me voyez en cet instant, vous pouvez toucher, et ressentir la matière du siège sur lequel vous êtes assise, ce qui, dans un rêve n'est pas possible. On imagine la sensation, on ne la sent pas. Vous voyez où je veux en venir Miss ?

Je hochais la tête lentement, oui je voyais très bien où il voulait en venir... Ce qu'il venait de me dire; faisait s'écrouler la maigre logique qui, tenace, s'accrochait à mon esprit jusque-là.

- Je ne sais pas pourquoi vous êtes là, Miss, ni comment vous êtes arrivée ici, ou pour quelle raison. Tout ce qui se passe n'est pas "normal" pour vous, mais je peux vous assurer que vous ne rêvez pas.

Il se leva et vint se positionner derrière moi, je sentis sa main se poser sur mon épaule et la serrer, la serrer encore et toujours plus fort, avant qu'un léger cri de douleur ne s'échappe de ma gorge.

- Si vous aviez encore des doutes, voici la preuve que vous êtes, tout ce qui est de plus éveillée.

Bon sang, de bordel de merde !

-O-

Je suis retournée dans ma chambre, la mort dans l'âme.

Il ne manquait plus que ça, je ne rêve donc pas.
Enfin, merde quoi, qu'est-ce qui m'arrive ? Si je ne rêve pas, qu'est-ce que je fous ici ? Comment je repars surtout ?! En temps normal, je serais restée ici avec plaisir, mais là, c'est bien différent, je ne suis pas dans mon état normal.
Et ma mère ? Bon sang, elle doit être folle d'inquiétude si j'ai disparu de mon monde, pour atterrir dans celui-ci. À moins que le temps (décidément il fait parler de lui aujourd'hui), ne s'écoule plus dans mon univers d'origine ? Tant de questions qui me tracassent, et aucune réponse pour calmer mon désarroi. Je n'en peux plus, je suis à bout de nerfs. Depuis que je suis de nouveau seule ici, je ne fais que pleurer.
Mon coussin a fait les frais de ma colère, il gît dans un amas de plumes sur le sol.

Si seulement je savais comment me sortir d'ici, si au moins je savais comment repartir. Je pourrais, au moins, souffler, mais non. Je suis cantonnée dans ce monde, sans savoir pourquoi. J'ai, aussi, ces absences qui m'inquiètent beaucoup plus, tout à coup. Autant avant, je pouvais les mettre sur le compte du rêve, mais désormais ? Suis-je malade ? Ai-je un quelconque problème psychologique ? Alzheimer ?
J'en suis à un point, que tout est possible maintenant, toutes les possibilités sont à prendre avec sérieux, même ces dernières.

Je crois qu'aller faire un Check-up chez Pomfresh ne serait pas du luxe, je n'ai pas, dans l'immédiat, la capacité d'avoir une meilleure idée de toute façon.

-O-

Mon passage à l'infirmerie a pris plus de temps que prévu.

Je ne pensais pas en avoir pour plus de dix minutes, en repensant aux runes de la fois dernière, mais il s'est avéré qu'un bilan total de ma santé, prend plus de temps. J'ai énoncé, difficilement, mon "problème" à l'infirmière, pas facile de détailler les symptômes, sans déballer le secret que je dois garder.
J'ai expliqué, comme je l'ai pu, que j'avais des baisses de mémoires, enfin, avec le stress que j'accumulais depuis des heures, j'ai surtout dit que je perdais la boule, mais en soi le message est bien passé. Je ne me suis même pas étonnée de voir Dumbledore arriver, avec Rogue à ses côtés, tandis que je m'installais à peine sur un des lits, pour me faire "ausculter".
Ils étaient en grande conversation, mais mon ouïe ne me permit pas d'en découvrir le sujet. Après quelques minutes, alors qu'ils étaient à ma hauteur, et continuaient de parler sans me prêter la moindre attention, le directeur a subtilement fait comprendre à Severus qu'il était de trop. Ce dernier s'est éclipsé en une fraction de seconde.

Je ne sais pas pourquoi il m'a fixé de la sorte avant de disparaître, dans un mouvement de cape, mais cela m'a troublée. Difficile de déchiffrer son regard qui, à mon sens, semblait préoccupé ou ... inquiet, mais cela m'étonnerait fortement que cela soit ça. Je me trompe tellement ces derniers temps, que je ne comprends pas pourquoi je continue de tenter de piger quoi que ce soit ici.

Revenant à la réalité (quelle qu'elle soit), j'ai vu le directeur parler avec l'infirmière l'instant d'après. Ils me lançaient, à tour de rôle, un regard, ce qui ne me laissait aucun doute sur le sujet de discussion.

Le vieil homme me gratifia d'un sourire, et disparut ensuite de la pièce, me laissant seule avec Pompom qui commença les hostilités. Je ne sais pas combien de coups de baguette, j'ai "reçu", mais ils dépassaient largement la vingtaine. Accompagnés de runes et d'onguents, dont j'ignore encore maintenant l'utilité, je suis passé au peigne fin sous le regard méticuleux de l'infirmière.

Finalement, quand elle a eu fini, elle m'a annoncé que je n'avais rien de grave, si ce n'est une certaine carence en fer. Ce qui pouvait expliquer ma fatigue excessive, et mon manque de concentration. Elle me fit boire un drôle de liquide d'un vert criard, pour remédier à ce souci, le goût infecte que je redoutais avoir dans la bouche ne vint pas, c'est au contraire un arrière-goût de menthe qu'accueillit mon palet. Elle me tendit ensuite une fiole contenant, après explications, une potion de sommeil, que je devrais prendre ce soir avant de dormir pour, et je la cite : Dormir d'un profond sommeil sans rêves, qui sera réparateur.

Elle m'annonça ensuite, que j'avais un petit problème au niveau de mon aura. Alors là, t'imagines pas à quel point j'ai décroché de ses explications, quand elle a commencé à me sortir des termes à coucher dehors. J'ai, apparemment, un entremêlement de magie qui gravite autour de ma petite personne, et qui entre en conflit avec quelque chose. En résumé. J'ai rien compris, hormis ça, si ce n'est qu'elle n'arrivait pas à trouver avec quoi ma magie se battait. J'ai donc de la magie en moi, bonne nouvelle, faut croire, sauf que quelque chose m'empêche de l'utiliser, grandiose quoi. Et comme elle ne sait rien faire pour m'aider à ce sujet, je ne suis pas beaucoup plus avancée...

Elle m'a précisé que le directeur souhaitait connaître mes résultats, si je lui en donnais l'autorisation, ce que je fis dans la seconde.

Avant de prendre congé, elle me rappela l'importance de bien me nourrir, et de ne pas sauter les repas. Je me retenais d'avoir la nausée, quand je pensais au nombre de repas que j'avais pris depuis mon arrivée à Poudlard. Je lui promis de continuer à me gaver, et quittais l'infirmerie, après un merci.

Je suis retournée dans ma chambre pour y déposer ma potion.
Tandis que j'allais ressortir pour ... Je ne sais pas quoi faire, un vertige m'a prise de court, et c'est, précautionneusement, que je suis allée m'asseoir sur mon lit. J'avais chaud, tellement chaud, je pouvais déjà sentir la sueur se former sur mon front, et ma nuque n'était pas en reste. J'avais envie de rire, pas de joie, entendons-nous bien. Blasée, j'étais blasée, et ce rire nerveux qui voulait sortir de ma bouche, n'était qu'une accumulation de stress, de fatigue et de ras-le-bol. Devais-je retourner voir Pomfresh, pour allonger la liste de mes symptômes avec ce dernier ? Je n'avais plus de force, aussi, je me suis contenté de m'emparer de toi pour écrire ces quelques lignes.

Me concentrer me donne l'impression de garder un certain contrôle, même si je sais que ce n'est qu'illusoire.

Il n'est même pas quinze heures, et je ne sais pas quoi faire du reste de ma journée. J'ai tellement besoin de dormir, mais je ne veux pas, il ne faut pas que je dorme. Je vais encore oublier des choses, sauter le moment où je vais m'allonger, ou que sais-je d'autres encore.

J'ai les paupières tellement lourdes. Ce soir, j'ai cours avec Rogue. Il faut que tout se passe bien. Pourquoi m'a-t-il regardé ainsi ? Il doit me prendre pour une folle, le suis-je ? M'en rendrais-je compte de toute manière ?

Il faut que je mette un réveil pour l'heure du repas de ce soir.

Voilà ...

J'entends la voix de Severus me crier dessus :

- Vous n'êtes pas concentrée, votre chaudron va exploser !

Mon chaudron ? Ah oui, j'allais mettre trois poils de licornes, au lieu des cinq scarabées séchés, pardon. Puis-je vous serrer dans mes bras ?

J'ai peur dans le noir. Je me sens aspirée vers l'inconnu, je tombe, ou bien, je m'envole. Je ne sais pas, je suis du coton.
...
Qui est là ? Je sens que tu me serres dans tes bras, qui es-tu ? Qui suis-je ? Ah, c'est toi ... Merci.

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