Amoureuse sinistrée

2 minutes de lecture

"Les rencontres dans la vie sont comme le vent. Certaines vous effleurent juste la peau, d'autres vous renversent."


Tu sais, je ne vais pas bien en ce moment. Les autres pensent que je manque de toi. Et peut être qu'ils n'ont pas si tort. Je ne sais pas ce qui m'arrive, tout peut aller parfaitement bien et sans que rien ne prévienne, je sens un poids dans ma poitrine, et me voilà en train de chercher l'air. Je manque d'air, et je me noie. Je me noie dans mon chagrin, dans la musique, et dans mes larmes. Et toi tu n'es plus là.

Tu sais, quand rien ne va comme ça, j'ai cette musique qui passe en boucle. Et je m'enferme dans un monde, prisonnière d'une simple paire d'écouteurs. Et toi tu n'es plus là.

Tu n'es pas juste arrivée comme une faible brise. Non, tu n'as pas fait qu'effleurer ma peau. Je suis une sinistrée. Rien n'aurait pu prévenir de l'impact que tu aurais dans ma vie. Tu as été comme une rafale de bonheur, et je jouissais de cette brise sur ma peau. Avec le temps, tout s'est renforcé, et tu es devenue cette tempête d'amour, qui a renversé un coeur, tu l'as écorché, et comme si de rien n'était, tu t'en es allée. Tu m'as laissée à terre sans te retourner, et depuis plus rien ne souffle ici, sauf les soupires d'une vie sans toi. Car tu n'es plus là.

Et quand je ferme les yeux, je t'aperçois, et je détaille chaque courbe de notre histoire. Cette nuit, quand j'ai rêvé de toi, je ne savais pas bien si je devais sourire, ou pleurer. Mais tu étais là, si près de moi, j'avais cette impression de pouvoir enfin t'effleurer après tout ce temps. Parce que tu me manques. Tellement. Qu'il m'arrive la nuit de me blottir, malgré la chaleur, dans les couvertures et les oreillers, pour avoir cette presque impression de t'avoir dans mes bras encore une fois. Je te vois partout mais tu n'es pas là. Je me torture en me rappelant ta voix. Et ton odeur traîne dans un coin de la chambre, sur un t-shirt que tu as laissé. Mais tu n'es plus là.

Je n'arrive plus à t'atteindre, tu es déjà si loin. Et il paraît que tu as embarqué sur le bateau du bonheur, où soufflent les vents de l'amour. Et je ne fais plus partie de toi, et je me meurs d'une vie sans toi. Mon passé est trop ancré, et pourtant tu n'es plus là.


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