Chapitre 2: Une étrange rencontre

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Le petit truc-muche était déjà loin, et la question se perdit dans le vent (du Nord ! Enfin, il faut préciser quoi ! D'ailleurs, ça me rappelle mes vacances à la mer du mois dernier...). Le périple continuait donc, mais cette fois, pour une bonne raison (car il faut l'avouer, Rosie était partie sur un coup de tête). Arrête de m'interrompre pour rien, s'il te plaît (Tiens donc, que fait cette phrase en plein milieu de l’œuvre. Je vais devoir en référer au maître scribe !). C'est à toi que je parle imbécile (Décidément, on ne peut même plus appeler ça une coquille. Je me demande comment cela a pu arriver...)! Mais tu vas la fermer, oui ? (Aaaah ! Je viens de comprendre ! Ce doit être le verre d'alcool de trop que j'ai bu hier soir... Car figurez vous, que je suis un grand amateur et testeur. Cela vous en bouche un coin, n'est-ce pas ? Tout le monde me demande ! Je suis surnommé le palais divin ! Et d'ailleurs... (Ta gueule !) Hein ? Une parenthèse en plein dans ma parenthèse de parenthèseur en chef ! comment diable est-ce possible ?!? (J'aimerais beaucoup continuer l'histoire, vois-tu, sans que tu nous fasses tes commentaires à la noix sur l'orientation du vent ! Merci !) Aaaaaah ! Vous êtes le maître scribe, et vous vous rebellez car depuis le début, vous avez toujours rêvé de prendre ma place, hein ? Avouez-le ! (Décidément, vous êtes irrécupérable...) Mon...monsieur l'auteur ! (lui aussi se met à bégayer, il pourrait être ami avec le manitou) Non, ne faites pas ça ! (il inspire la pitié, là...) (Vous êtes viré. Le nouveau parenthèseur en chef a déjà commencé son travail. Voyez par vous-même.) Noooooooooooon !!! (fin de la parenthèse, au revoir prédécesseur minable !))

Bref ! Nous en étions à:

Le périple continuait donc, mais cette fois, pour une bonne raison. Rosie Schwartz avait fait la promesse à sa mère de toujours arriver à l'heure de leur rendez-vous, et en plus, ces derniers temps, sa maman adorée avait attrapé une maladie incurable. Elle avait consulté plusieurs médecins, mais tout le monde lui avait donné des pronostics sur la date probable de son décès. Et comme elle était triste, elle faisait une collection de louveteaux, dont elle prenait soin, une fois empaillés et accrochés au mur (oui, car la mère était taxidermiste). Alors vous comprenez bien qu'en ce moment même, tout ce qu'avait le truc-muche de la forêt rouge en tête, c'était d'aller sauver sa mère. Mais dans ce cas-là, pourquoi se trompe-t-elle de chemin ?!? Elle revient chez sa grand-mère là ! Ah ! Mais attendez ! Oui, c'est vrai ! Elle n'avait pas emporté le dernier petit louveteau en partant chez le manitou, car elle avait pensé qu'elle serait revenue à temps. Dans ce cas, encourageons-la ! Cours Rosie, cours !(Euh... Monsieur le scribe...(Quoi donc ?) On nous demande des droits d'auteur.) (Combien c'est ? 100 000 dollars ? Bof, vous verrez ça avec l'auteur. Il s'est absenté pour l'instant, mais il reviendra sûrement à la fin de l'histoire pour vérifier que tout se passe bien. Vous savez, moi, je ne fais qu'écrire ce qu'il m'a demandé d'écrire...

Revenons-en à nos moutons ! Ah ben bravo, pendant que je m'efforçais de vous convaincre de nous lâcher la grappe, notre héroïne a eu le temps de faire une étrange rencontre ! Où est mon stylo ? Ah, voilà !)

Dans sa course effrénée, Rosie Schwartz ne remarqua même pas la chose qui se dressait sur sa route, et se cogna le pied dessus dans un "bonk" assourdissant, avant de s'étaler de tout son long sur le sol de la forêt.

"Aïe ! cria-t-elle (car elle s'était fait atrocement mal)

- Quoi, aïe ?" lui répondit-on.

Le petit truc-muche releva la tête, mais ne vit personne.

"Ici !" cria la voix, très proche.

Alors, Rosie baissa le regard vers les racines des arbres, et c'est là qu'elle tomba nez-à-nez avec un... pot de beurre. Et qui plus est, un pot de beurre qui lui criait dessus. Elle s'accroupit donc pour se mettre à la hauteur de son interlocuteur, et elle lui demanda:

"Qui es-tu petit pot de beurre ? Et surtout, que fais-tu là, loin de ta table de petit-déjeuner ?

- Eh ! Un peu de respect quand tu me parles jeune fille ! Tu as devant toi le plus petit des grands pots de beurre, mais aussi le plus grand des petits pots de beurre ! Je suis Ripopottybibeubalbeury ! Mais tu peux aussi m'appeler Potty.

- D'accord Potty, mais là tu vois, je n'ai pas le temps de discuter avec toi. Tu m'excuseras, mais je dois repartir au plus vite.

- Non, c'est toi qui m'excuseras ! Parce que de une, tu n'es pas très polie et tu ne m'as pas dit ton nom, et de deux, parce que par là où tu vas, c'est mon territoire ! Je ne laisse personne entrer, et ce chemin que je protège avec ferveur en est la seule voie d'accès !

- Bon d'accord, je veux bien te dire mon nom, mais d'abord tu dois me laisser passer !

- C'est non. Je veux juste savoir ton nom. Pour le reste, je ne peux pas te laisser aller dans cette direction.

- Donc si je comprends bien, tu veux que je te donne mon prénom, et moi, je n'ai rien en échange.

- Exactement. Je t'ai déjà donné le mien, alors ce serait tout à fait normal que tu me divulgues le tien, non ?

- Et qu'est-ce qui se passe si je décide que ce marché n'a aucun sens et que je veux juste emprunter ce chemin ?

- Dans ce cas, tu me verras obligé de t'en empêcher.

- Et comment comptes-tu t'y prendre ?

- J'ai pratiqué les arts-martiaux des petits pots de beurre pendant un siècle entier.

- Et ça te fait quel âge ?

- Je vais sur mes 11 ans. Mais les petits pots de beurre vivent moins longtemps que les truc-muche. Je suis un des plus vieux de mon espèce.

- Je m'en fiche. Quand est-ce que tu comptes t'écarter du passage ?

- Je m'écarterai du passage quand je me dépetitpotdebeurreriserai.

- Et quand te dépetitpotdebeurreriseras-tu ?

- Je me dépetitpotdebeurreriserai lorsque tous les petits pots de beurre se dépetitpotdebeurreriseront ! À toi de voir si tu te sens capable d'attendre jusque là.

- Bon allez, pousse toi ! Ce n'est pas drôle ! Je prends tout le temps ce chemin pour revenir chez ma grand-mère, alors ce ne sera pas l'apocalypse si je l'emprunte à nouveau !

- Tout le temps, dis-tu ? C'est impossible, je suis là tous les jours pour justement éviter que cela n'arrive.

- Mais alors... ça voudrait dire que je me suis perdue ?

- On dirait bien. Désolé pour toi, euh... comment tu t’appelles déjà ?

- Rosie...

- Haha ! J'ai enfin réussi à te faire dire ton prénom ! Bien fait pour toi ! Mais ? Tu pleures ?

- Je suis perdue...

- Mais pleure pas ! Raaaah ! Mais qu'est-ce que j'ai fait à la fin ! Je déteste quand les petites filles se mettent à pleurer comme ça ! (Vous trouverez peut-être, par la suite, le comportement de Potty quelque peu inhumain, mais je vous ferai remarquer qu'il s'agit d'un petit pot de beurre)

- Tu ne comprends pas, je suis perdue...

- Et alors ? Retrouve ton chemin dans ce cas ! Quoiqu'il arrive, je ne te laisserai pas passer !

- Mais nous sommes dans la forêt rouge ! Quiconque s'y perd ne retrouvera jamais son chemin, c'est bien connu !

- Ben moi, j'connais pas.

- Je suis perdue...

- Mais arrête de pleurer, non ? C'est insupportable ! Tu me fais vraiment pitié, où est passée ta combativité de tout à l'heure ?

- Laisse-moi tranquille, sale méchant !

- Ça, c'est puéril.

- M'en fiche ! Et puis tu sais quoi, tu vas m'aider à retrouver mon chemin !

- Et pourquoi ?

- Parce que sinon, je te bouffe !

- Gnaaaaaaaaah ! Lâche-moi, lâche-moi !

- Alors ?

- Non.

- Ok.

- Gnaaaah !!! Ne me dévisse pas !!! Ne me dévisse pas, je t'en implore !!!

- Et où est passé ton siècle d'arts martiaux des petits pots de beurre de tout à l'heure ?

- D'accord, d'accord, je vais t'aider... Mais d'abord, repose-moi !

- Pas question, tu pourrais t'enfuir !

- Garce !

- Chut...

- Pffff...

- Bon, allez ! Maintenant dis-moi comment rentrer chez moi !

- Ben... Y a bien une solution, mais...

- Mais quoi ? Tu veux que je te bouffe ?

- Non ! Non, non !

- Alors dis !

- Ok, mais il faut que je te montre le chemin, alors fais-moi redescendre.

- Non, tu peux très bien m'indiquer le chemin d'ici.

- Pfffff..."

Et le périple continua...

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