Chapitre 9 : La Bonne Rencontre (2e partie)

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 Il ouvrit un oeil un bref instant, m'offrit un sourire et attendit avec un soupir d'aise. J'enduis généreusement le gant de savon puis décidai de commencer par ses pieds, les massant longuement, alternant entre le gant de crin rugueux et mes mains douces. Je ne pu résister à l'envie de glisser ma langue gourmande entre ses orteils, les suçant un à un. Il gémit sous ce traitement. Je remontai à présent le long de ses chevilles et de ses mollets, les frottant en douceur avec le gant. Arrivée aux genoux, je retrouvai la suture dont je ne m'étais pas encore occupée. Je décidai de la nettoyer en douceur, insistant avec le gant sur le pourtour et préférant mes main sur cette zone encore sensible. Pour cela, j'avais glissé mes genoux sous les fesses fermes et musclées de Geralt afin que ses cuisses et son bassin sortent de l'eau.

– Je t'enleverai ces fils quand j'aurai fini de te savonner si cela te convient, lui proposai-je en glissant mon doigt le long de la suture depuis le genou jusqu'au creux de l'aine.

 Il se contenta d'un hochement de tête tranquille tandis que son sexe commençait à prendre du volume. Je le regardai un instant avec gourmandise avant de le laisser glisser à nouveau dans l'eau parfumée. Je me mis à califourchon sur lui pour lui laver le peu de peau qui restait encore hors de l'eau depuis ses pectoraux jusqu'à ses mains. Je sentais son sexe frotter délicieusement contre le mien. J'avais envie de m'empaler sur lui. Je saisis une de ses mains pour la poser sur mon sein après avoir porté ses doigts à mes lèvres. Je sentais son bassin onduler sous moi. Il ouvrit les yeux alors que j'étais en train de me mordre les lèvres, harponnée par un élan de désir et de plaisir anticipé.

– Tu as l'art de me rendre fou, dit il d'une voix rauque tandis que ses mains commençaient à explorer délicieusement mon corps, finissons de nous savonner et je prendrai le temps de m'occuper de toi comme il se doit.

 Il me chipa le gant de crin et commença à me savonner vigoureusement les épaules et les seins, me laissant la peau rougie et sensible. Je lui tournai le dos afin qu'il puisse le frotter également, c'était si bon. Je me levai pour le laisser me savonner de la même façon mes fesses et mes cuisses. Comme j'étais toujours à califourchon sur lui, le ciseau de mes jambes était ouvert, lui laissant le champ libre. Je laissai échapper un petit cri de plaisir quand je sentis le gant rugueux me frotter sans ménagement l'entrejambe et le sillon de mes fesses. Cela me laissa une sensation délicieusement cuisante, augmentant mon excitation et mon désir. Ses doigts caressèrent mes nymphes dégoulinantes et je me tendis en gémissant sous cette caresse exquise.

– Là c'est toi qui me rend folle! Allez, lève-toi que je puisse faire ton dos!

 Je fis le pas de côté lui permettant de se mettre debout. Dieux qu'il était grand ! J'aurais presque pu le prendre en bouche sans même me baisser !

– Finalement agenouille-toi, ce sera plus pratique pour moi.

 Il obtempéra et je m'appliquai à savonner son dos musculeux, observant du bout des doigts le chemin de ses cicatrices impressionnantes. Tout en cet homme montrait de la puissance et de la détermination à survivre à tout. Je repensai à ce qu'il m'avait raconté, à tout ce qu'il avait affronté et pourtant il était toujours là, pareillement résistant et résilient. Il finit par s'impatienter, me saisissant le poignet pour me ramener face à lui. Il eut alors tout le loisir d'enfouir son visage entre mes seins confortables, me les taquinant des mains, des lèvres et de la langue. Je basculai la tête en arrière, savourant les sensations. Il se réfréna et m'invita :

– Allonge-toi dans l'eau pour mouiller tes cheveux, je vais te les laver.

 Ses doigts sur mon cuir chevelu me faisaient frissonner. Il me semblait que par son massage il arrivait à faire résonner tout le reste de mon corps où la crispation du désir se faisait presque douloureuse. Je me rinçai et lui offrit le même traitement, prenant plaisir à faire retrouver sa blancheur originelle à sa chevelure ternie par la poussière de la route. Il me surprit en me soulevant soudainement pour m'asseoir sur le bord de la baignoire :

– Tends-moi tes pieds.

 Je lui tendis le premier qu'il savonna consciencieusement avant de remonter le long du mollet puis de m'effleurer jusqu'en haut de la cuisse. J'ouvris plus grand dans une invitation muette. Il me laissa frustrée, reportant son attention sur l'autre pied avant de reproduire le même chemin vers mon sexe offert. Ma peau s'était couverte de chair de poule, j'avais un peu froid ainsi hors de l'eau mais pour rien au monde je n'aurais stoppé ce qui était en train de se jouer. Il me laissa en suspens ce qui me sembla durer une éternité, se repaissant de la vue de mon corps frissonnant.

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