Chapitre 26 : Nuit surprenante (2e partie)

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Rodric :

 La peau de Gaëlliane brillait sous la lune lui donnant l'allure d'une naïade. Mes yeux s'attardèrent sur chaque détails de son corps : ses cheveux blonds mouillés lui collaient au visage, ses épaules apparaissaient douces, ses lourds seins ronds avaient les tétons dressés et plissés par le froid et entre les deux descendait son nouveau pendentif en forme de trèfle à quatre feuilles taillé dans une pierre sombre et irisée… Sa taille s'était beaucoup affinée en un mois, son petit ventre doux était délicatement souligné par sa fine toison bouclée et ses cuisses étaient plus fuselées que jamais après tant d'heures passées à cheval, ses mollets avaient l'air plus galbés aussi.

 Elle s'accroupit devant moi pour se laver à son tour. Je n'avais plus froid du tout, le breuvage du Sorceleur était efficace et elle était si belle, si désirable. Ma bouche s'assècha quand j'entrevis, entre ses cuisses ouvertes, sa petite chatte que je savais accueillante. Ma queue, qui avait commencé à se dresser dès que je l'avais vu m'attendre au chariot, se gonfla de plus belle devant ce spectacle. Je repris mes esprits pour lui proposer de la laver.

 Le sourire qu'elle m'offrit en réponse à ma proposition me chavira le coeur. Je savais qu'elle profitait pleinement de la vue de mon désir pour elle, son regard s'attarda sur ma queue dressée et je la vis passer une langue gourmande sur ses lèvres. Mon corps y répondit par un délicieux spasme assorti d'une petite perle de liquide au sommet. Il fallait que je me ressaisisse si je voulais en profiter un minimum de temps. J'étais bien trop excité et je ne voulais pas jouir trop vite, pas sans l'avoir amenée, elle, à son plaisir.

 Je tendis la main pour qu'elle me donne le pain de savon. J'étais déterminé à effacer toutes traces de ses amants sur sa peau pour mieux me réapproprier son corps. Elle me laissa la guider pour s'allonger, frissonnante, dans le courant froid afin de mouiller ses cheveux. Elle s'agenouilla ensuite dans l'eau dos à moi tandis que je faisais mousser le savon pour lui masser longuement le cuir chevelu. Elle gémissait déjà sous ce traitement ! Je lui savonnai alors le dos, insistant sur ses zones de tension habituelles. Elle me donna l'impression de ronronner.

 Mon excitation ne faisait que de croître. J'adorais sentir sa peau lisse sous mes doigts. J'avais envie de la prendre, de glisser ma queue tendue comme un arc dans sa petite chatte que j'imaginais brûlante. Je me réfreinais, me contentant de glisser mes mains sur ses fesses aussi rondes que fermes, glissant mes doigts dans le sillon les séparant avant de plaquer son dos contre moi pour venir prendre soin de ses seins.

 Elle gémissait de plus en plus, offerte, alanguie. Elle me laissait explorer tout son corps, écartant les genoux pour m'indiquer la voie de son désir. Pour l'heure c'était ses seins qui m'intéressaient : je les avais copieusement couverts de mousse et j'étais en train de les faire rouler dans mes paumes, en appréciant leur douceur, leur moelleux. Je vins titiller délicatement ses tétons dressés avant de les étirer plus fortement, lui arrachant un petit cri de plaisir et de douleur mêlées.

Gaëlliane :

 Je n'avais pas froid malgré l'eau glacée. J'en remerciai mentalement Geralt et son élixir. Rodric était en train de me rendre folle ! Je sentais sa verge brûlante contre mes fesses et la délicieuse torture de ses mains sur mes seins. J'avais écarté les genoux malgré les petits cailloux qui me rentraient dans les tibias. Je voulais qu'il me caresse plus intimement, mon corps s'arcquait de désir contre le sien, me crispant délicieusement le bas ventre dans des spasmes de plaisir anticipé. J'étais dégoulinante, je n'en pouvais plus !

 Il prit cependant son temps, venant savonner mon ventre, puis mes cuisses... Je haletais et gémissais sans retenue, la tête basculée en arrière. Sa joue rugueuse essuya de la mousse dans mon cou. Je sentis alors ses lèvres brûlante tandis qu'il venait me mordre en douceur, me faisant frissonner et arquer de plus belle. Enfin sa main glissa entre mes cuisses, me provoquant une décharge de plaisir.

– Tu es à moi !

 Sa voix rauque dans mon oreille associée à la sensation de ses doigts qui glissaient sur mes lèvres intimes m'amena au bord de la jouissance. Je perdais pieds. Son pouce écrasa alors délicieusement mon bourgeon sensible tandis que plusieurs de ses doigts me pénétrèrent subitement dans un mouvement vibratoire puissant. Il savait exactement quels points titiller faisant exploser mon orgasme. Je sentais les décharges de plaisir irradier depuis mon clito jusqu'à mon antre dans des contractions intenses autour de ses doigts, chacune plus violente que la précédente. Je ne pus m'empêcher de crier dans la nuit. Cette jouissance dura longtemps, dans une intensité augmentée par l'amour que je ressentais pour mon partenaire.


 Mon amulette se mit à briller, nous nimbant tous deux de sa lumière chaude et dorée, éloignant ainsi le froid qui nous menaçait à nouveau, l'effet de l'élixir du dragon commençant à s'estomper. Rodric m'adressa un regard surpris par ce phénomène mais je le rassurai d'un sourire. Il m'aida à me rincer et nous sortîmes de l'eau, toujours enveloppés de la lumière magique. Nous nous séchâmes mutuellement avant de nous étendre sur l'herbe épaisse et douce. J'attirai mon mari, toujours au garde-à-vous, vers moi pour qu'il puisse lui aussi prendre son plaisir.

– Je suis à toi… lui soufflai-je, prends moi toute entière…

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