22. Le calme...

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 Arsen sorti de la tente perplexe, il venait de rater une occasion en or de s'éloigner de son ennemi et de trouver les pierres tant recherché ! D'un autre côté étant donné les affronts qu'il lui avait fait en face peut être valait il mieux qu'il reste auprès d'Alderic. Il aurait l'occasion de voler les pierres bien assez tôt. Concernant Solis, son attitude suspecte laissait le barde sans réponse... Gregorias n'ayant apprit que trop récemment pour sa véritable identité, leur connivence devait se trouver ailleurs...

[ Ne leurs fait pas confiance… ]

Et toujours cette voix qui ne voulait plus le quitter. Avant tout, il devrait trouvé un moyens de prévenir son maître de ses avancés…

Gregorias vint pour s'entretenir avec lui. Arsen percevait la peur qu'il lui insufflait.

[ Venge toi de lui… ]

Après cette discussion tendu, et malgré le fait de faire surveillé Bushnell par Dill, il eu du mal à dormir cette nuit là. Suspectant au moindre bruit une tentative de son vieil ennemi afin de le réduire au silence. Finalement, il se réveilla au matin au son de la voix du féetaud, ravi d'être encore en vie. Le petit déjeuner se fit sur le ton de la séparation, on pouvait deviner le soulagement de sire de Montespant alors qu'il aidait le jeune Ruben à équiper son cheval de ses sacoches de voyage. Il pouvait ainsi tenir parole auprès de sa bien aimée.

Le paladin réitèra ses consignes avant d'empoigné affectueusement son ami, qui donna ordre de se mettre en route. Lorsque les derniers signe de la main furent échangé au loin, la compagnie de Sigismond se prépara à son tour au départ.

Le soir même après une journée fatiguante, ils firent halte à Rosemont. Une unique taverne s'y trouvait, le propriétaire y avait encore quelques chambres de libre. Du moins c'était le nom qu'il leurs donnaient. Au grand désespoir du Duc ! Après avoir déposé ses affaires, il trouva Solis assis seul près de la cheminée commune. La serveuse se pavanant devant lui espérant attiré son attention.

« En voilà un qui te fais de la concurrence ! Dill invisible pour les plupart des humains n'ayant pas de don, papillonnait auprès d'Arsen. D'un revers de la main peu discret il chassa son acolyte, et s'assit près de l'archer prodige.

– C'est rare de vous voir sans Alderic. Le garçon grogna une vague réponse. Sans se laisser démonté, il persévéra. Vous avez une admiratrice !

– Qu'est-ce qui vous faire croire cela ? Il semblait de mauvaise humeur

– Mon expérience... et aussi le fait qu'elle ne cesse de vous manger des yeux !

– Je ne suis pas intéressé, dite moi se que vous voulez que l'on en finisse ! Arsen y vit une ouverture.

– C'est vous qui trouviez hier ma personne aussi attrayante qu'irremplaçable…

– Jouons carte sur table. Depuis votre arrivé vous me semblez suspect. Et un vieil adage veut que l'on garde ses amis proche et ses ennemies encore plus proche.

[ Je vois, encore cela ! Tue le ! Pour le maître ! ]

– Que puis je faire pour tenter de vous convaincre ?

– Dite moi la vérité, commencez par cette femme à Bangkhut… »

[ Zach n'est plus... on doit garder le secret…]

Arsen fixa les mains de Solis pensivement, il avait les mains pâle et délicate seul une pulpe plus épaisse sur les bouts des doigts trahissait son statut d'archer. Gêner, celui ci cacha ses mains sous la table. Finalement le barde accepta, il commanda deux liqueurs des plus forte. Que la fille de salle s'empressa d'aller quérir. Il bu une gorgé imiter timidement par Solis.

« La dernière fois je vous ai demandé si vous aviez déjà été amoureux. Pour ma part oui... c'était elle… Il but une nouvelle gorgé. Plus jeune j'ai eu le choix entre une vie bien rangé ou cette vie de.... barde. J'ai fait le mauvais choix... J'ai beaucoup voyagé et beaucoup souffert... Il prit une pause et bu son breuvage d'une traite, grimaçant sous la virulence du tord boyaux. Lorsque l'on ma fait cela. Il pointa du doigt les cicatrices de son visage. On m'a torturé pendant plusieurs jours…

[ Nous avons été leur jouet pendant des mois, tu veux dire ! ]

Je n'ai jamais cesser de penser à elle. Mais je ne pouvais me résoudre à lui montrer se que j'étais devenu... Et à Bangkhut le destin m'a rattrapé, elle c'était marié, eut une petite fille et semblait heureuse... Sombrant dans la mélancolie, il se ressaisit. Voilà, pour la femme de Bangkhut ! Solis semblait suspendu à ses lèvres, puis il fit signe pour une recommande. Arsen avait fait de son mieux pour transmettre la vérité tout en restant vague sur le fond. L'autre serveuse déposa les chopes les congratulants d'un sourire charmeur. Les deux jeunes hommes tendirent leurs verres pour trinquer.

– Et vous pourquoi cette humeur massacrante ?

– Rien d'aussi tragique que vous je me suis disputé avec Al...

– Sur quel sujet ?

– Je ne préfère pas en parlé... Arsen se sentait floué peut être devait-il en passer par là pour gagner sa confiance. Au bar Jehain discutait avec les locaux, lorgnant de temps à autre vers eux.

– Apparemment Alderic semble être votre mentor, et peut être que le côtoyer autant peut créer des tensions auquel vous n'êtes pas habitué venant de lui… Haa! En faite je n'en sais rien ! Je suis désolé, je suis très mauvais pour réconforter les gens… Pour ce que cela vaut je n'ai rien contre vous ! Pour la première fois l'archer lui sourit en le remerciant.

– Pourquoi n'êtes vous pas resté à Gran Real et ne vous êtes pas trouvé une autre "femme de Bangkhut" ? Après tout il semblerait que vous ayez connus beaucoup de conquêtes…

Son mensonge des premiers jours le rattrapait ! Peut être était-ce du à la boisson mais Arsen sentait un lien fraternel entre eux, il s'exprima à lui comme si il eut s'agit de son petit frère. Attirant Solis contre lui comme pour lui avouer un secret. Leurs fronts se touchant presque.

– Parfois les hommes disent des choses pour attisée ou suscitée l'envie chez leurs semblables sans pour autant que cela soit vrai… Cela s'appelle la vantardise ! Mais Lorianna, elle a toujours été l'unique amour. Passé à autre chose est vraiment difficile… Tu comprendras un jour… Solis était rouge lui aussi la liqueur devait sans doute y être pour quelques chose.

Dill assit sur son épaule instilla un conseil avisé à l'oreille de son ami.

– Je crois que tu ne tiens pas l'alcool ! Tu devrais te coucher…

En voulant se lever, il manqua de buter contre la table massive. Solis régla les boisson avant d'aider Arsen à rejoindre sa chambre, repoussant l'aide de Jehain de son autre main valide. La fille de salle déçu de faire chou blanc, débarrassa les chopes remarquant que celles de l'archer étaient restées pleine...

Arsen prenant appuie sur son cadet, grimpa les marches, celui-ci peinait à le mener à sa chambre.

– Tu es bien trop frêle pour un homme ! Tu devrais te muscler si tu veux te trouver une femme. Dit-il se moquant gentiment de Solis

Difficilement ils entrèrent dans la chambrette mansardé. Obligeant le jeune noble de l’ouest à se pencher au dessus de l'ivrogne afin de l'alité.

– Et tu es bien trop beau pour un homme ! Ajouta-t-il ivre.

– Et vous, vous êtes bien trop saoul pour avoir des propos cohérent...

Le garçon enleva les bottes et les rangea au pied du lit.

– C'est bien la première fois que je fais cela !

Il fouina du regard s'abstenant de toucher au affaire du barde puis referma la porte derrière lui.

Au matin, Arsen comprit qu'il c'était fait avoir comme un bleu. Pourtant se moment de laisser allé était se qui c'était approché le plus d'une discussion entre deux amis.

[ Il faut le tuer! Il est trop curieux… ]

A écouter son alter il devrait tué Solis puis Gregorias et aussi bientôt Gem... Soit la moitié de l'expédition pour garder son identité secrète ! Bien que dans le cas de Bushnell, il n'aurait eut aucun regret.

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