Chapitre 17 : Le même jour du côté de Rodric (5e partie)

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 Elle me sourit et me surprit en s'agenouillant à mes pieds pour dénouer le ceinturon retenant mes braies. J'étais presque embarrassé du peu de réaction de mon corps face à cette situation. Je craignis un instant de la vexer quand elle se rendrait compte que je n'étais pas franchement dans une dynamique copulatoire. Loin de se laisser décontenancer, la demoiselle acheva de me dénuder et entrepris de me faire bander, saisissant délicatement ma queue au repos pour l'accueillir dans sa bouche chaude et délicieusement humide.

 En un instant elle parvint à capter toute mon attention, me sortant de mes ruminations pour me précipiter dans l'instant présent. Elle me suçait avec expertise, laissant sa langue habile caresser toute la surface de mon sexe qui commença à grossir sous ce délicieux traitement. Je sentais le sang affluer de plus en plus et le plaisir augmenter en conséquence. Quand elle jugea mon érection satisfaisante, la belle me prit par la main pour me désigner sa couche. Je m'y allongeai docilement.

 Une part de moi continuait de lutter contre la situation mais une autre m'invitait à profiter. Gaëlliane et le Sorceleur traversèrent à nouveau mes pensées. Oui j'allais profiter. D'une part parce que je n'avais pas le choix et d'autre part pour évacuer mes émotions négatives. Je recentrai mon attention sur Taänië qui, accroupie sur moi, était en train de se caresser sur mon membre viril avant de s'empaler lentement dessus. La sensation de son fourreau brûlant enserrant ma queue me fit gémir de plaisir. Je vis le visage de mon amante s'illuminer d'un sourire. Elle s'empara de mes mains pour les placer d'autorité sur ses petit seins fermes. J'entrepris alors de les caresser délicatement, les faisant rouler sous mes paume dans un mouvement circulaire, sentant ses tétons dressés me caresser agréablement. Elle me montra son appréciation en entamant de lents va-et-vient sur mon mât. La sensation était délicieuse. Si elle se mettait à accélérer je n'allais pas tenir longtemps.

 J'observai son visage. Elle me dévorait des yeux avec un sourire aux lèvres. Sa bouche laissait échapper de petits soupirs à chaque fois qu'elle m'emprisonnait au plus profond de son antre. Son sexe commençait à palpiter autour du mien et inconsciemment je sentais mon bassin entrer en mouvement, venant à la rencontre du sien pour accélérer la réunion de nos deux corps dans le plaisir. Son orgasme me comprima si voluptueusement que je jouis en elle dans un râle de plaisir. La belle me quitta, l'instant d'après, enfilant sa robe. Elle m'embrassa sur la joue et me tendit mes vêtements. Le message était clair : Merci et aurevoir.

 Je n'avais plus qu'à rentrer chez-moi, c'est-à-dire au chariot aménagé, en attendant que Mélusine pense à me rendre visite entre deux parties de cache-cache avec les petites dryades. Repensant à ce que je venais de vivre, j'en arrivai à la conclusion que l'expérience n'était pas désagréable en soi et qu'il ne tenait qu'à moi d'en profiter vraiment. Pour cela il fallait que j'accepte de laisser Gaëlliane en retrait dans mes pensées tant qu'elle ne nous aurait pas rejoints. En attendant, je me donnais comme mot d'ordre Carpe Diem, avec la farouche intention de profiter de ce que ces demoiselles auraient à m'offrir en échange de mes gamètes.



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