Rebond

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Ettore était interloqué par la présence du mafioso, dont l’allure révélait clairement l’appartenance.

De son côté, Leandro observait la jeune fille et son compagnon impassiblement, mais le léger infléchissement de la ligne des sourcils trahissait sa contrariété pour un observateur attentif.

- Flavia, il faut que je te parle, est-ce que je tombe mal ? demanda-t-il sur un ton égal.

Elle était à présent dos au mur, l’impact de cette rencontre serait catastrophique quoi qu’il advienne car elle affecterait irrémédiablement son image auprès d’Ettore, et également auprès de ses camarades de la faculté, s’il parlait.

Par ailleurs, si elle refusait maintenant de recevoir Leandro, à plus forte raison en face de l’étudiant, elle était certaine que son orgueil lui interdirait de la revoir.

Elle n’eût pas le temps de répondre au nervi, qu’Ettore prit la parole.

— Flavia, je vois que tu as un invité, je te laisse. On s’appelle un de ces jours ?

Puis il tourna les talons et descendit les escaliers lentement d’abord, puis la cage résonna de ses pas précipités.

Flavia ne pouvait lui en vouloir de ce repli stratégique, n’importe qui en aurait fait de même devant la carrure menaçante de Leandro.

La jeune fille ouvrit la porte, vaguement anxieuse, car il lui avait semblé percevoir une pointe de reproche dans l’attitude de l’homme de main.

— Qui était-ce ? s’enquit-il sèchement.

— Un camarade de la faculté.

— En effet, acquiesça-t-il d’un ton moqueur.

— C’est un très gentil garçon, il est plein de qualités, intelligent et prévenant, plaida-t-elle, sur la défensive.

— Oui, c’est certainement quelqu’un qui te convient. Il semble beaucoup t’apprécier également, je suis désolé d’avoir détruit ses espoirs pour ce soir.

— Ce n’est pas ce genre de garçon.

— Mon dieu, que tu es naïve ! Tu ne connais vraiment rien aux hommes. Pourtant, tu t’es mise sur ton trente-et-un pour lui. Allez, je m’en vais, je n’aurais pas dû passer à l’improviste.

Mais Flavia ne pouvait le laisser partir ainsi, aiguillonnée par sa froideur, elle avait une intense envie de se réfugier contre lui.

— Si tu fais référence à mon maquillage, j’ai dû en mettre pour cacher les cernes que m’ont données les nuits blanches que j’ai passées à t’attendre, avoua-t-elle en espérant que cela le retienne.

En effet, s’approchant d’elle, il releva vers lui le visage de la jeune fille et plongea son regard dans le sien.

— Tu m’as attendu ?

Flavia acquiesça de la tête, espérant un baiser qui vint presque aussitôt. Une main fébrile passa dans son dos pour étreindre sa taille tandis qu’une autre fourrageait les petits cheveux de sa nuque.

— Est-ce que tu me veux sagement à ta disposition, enfermée ici, ou ai-je le droit de suivre le cours normal de ma vie ? le sonda-t-elle néanmoins.

— Je ne veux pas déranger ta vie, fais comme tu l’entends, mais je ne veux pas que tu appartiennes à un autre homme que moi. Est-ce que nous sommes d’accord là-dessus ?

— Est-ce que tu crois comme ton maître que je me jette au cou de n’importe qui ?

— Il y a beaucoup d’hommes qui te tournent autour.

Flavia sourit à ces paroles.

— C’est une phrase que je n’aurais jamais pensé entendre de ma vie.

— C’est parce que tu ne réalises pas à quel point tu peux être attirante.

— Mais je n’ai rien de particulier…

— Justement, le fait que tu n’en aies pas conscience accroît ton charme.

Et prenant une inspiration, il dénuda les épaules de Flavia, où il promena ses mains, avant d’écarter les bretelles du soutien-gorge. Sa bouche fouilla la naissance de sa poitrine, s’attardant sur le renflement bombé débordant des bonnets, puis découvrit les mamelons pour les sucer longuement.

Pour Flavia, plus rien n’existait en dehors des parties de son corps qui étaient en contact avec les lèvres avides de Leandro.

Elle eut soif de la sensation de la peau de son amant.

À son tour, elle le débarrassa entièrement de ses vêtements. Leandro la regardait faire en souriant, visiblement satisfait de la voir aussi ardente, agenouillée devant lui.

Elle fit glisser le caleçon à ses pieds, dévoilant le sexe insolemment dressé, déjà luisant du fruit de son excitation.

Elle pensa à ce que lui avait confié une fois Chiara sur le pouvoir qu’exerçait une femme qui faisait une fellation à un homme.

Mais elle ne savait pas comment s’y prendre, et demeura un instant hésitante face au phallus qu’elle brûlait de goûter pour arracher des réactions au froid Leandro, et le mettre à sa merci.

Il perçut cet instant de flottement, mais loin de forcer la bouche de la jeune fille, il la releva pour l’allonger sur le lit et la dévorer entièrement de baisers.

Elle n’avait pas besoin de tant d’attentions, car elle sentait son intimité humide palpiter de voracité à l’idée d’être pénétrée par le membre viril de son partenaire.

Retarder ce moment était au contraire pour elle une torture, qu’il prenait sans doute un malin plaisir à lui infliger.

Elle finit par se saisir du sexe de Leandro pour le prendre en elle, mais il lui résista.

— Patience, patience, nous avons toute la nuit et je compte bien profiter de chaque instant avec toi, temporisa-t-il.

Elle ne put s’empêcher de comparer sa remarquable maîtrise de soi avec celle du capo, mais cela devait être une des nécessités du singulier métier qui était le leur.

Elle garda le sexe dans sa main et le caressa farouchement, provoquant un grognement excité.

Le moment arriva enfin où Leandro, n’y tenant plus, darda son sexe contre celui de la jeune fille.

— Écarte bien les cuisses souffla-t-il en s’insérant lentement en elle, savourant l’avancée, centimètre après centimètre.

Il remonta les genoux de Flavia pour optimiser la pénétration, alors que celle-ci s’abandonnait déjà à l’euphorie.

Il attira ensuite les hanches de la jeune fille en cadence contre lui, faisant parfois une pause pour laisser flâner sa main de la gorge renversée à la poitrine, puis au bourgeon du clitoris, maintenant Flavia proche de l’extase.

Puis, une main assurée la redressa et l’assit sur lui.

— À toi de jouer, maintenant, lui intima-t-il.

Ployant avec délice, elle s’appesantit graduellement sur lui. C’était alors à elle de guetter les réactions de Leandro pour accélérer ou ralentir le va-et-vient et contrôler son plaisir.

Elle réalisait maintenant le pouvoir qu’elle détenait sur lui au plissement de ses yeux, au rythme de sa respiration, jusqu’à la crispation des mains sur ses fesses.

Elle se régala de moduler à son gré le désir de son amant, attisant son appétit ou retardant le moment de la jouissance.

Elle en usa tant que Leandro le remarqua et mit fin à la partie en la renversant pour retrouver la maîtrise de l’étreinte et enfin atteindre l’orgasme pendant qu’il la consumait dans un profond baiser.

— Tu apprends vite, ironisa-t-il quand il eut repris son souffle.

— J’ai reçu de mes maîtres des cours accélérés, rétorqua-t-elle amèrement.

Il fronça les sourcils.

— Je ne t’imposerai jamais ce que tu as vécu avec Malaspina…objecta-t-il.

— Mais tu m’as dit que tu avais partagé des femmes avec lui, est-ce que tu t’es plié à ses règles du jeu ?

— Il ne m’a jamais forcé à faire quelque chose que je ne voulais pas…

— Mais comme ta volonté et la sienne ne font qu’une, ça doit faciliter les choses ?

— Je préfèrerais parler d’autre chose, si tu n’y vois pas d’inconvénient.

Flavia se mordit la lèvre, se rendant compte qu’elle avait été maladroite d’évoquer son ancien amant avec le nouveau. Pourquoi ses pensées retournaient-elles auprès du capo, alors qu’elle éprouvait un tel bien-être dans les bras de Leandro ?

Elle chassa cette idée et s’abandonna à la douceur qu’elle ressentait à ses côtés.

Bien qu’elle ait atteint la plénitude du bien-être, elle ne pouvait s’empêcher de rechercher de nouvelles marques de tendresse, dont il la gratifia complaisamment.

— Nous sommes un peu à l’étroit, même si ça ne me déplait pas, dit Flavia pour rompre le silence.

En effet, le corps imposant de Leandro, trop grand pour tenir en longueur, barrait le canapé-lit en diagonale.

— Ça ne me dérange pas, répondit le nervi, en se serrant davantage contre Flavia.

— Si tu veux, on pourrait aller chez toi une prochaine fois, proposa Flavia, je suis sûre que tout y est plus adapté à ta taille.

Au fond, elle brûlait de découvrir l’univers de son amant, voir l’environnement dans lequel il évoluait afin de mieux cerner sa personnalité.

Leandro se redressa sur le coude et regarda la jeune fille droit dans les yeux, avant de reprendre la parole.

— Flavia, il faut que je mette les choses au clair avec toi. Je ne t’amènerai jamais chez moi comme nous ne sortirons jamais ensemble à l’extérieur… Je ne dis pas que ça me déplairait mais ça nous ferait courir à tous les deux des risques dont tu n’as pas idée.

— Alors, je n’ai plus qu’à te donner le double de mes clés et attendre que tu viennes me prendre quand tu en as envie ? Ça va ressembler à ça entre nous ? supposa-t-elle mi-irritée, mi-attristée.

— Je n’aime pas cette façon de présenter les choses…

— Tu n’es pas d’accord sur la forme, mais sur le fond, ce sera bien comme ça ?

— Flavia, est-ce que nous ne sommes pas bien comme ça ? Parce que j’en suis désolé, mais c’est tout ce que je peux t’offrir.

— J’ai envie de plus…murmura Flavia.

— Écoute, tu ne sais pas ce qui est arrivé au précédent capo. Une faction rivale a incendié sa maison pendant qu’il y était avec sa famille. Il a péri calciné avec sa femme. Pas un mafieux n’hésiterait à en faire de même pour se débarrasser d’un de ses concurrents. Ou faire pression sur des proches pour extorquer quelque chose. Malaspina et moi, nous avons décidé que nous ne garderions dans notre entourage que les membres de notre groupe. C’est une discipline que nous nous imposons. Les liens que nous tissons constituent pour nous des faiblesses. Et à la moindre faiblesse, tout le monde nous tombera dessus.

Je ne peux que t’offrir de nous voir comme nous le faisons déjà. Je ne te proposerai pas de cadeaux ou ce genre de trivialités parce que je pense que tu le prendrais comme une insulte.

Flavia hocha tristement la tête.

— Tu peux parfaitement rompre maintenant si tu as envie de construire une relation sérieuse, je le comprendrai, poursuivit-il. Qu’est-ce que tu veux ?

— C’est toi que je veux…Est-ce que tu veux dire que ce n’est pas sérieux entre nous ? répéta-t-elle la gorge serrée.

— Ça l’est, d’une certaine façon, conclut-il rapidement pour contrer la vague de déception qu’il sentait monter chez son amante.

Il lui prit les lèvres pour faire diversion, mais elle lui rendit à peine son baiser, au début, car elle n’avait plus le cœur à ça.

Cependant, Leandro sut si bien y faire qu’il ralluma le désir de sa compagne. Pour faire disparaître la mélancolie du cœur de la jeune fille, il l’abreuva de longues caresses avant de la faire complètement chavirer dans l’ivresse de ses sens.

Épuisée, elle s’assoupit dès qu’il la lâcha, mais lui ne trouva pas le sommeil, ne pouvant détourner ses pensées de la certitude de devoir un jour lui briser le cœur.

Il se saisit d’un calepin qui traînait sur le bureau et y griffonna un mot d’excuses avec une promesse de revenir bientôt, puis, après avoir effleuré des lèvres le front de la jeune endormie, il se rhabilla et quitta le petit appartement.

Flavia se réveilla fort tard, comme à l’accoutumée, et se vit seule.

Cela ne l’étonnait nullement, elle n’en attendait pas moins après la mise au point du nervi la nuit précédente. Il fallait simplement qu’elle ravale sa déconvenue.

Cela devenait une routine pour elle, de concevoir des espoirs qui étaient immédiatement déçus, et heureusement, elle commençait à en être blasée.

Elle eut recours à son expédient habituel et se plongea dans les révisions des sujets qui seraient abordés au prochain semestre. Il lui fallait éviter les poèmes de Catulle, Ovide et les Elegiaques, la littérature latine étant heureusement assez avare en histoires d’amour. Il lui suffisait d’une page de Varron pour complètement oublier ses soucis, engloutie dans les sinuosités de la langue morte.

Mais un flot de pensées l’assaillit à nouveau sous la douche. Devait-elle prendre ce qu’il lui offrait ? Simplement profiter des moments passés avec lui sans essayer de se projeter dans autre chose ?

Après tout, c’était le choix de nombre de jeunes de son âge, qui souhaitaient des relations sans complication, basées sur le plaisir physique, enfin, c’était l’avis de Chiara, car elle avait peu de points de référence.

A bien y réfléchir d’ailleurs, c’était le choix le plus raisonnable, car quel avenir pourrait-elle avoir avec un homme de son âge, vivant dangereusement comme il le faisait ?

Elle se sécha rapidement et se jeta sur son téléphone. Elle ne pouvait tout révéler à Chiara, mais elle pourrait solliciter son conseil en travestissant un peu la vérité.

— Flavia, ça fait un bail, j’allais venir aux nouvelles ! s’écria une voix excitée.

Puis, sans lui laisser le temps de répondre, elle enchaîna.

— Tu ne devineras jamais ce qui m’arrive ? Tu te souviens de Vittorio ? Eh bien, je l’ai revu et depuis, c’est l’amour fou !

— Je suis vraiment ravie de l’entendre…Raconte-moi, je suis tout ouïe.

Mais, égoïstement, à ce moment-là, alors qu’elle avait besoin de s’épancher elle-même, elle fut légèrement contrariée de ne pas pouvoir le faire.

— C’est complètement différent cette fois, figure-toi que nous ne l’avons même pas fait, tellement nous étions occupés à discuter de tout et de rien. Il m’a emmenée boire un cicchetto à Mergellina, on s’est promenés sous les étoiles, c’était tellement romantique…

Tu sais, il n’a rien tenté du tout, c’est un vrai gentleman. C’était tellement rafraîchissant de tomber sur quelqu’un comme ça, une vraie pépite. Son père est magistrat, c’est un ami de Luigi de Magistris, tu te rends compte ? Ça doit être quelqu’un de bien… Enfin, je suis aux anges… Et de ton côté, quoi de neuf ?

Comment lui avouer à ce moment qu’elle avait accepté d’entretenir une relation purement sexuelle avec l’homme de main de Malaspina ? La belle histoire de Chiara contrastait tellement avec sa propre expérience, qu’il lui semblait ridicule d’étaler sa situation, qui lui parut terriblement glauque.

— J’ai démissionné de la Tavola Marmoreo, et j’ai été postuler à la bibliothèque di Girolamini. Je pense que j’aurai bientôt la réponse, répondit-elle pour changer de sujet de discussion.

— Mais tu as démissionné sans être certaine d’être prise là-bas ? Enfin, je comprends ton besoin de quitter ce nid à mafieux, au moins tu seras certaine de ne plus jamais rencontrer ces odieux personnages. Si tu as un problème, tu sais que tu peux venir habiter chez moi quand tu veux.

— Mais ton nouveau copain ?

— Oh, nous sommes tout le temps chez lui, c’est tellement sympa…En plus, j’aimerais vraiment que tu le rencontres, tu me diras ce que tu en penses… Enfin, c’est sûr que tu l’aimeras, tellement il correspond à l’homme idéal !

— Je n’en doute pas, Chiara. J’ai aussi hâte de le rencontrer.

Elle coupa court à la conversation en assurant à son amie qu’elles organiseraient bientôt quelque chose avec Vittorio.

Quelle ironie du sort ! Son amie, qui d’ordinaire multipliait les rencontres, préférant des relations légères et sans contraintes, se liait avec le fils d’un membre du parti des juges, une organisation très active dans la lutte anti-mafia.

Oh, elle avait une totale confiance en son amie, sachant qu’elle garderait son secret envers et contre tout, mais il lui semblait que le destin s’acharnait à les séparer…

Puisqu’elle devait faire face seule à la situation, il fallait cesser de se laisser porter par le courant et prendre les choses en main courageusement.

Elle choisit dans la penderie une jupe crayon et un chemisier blanc, compléta sa tenue avec des ballerines d’Orsay, puis noua ses cheveux en chignon bas avant de filer d’un pas décidé à la bibliothèque.

Elle était consciente que ses vêtements étaient assez mal assortis mais elle considérait qu’ils étaient assez corrects pour se présenter à un entretien d’embauche.

Personne ne l’avait contactée depuis le dépôt du curriculum, mais s’il fallait forcer le destin en enfonçant les portes, elle le ferait.

Elle demanda donc à parler à un responsable à l’accueil. La réceptionniste n’était manifestement pas habituée à des manœuvres aussi directes, et se laissa facilement convaincre d’appeler quelqu’un.

Au bout de quelques minutes, un homme aux cheveux poivre et sel, vêtu d’une chemisette et d’un pantalon chino, vint la chercher à la réception.

Mise en confiance par son apparence affable, presque inoffensive, Flavia s’inclina et présenta en quelques mots le but de sa visite.

Visiblement impressionné par la démarche, il l’invita aussitôt à le suivre dans un vaste bureau, meublé très simplement, mais encombré de cartons presque jusqu’au plafond.

L’homme chercha la lettre de Flavia dans une pile de documents remisée sur une commode.

— Ainsi, vous vous présentez pour le poste d’assistant aux archives ? Je vois que vous étiez étudiante l’année dernière en première année de Master de lettres classiques, vous vous êtes arrêtée cette année ?

— Ma mère est tombée malade, et j’ai dû surseoir à mes études pour m’en occuper, mais je reprends le Master en septembre.

— Est-ce que vous connaissez le fonctionnement d’une bibliothèque ?

— Je fréquente beaucoup la vôtre car j’aime venir y étudier, et je me suis familiarisée avec l’organisation des fonds d’archives et de documents pour l’élaboration de mon mémoire l’année passée.

— Vous savez, nous travaillons en effectif réduit, il va falloir se montrer polyvalent…

— J’ai exercé de nombreux métiers cette année, et je me suis adaptée. Je ferai tout ce que vous me demanderez de faire. J’aime apprendre de toute façon.

L’homme réfléchit un instant, puis lui adressant un sourire chaleureux, il lui tendit la main.

— Je crois qu’on ne pourra pas trouver plus motivé, n’est-ce pas ? Quand pouvez-vous commencer ?

Flavia, ravie de cette première victoire, lui indiqua la date de la fin de son préavis au restaurant, et après s’être confondue en remerciements, sortit en se contraignant à ne pas sauter de joie.

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