Chapitre 26 : Nuit surprenante (3e partie)

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Rodric :

 L'entendre me dire ça me fit frissonner et ma queue tressauta. Je la fixai droit dans les yeux tout en me plaçant tranquillement au dessus d'elle. J'avais l'intention de prendre tout mon temps pour ne pas décharger trop vite. J'étais encore un peu grisé par l'alcool mais j'avais repris mes esprits. Je comptais bien la posséder en toute conscience, en commençant par ses lèvres que je vins cueillir dans un baiser passionné tandis que je faisais glisser mon gland sensible contre son intimité.

 Elle était toute mouillée, bien glissante et brûlante, il ne tenait qu'à moi de m'enfoncer en elle. Je ne le fis pas de suite, investissant d'abord sa bouche de ma langue dans un ballet sensuel. Je la sentais onduler sous moi, essayant de provoquer la pénétration de mon pieu dans sa chatte. C'était délicieux de la sentir se frotter comme ça, beaucoup trop excitant ! Je ne résistai plus et m'enfonçai en elle d'un seul coup de rein qui lui arracha un cri de plaisir.

 Que c'était bon d'être planté en elle, de la sentir brûlante et palpitante tout autour de moi ! Avec une lenteur calculée, je commençai à coulisser, m'éloignant progressivement d'elle pour mieux y replonger. Je sentais ses seins pressés contre ma poitrine et ses mains agrippées à mes fesses et à mon dos tandis qu'elle essayait d'influencer le rythme, en vain.

 Entre deux baisers je lui soufflai d'une voix rauque tout en augmentant progressivement la cadence de mes mouvements :

– Tu es à moi et ton plaisir m'appartient !
– Oui! Oui! Oui! Couina-t-elle à chaque nouveau coup de boutoir, je suis à toi, rien qu'à toi!

 Je sentais cette montée de sève caractéristique qui précédait ma jouissance, ça grimpait brûlant le long de ma tige, je n'allais plus tenir longtemps. Je voulais qu'elle parte avec moi, j'accélèrai encore le mouvement, l'amplifiant pour m'enfoncer en elle toujours plus fort, toujours plus profond.

 Elle avait enroulé ses jambes autour ma taille et s'agrippait désormais à mes épaules en gémissant dans mon cou. Sa chatte commença à se resserrer autour de ma queue m'annonçant l'imminence de son orgasme. Je tins alors juste ce qu'il fallait pour la faire décoller avant de m'abandonner à ma propre jouissance, m'enfonçant une dernière fois en elle dans une explosion de plaisir brut. Putain que c'était bon!

 Essoufflés par notre effort, le coeur battant, nous restâmes emmêlés sur l'herbe douce, nous laissant glisser dans le sommeil, tandis que l'amulette de Gaëllianne formait un cocon protecteur autour de nous.

Gaëlliane :

 Je fus réveillée par des chants d'oiseaux et la caresse du soleil sur mes paupières closes. Je sentais contre moi la chaleur de la peau de Rodric et chacune de mes inspirations me confirmaient que c'était bien lui et personne d'autre. Mon coeur se gonfla de bonheur : il voulait toujours de moi, je ne l'avais pas complètement perdu.

 La pensée suivante me ramena à la réalité : Mélusine risquait de se réveiller seule et angoissée. Je déposai un baiser papillon sur les lèvres de mon homme encore profondément endormi, m'enveloppai d'une serviette, le couvrant de la deuxième avant de me hâter vers le chariot. Je me sentais un peu coupable de l'abandonner ainsi, vulnérable mais je devais veiller au bien-être de notre fille... J'espérais néanmoins pouvoir revenir auprès de lui avant qu'il ne se réveille.

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