Chapitre 7: Le programme

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    Thraän et moi, nous faisons le chemin à l’envers et nous repassons par l’endroit où il y a ce téléporteur. Nous rejoignons la galerie des sentinelles, mais cette fois-ci, nous nous engouffrons dans une autre paroi.

J’hésite à traverser encore une fois ce mur qui m’avait beaucoup impressionné la première fois et Thraän l’a bien compris alors, il tente de me rassurer à nouveau.

    Quelques secondes plus tard, nous sommes arrivés au medh’yova. Tout est si lumineux autour de moi et il n’y a pas un bruit.

Je me souviens parfaitement de cet endroit, car c’est d’ici que je m’étais échappée et que Thraän m’avait demandé de le suivre. Pourtant lorsque je cherchais un moyen d’y échapper, j’avais comme l’impression de ne pas être moi-même. Comme si quelqu’un contrôlait mes mouvements à ma place. Je n’aime pas ce lieu, mais Thraän est à mes côtés, alors je me sens plus rassurée.

Nous traversons petit à petit le medh’yova. L’endroit est si calme que j’en ai froid dans le dos. Puis nous arrivons devant une espèce de baie vitrée opaque qui s’ouvre vers le haut alors, nous entrons et nous atterrissons dans une grande salle où il y a de tout petits êtres : des hommes, des femmes, tous en uniforme. Ils parlent la langue de Thraän que, bien entendu, je ne comprends pas.

Certains m’observent. L’un d’entre eux, avec un uniforme différent des autres, s’approche de nous. C’est un tout petit homme vêtu de gris, assez âgé, d’environ un mètre, la peau très claire, le visage plissé et ridé, deux longues moustaches assez longues et fines et, des cheveux blancs attachés en queue de cheval. Il a un physique assez surprenant je dois dire.

Thraän m’explique alors que c’est le dokri’yova et qu’il est une sorte de médecin, mais beaucoup plus évolué que ceux d’où je viens. Il m’indique que c’est lui qui m’a soigné lorsque l’incident de la mine s’est produit.

Je regarde le petit homme qui n’a pas du tout l’air agréable, mais je le remercie tout de même. Visiblement, celui-ci ne prend même pas la peine de me répondre et change directement de sujet.

    Nous nous dirigeons vers une pièce plus petite où il y a une sorte de table d’opération, une console avec plein de boutons, une commode avec de nombreux outils et un paravent blanc.

Le dokri’yova s’adresse à Thraän qui me demande aussitôt de m’allonger sur la table d’examen. Ils se mettent à discuter un court instant puis Thraän se dirige vers l’entrée de la pièce.

Je l’empêche de partir. Je lui demande où il compte aller, car je n’ai pas vraiment envie de rester seule avec ce petit homme qui m’effraie. Il me demande de ne pas m’inquiéter, car il m’attendrait à l’extérieur de la salle.

    Le petit homme s’approche de moi en tenant un petit boitier qui se met à survoler mon corps, de la tête aux pieds.

Etendue sur la table, j’observe cette chose de tous mes yeux car je ne suis pas vraiment rassurée. Et alors qu’il plane au-dessus de ma tête, celui-ci se met à émettre une lumière bleue comme un flash.

    Le guérisseur se retourne vers une sorte d’écran virtuel qui apparait. Un corps humain y est représenté. Je comprends rapidement qu’il s’agit de mon corps et chacun de mes organes y est reproduit.

Je m’assois sur la table et je contemple de tous mes yeux cet étrange procédé.

Le petit homme manipule l’écran avec ses mains. Il agrandit ou rétrécit chacune des parties de mon corps. Il observe minutieusement tout sur l’écran et quand il arrive au niveau de ma tête, il fait apparaitre tout ce qu’il y a à l’intérieur de mon cerveau. Alors d’autres petits hologrammes viennent d’apparaitre : le premier, formant un cerveau, le second, représentant une sorte de chaine ADN et un autre où viennent de s’inscrire des données, comme des espèces d’équations, des calculs.

Mais qu’est-ce que tout cela peut bien être et surtout à quoi cela peut-il bien servir ?

Les hologrammes et l’écran virtuel disparaissent ensuite. Le petit homme quitte la pièce sans dire un mot en me laissant seule.

« OK… et maintenant, qu’est-ce que je suis censée faire ? »

    Je reste là et j’attends.

    Cinq petites minutes après, il revient avec des lunettes aux formes étranges. Sur l’une des branches, il y insère quelque chose. Il prend le tabouret et vient s’asseoir devant moi en m’observant, puis avec cette voie très particulière, il se met à parler ma langue.

J’écarquille les yeux, car je ne comprends plus rien ! Lui aussi parle ma langue. Mais comment est-ce possible ?

« Jeune fille, je viens de vous ausculter…j’ai pu examiner chacune des parties de votre corps et je n’ai rien trouvé d’anormal ! Vous allez bien, cependant, certaines parties de votre cortex cérébral ont été endommagées suite aux effets du caisson. Nous n’avions jamais eu l’occasion de tester le caisson sur un être humain… J’avais averti le Seigneur Thraän à ce sujet, mais vous sauver demeurait sa seule préoccupation. Je vous avoue très honnêtement qu’à l’heure actuelle, il m’est impossible de me prononcer et de vous dire si vous retrouverez ou non la mémoire un jour. Je suis désolé, mais mes compétences s’arrêtent malheureusement ici. À présent, je vais vous administrer le " programme d’implantation " que j’ai mis en place et qui vous permettra de comprendre et parler notre langue, le fératih. En quelques instants, vous aurez tout appris de notre civilisation... Seuls les seigneurs et les personnes autorisées ont accès à ce type de programme, mais le Seigneur Thraän a insisté pour que je vous l’administre. N’ayez crainte ce ne sera pas long. »

    Ce qu’il vient de me dire me perturbe profondément. Je ne sais pas si je vais retrouver la mémoire et puis il veut m’administrer ce « programme ».

« Mais de quoi peut-il bien s’agir ? Et puis il vient d’employer le terme « seigneur » en parlant de Thraän. »

    Toutes ces interrogations se bousculent dans ma tête et me laissent sans voix. Je regarde très sérieusement le gnome et je hoche la tête pour lui faire comprendre que j’ai bien compris.

Il pose quelques minutes ces lunettes assez larges sur mes yeux. Quelque chose d’indescriptible est alors en train de se produire…

Je suis envahie par une sensation si étrange. Je ressens de légers picotements au niveau du front et à l’arrière de ma tête. Ces picotements s’étendent de plus en plus et parcourent mon dos. Cette sensation n’est pas douloureuse, mais elle n’est pas très agréable non plus.

Et puis soudain, des mots, des phrases que je n’avais jamais vues de ma vie se matérialisent dans mon esprit. Ces mots se bousculent dans ma tête et alors, chacun d’eux, à leur tour, ont du sens. La douleur a, quant à elle, disparue quelques secondes plus tard.

    Une fois que son programme d’implantation m’a été administré, je quitte la pièce avec le médecin qui m’accompagne. Thraän m’attend devant. Il est là debout et m’observe d’un air inquiet.

« Seigneur Thraän, j’ai fait ce que vous m’aviez demandé… surtout, n’hésitez pas à revenir me voir si vous constatez quelque chose qui vous semble anormal. À présent, je dois retourner m’occuper d’un noktarï » …dit-il en saluant Thraän, avant de rejoindre ses semblables.

    Je suis un peu abasourdie. Il y a tous ces mots et ces informations qui continuent de chambouler mon esprit. Thraän continue de m’observer.

« C’est terminé ! Rentrons à la maison maintenant. », me dit-il d’un air bienveillant.

    Nous retraversons la salle où travaillent tous ces petits hommes et là, au moment où nous allions franchir la baie vitrée pour ressortir, je m’arrête sur-le-champ.

Je me retourne et j’observe ces gens de tous mes yeux, car ce qui se passe à cet instant est assez incroyable…

Plus tôt, lorsque je pénétrais dans la grande salle avec Thraän, ces personnes s’exprimaient dans une langue que j’étais incapable de comprendre et là, je comprends exactement tout ce qu’ils disent. Chaque son qui sort de leurs bouches, chaque mot, chaque phrase qu’ils prononcent ne m’est plus étranger. Ce qui est en train de se produire est irréel !

Je me retourne vers Thraän sans dire un mot. Il me sourit et doit sûrement savoir ce qui m’arrive.

    Nous sortons du laboratoire et nous nous dirigeons vers le téléporteur en empruntant la paroi centrale pour atteindre cette immense galerie aux onze faces.

Et alors que nous nous positionnons devant celle qui ramène directement chez Thraän, deux grands yeux bleus viennent d’apparaitre dans le mur…

Un grand regard bleu nous fait face. Il se rapproche et là, d’un coup, un immense fauve noir avec de grandes griffes s’avance vers nous.

J’ai très peur de ce monstre qui ressemble à un loup. Il est si grand et si effrayant que je serre très fort la main de Thraän qui me demande de bien rester à ses côtés. Je suis tétanisée, mais l’animal, très calme, vient de se positionner devant nous. Il s’assoit et fixe Thraän droit dans les yeux. Il pose ensuite son regard sur moi, se relève et fait demi-tour. Enfin, il regagne le mur et disparait.

Je comprends mieux maintenant pourquoi Thraän tenait tant à ce que je reste à ses côtés tout à l’heure…

« C’est bon, la voix est libre, allons-y maintenant ! » me dit-il.

    Nous traversons alors le portail où l’animal vient de disparaitre. Nous sommes retournés à la villa en quelques secondes. Je sors de la pièce qui ressemble à un aquarium géant et nous regagnons le salon où nous nous étions entretenus pour la première fois.

Je m’assois sur la banquette sans dire un mot, car je n’en reviens toujours pas.

Thraän a dû constater que je suis très désorientée. Il s’assoit sur l’autre banquette face à moi et engage la conversation.

    — Comment te sens-tu ? me demande-t-il.

    — À vrai dire, je n’en sais rien, dis-je d’une voix tremblante. Ce que je ressens est un peu particulier. Jusqu’à hier, je ne comprenais un mot de ce langage et maintenant, j’ai l’impression de l’avoir entendu toute ma vie, mais comment est-ce possible ? Et puis qu’est-ce que c’était que cette chose ? Ce monstre qui est apparu tout à l’heure ? Qu’est-ce que c’était que ça ?

    — Du calme Anna, je vais tout t’expliquer… Tout d’abord, le dokri’yova t’a implanté un programme où sont enregistrées des informations sur les Fératih… ce programme te permettra de comprendre et de parler notre langue. À la base, il a été conçu dans le but de s’approprier la langue de chaque planète à envahir, puis il a été directement implanté à chacun des seigneurs lorsqu’ils partaient conquérir d’autres mondes. Grâce à ce programme, la barrière du langage n’est plus un problème pour nous. Avant d’administrer un tel programme, nous avons d’abord étudié les peuples que nous allions envahir. Nous étudions les habitants, leurs langages, leurs coutumes, leurs faits et gestes, leurs comportements... nous pouvons faire tout cela grâce à l’Index que nous appelons aussi l’œil de Davina, une intelligence artificielle qui a été conçue dans ce but, mais je ne vais pas rentrer dans les détails. Il existe d’autres programmes beaucoup plus complexes, mais tu n’en auras pas besoin.

    — Et vous ? Vous avez reçu ce programme, c’est pour ça que vous me comprenez, n’est-ce pas ?

    — C’est exact !

    — Hum… je vois… et cette chose, cet endroit que nous avons traversé tout à l’heure, le téléporteur ? Et l’espèce de loup qui est sorti du mur, c’était quoi ça ?

    — Le téléporteur… nous l’appelons aussi le Maëlsinh comme je te l’ai expliqué. C’est un moyen de nous déplacer plus rapidement à travers la cité. Il y a cinq portails situés en ville : un au medh’yova où nous étions tout à l’heure, un situé au quartier militaire dans la caserne, un au palais de l’Empereur Swole et un dans chacune des deux galeries situées à l’extrémité de la ville. Mais il y en a également six autres : un chez chaque seigneur et un chez le Général. En tout, onze directions toutes reliées par un point de convergence appelé la "galerie des sentinelles". Mais tout ce que tu dois retenir Anna, c’est que tu ne dois jamais pénétrer seule dans le téléporteur, car cet endroit est peut-être magnifique, mais il est tout aussi dangereux…

    — Alors cette pièce, chez vous, ce téléporteur, ça veut dire que vous êtes l’un d’eux, vous êtes un seigneur ?

    — Oui, Anna, je fais partie des cinq, je suis le Seigneur Thraän, seigneur de la grande d’Isgal.

    — J’en étais sûre !

    Thraän esquisse alors un petit sourire.

    — Mais lorsque vous êtes dans le téléporteur et que vous arrivez dans cette galerie, le point de convergence, il y a tellement de murs… Comment savez-vous que vous vous dirigez au bon endroit ? Et puis… si un jour quelqu’un se trompait et décidait d’emprunter le portail qui mène directement chez vous, que se passerait-il ?

    — Impossible ! Le Maëlsinh compte onze faces, chacune d’elle représentée par une illusion, un décor. Nous savons où les murs nous conduisent...et personne ne peut pénétrer chez un seigneur sans autorisation, car tous nos portails sont équipés d’une sorte de système de reconnaissance faciale. Si quelqu’un tentait de pénétrer volontairement ou par malheur l’un des portails des seigneurs alors, la sentinelle qui le garde, une sorte de gardien qui protège le mur tuerait sur-le-champ ce malheureux ! C’est la raison pour laquelle tu ne dois jamais pénétrer seule dans le téléporteur, car il en va de ta vie. Promets-le-moi !

Je suis très curieuse. Je voudrais tant en savoir plus, mais ce qu’il vient de me dire m’intimide, alors je hoche la tête et je lui fais cette promesse, mais je poursuis tout de même.

    — Je vous le promets, je n’irai jamais seule, mais j’ai une dernière question… À quoi ressemblent les autres sentinelles ?

    — Je n’en sais rien… tout ce que je sais c’est que les sentinelles ont chacune des apparences différentes. Tu as déjà pu voir à quoi ressemblait la mienne, mais concernant les autres, ça, je n’en ai aucune idée. Personne n’a jamais osé franchir un de nos murs, je n’ai donc jamais pu voir à quoi ressemblait la leur.

    À ce moment, Kirah franchit la porte d’entrée de la villa. Elle est revenue me voir alors Thraän décide de nous laisser seules. Elle se positionne à l’entrée du salon et tient un énorme livre.

« A-t-elle l’intention de me faire la lecture ? »

« J’espère que tu n’es pas fatiguée ? Je t’ai apporté un peu de lecture… » me dit-elle.

    Je me lève et j’avance avec elle jusqu’à cette espèce de bibliothèque où il y a un immense portrait de Thraän accroché au mur. Nous nous asseyons puis, elle ouvre le livre rédigé dans cette langue, le fératih.

Désormais, je comprends exactement tout ce qui est écrit. Il y a des textes, des plans, des cartes et beaucoup d’images. Ce livre retrace la création de Nosfuria, ses coutumes, etc.

En quelques instants, j’ai appris tellement de choses sur cette planète. Par exemple, je sais à présent que la durée de vie d’un habitant de Nosfuria varie entre deux-cents et cinq-cents ans, celle d’un élu entre cinq-cents ans et bien au-delà.

Je n’en reviens pas. Je regarde Kirah et je lui demande directement son âge, ce qui la fait éclater de rire.

« Oh… est-ce vraiment important ? » demande-t-elle d’un air amusé.

Elle n’a pas vraiment envie de me révéler cette information on dirait, alors je lui demande celui de Thraän.

« Si je te le disais, je crois que cela te ferait froid dans le dos, veux-tu vraiment le savoir ? »

J’insiste et aussitôt elle rajoute toujours aussi amusée : « Ce cher Thraän a cent quarante-six ans ! Il est légèrement plus jeune que moi, mais chut, c’est un secret entre nous… ne lui dis surtout pas que je te l’ai dit, il risquerait de se vexer ! »

Je suis sous le choc, car ce que je viens d’entendre est juste hallucinant ! Comment peut-on vivre aussi longtemps ?

Thraän et Kirah paraissent si jeunes tous les deux. Je pensais honnêtement que Thraän devait avoir entre trente-cinq et quarante-ans, quant à Kirah, je ne lui donnais pas plus de trente-ans, mais je m’étais bel et bien fourvoyé !

    Je lui pose alors cette question qui me trotte à l’esprit depuis longtemps.

    — Kirah, pourquoi tous ces hommes saluent-ils Thraän de cette façon ? Il m’a dit tout à l’heure qu’il était l’un des seigneurs, mais j’ai l’impression qu’il est beaucoup plus important que ça…et puis pourquoi est-il aussi bienveillant envers moi ?

    — Ah ! excellente déduction ! Concernant Thraän, effectivement, il n’est pas un simple seigneur… il est le Commandant de l’armée de Nosfuria, le second du Général de l’armée des noktarï… dans leur jargon militaire, on dira plutôt l’Aëth-Minōs. Si tu préfères, il est le plus puissant des seigneurs et les autres lui doivent obéissance. Te concernant, je ne connais pas exactement les raisons qui l’ont motivé à te ramener sur Nosfuria… je ne sais pas ce que tu lui as fait sur Terre, mais je crois bien que ce cher Thraän a le béguin pour toi ! Après, je t’avoue qu’il est assez difficile de cerner Thraän, même moi j’ai beaucoup de mal à le comprendre parfois ! Il ne laisse jamais paraitre ses émotions et il garde toujours tout en lui.

    Je suis assez perturbée parce qu’elle vient de m’avouer, mais je commence à connaitre Kirah et cela pourrait très bien être une de ces plaisanteries alors, je ne m’arrête pas sur ce qu’elle vient de me dire concernant les sentiments de Thraän à mon égard.

    Sur ces mots, le cours est terminé. Nous avons étudié une partie de la culture de Nosfuria pendant un très long moment, je ne saurais dire combien de temps exactement, étant donné que les montres et les pendules n’existent apparemment pas sur Nosfuria ! D’ailleurs, comment peuvent-ils se repérer dans le temps ?

    Ce cours m’avait énormément plu et ne m’en déplaise, ce n’était pas le dernier, car Kirah venait souvent me rendre visite et m’apprenait tous les jours des choses différentes.

Cette planète et ses habitants m’impressionnent énormément. Et j’étais si motivée à l’idée d’en savoir toujours plus sur ces gens, qu’en quelque temps, je connaissais pratiquement tous les secrets de la grande Nosfuria.

Quant à Kirah et moi, nous nous étions rapprochées. Nous passions le plus clair de notre temps ensemble et étions devenues de très bonnes amies.



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