CHAPITRE 4 - La découverte du gite

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Le gite était bel et bien abandonné, et ce depuis plusieurs décennies probablement, seuls quelques randonneurs avaient dû y séjourner de temps à autre.

Le terrain autour de la maison était une vaste prairie plane plantée de quelques grands arbres. Le bâtiment principal, assez grand, était dans le style des gites de montagne de la région. Les murs étaient en pierre, le toit en pente et les fenêtres étroites. Il y avait aussi un peu plus loin derrière la masure, une maisonnette identique à la première mais avec des dimensions beaucoup plus modestes. A droite du terrain, il y avait une grange, des bâtiments annexes et un puits.

La lourde porte en bois du gite était fermée à double tour, mais nous avons vite trouvé une clef cachée sous une pierre près de l’entrée.

Dès notre entrée dans les lieux nous comprîmes très vite que le choix de ce gite était judicieux. La pièce principale était spacieuse. Le mur du fond était habillé par une très grande cheminée et de chaque côté une armoire en bois. Au centre de la pièce trônait une longue table, deux bancs et deux fauteuils à chaque bout.

A gauche de la pièce principale, une cuisine ouverte équipée d’un évier en pierre et de rayonnages en bois, une petite pièce séparée semblait faire office de réserve, elle avait elle aussi des étagères en bois le long des murs.

A l’extrémité droite du mur de la cheminée, il y avait une porte en bois. Elle donnait sur un étroit couloir qui longeait l’arrière de la cheminée. Quatre portes s’alignaient le long du mur droit du couloir. La première porte était celle d’une salle de bain avec toilettes, lavabo et bac à douche. Les trois pièces suivantes étaient des chambres. La première avait un lit deux places et des étagères en bois. Les deux chambres suivantes étaient identiques avec deux lits superposés un de chaque côté et des étagères sur le mur du fond.

C’était parfait, nous avions tout l’espace dont nous avions besoin avec un confort inespéré. Nous étions tous fous de joie, tout en sachant très bien que les problèmes de survie ne manqueraient pas, mais nous avions au moins un toit.

Nous avons poursuivi notre visite par la maisonnette située derrière la bâtisse principale, on avait trouvé la clef sur le manteau de la cheminée. Elle était identique à la première, mais la pièce principale était beaucoup plus petite. Elle avait aussi une étroite cuisine ouverte avec un cellier et avait deux portes donnant derrière le mur de la cheminée. La porte à droite ouvrait sur une salle de bain et toilettes, celle de gauche sur une chambre équipée d’un lit deux places. Cette maisonnette serait parfaite pour Diégo et moi.

La grange n’était pas fermée à clef, elle était imposante, elle regorgeait de divers matériels. Nous pourrons plus tard en faire l’inventaire. Dans l’immédiat, on pouvait largement y garer le minibus.

Notre première visite se termina par le puits. Il était équipé d’une chaine et d’un seau, il n’était pas à sec. Nous avons puisé de l’eau, elle semblait claire.

La matinée s’achevait. Je sortais le repas préparé la veille. Nous mangions tous de bon appétit.

L’après-midi serait consacrée à décharger le minibus, à chercher du bois pour la cheminée et à installer les lits pour notre première nuit.

Les enfants pouvaient enfin courir dans la prairie et sans masque. Ils jouèrent ainsi tout l’après-midi au foot, au badminton. Ils profitèrent au maximum de la nature et de la liberté d’être enfin au grand air.

Lola déchargeait le stock de provisions qu’elle rangeait dans le cellier. Je préparais les lits pour chacun. Le lit double pour Julio et Lola, Diego et moi une chambre avec lits superposés et les trois enfants dans la dernière chambre. Je laissais les sacs de voyage de chacun dans leur chambre respective.

Nous allions, le temps d’être mieux installés, vivre et dormir tous les sept dans le gite principal.

Diégo avait trouvé des bûches près de la cheminée et avait ramassé du petit bois près de la grange. Il alluma le feu, la cheminée avait un bon tirage et n’enfumait pas la pièce.

Julio vidait le minibus, du moins ce qui nous était nécessaire pour démarrer notre aventure. Il alla le garer dans la grange qu’il referma avec la chaine et le cadenas déjà utilisés pour la remise en ville.

Notre première soirée au gite, le repas nous sembla être un délice, j’ai réchauffé les plats sur les braises. La soirée tirait à sa fin, tous regroupés autour de cheminée on pouvait enfin se détendre un peu, mais la fatigue commençait à se faire sentir. Chacun regagna son lit pour un repos bien mérité.

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