Deux paires d'yeux

Une minute de lecture

Dans ces cieux si noirs, quand je fus dans mon lit,
Je pus apercevoir, Ténèbres Infinis,
Quatre beaux points d'ivoire et je fus démuni.
Dans ce très grand manoir, mon corps entier pâlit.

Quatre points isolés, quatre points terrifiants !
Montagne désolée dont ils sont les amants !
Ils sont paralysés dans ces arbres géants,
Structures édifiées dont je suis le dément !

Ces sombres quatre points pourtant si lumineux
Me fixèrent de loin tel deux paires d'yeux
Comme si, avec soin, m'observaient deux Dieux :
L'un par tendre besoin, l'autre juste haineux !

Ou alors n'étaient-ils que deux Géants nordiques
Me jugeant bien hostile et de façon sadique.
Ils me prenaient débile et voulaient ma panique !
Mais je suis bien habile et surtout très cynique !

Toutefois, attention, quand moi je les regarde
Avec fascination et en baissant ma garde,
Je me sens proche d'eux : un Regard curieux.
Non ! Tellement mieux ! L'un des Voleurs de Feu !

Et, ainsi, je ne peux qu'être juste impatient,
Lorsqu'un épais brouillard, tous les trois, nous sépare,
De faire comme vœu à ces Dieux omniscients,
Dont le teint est blafard, que, de moi, ils s'éparent !

Ces deux paires d'yeux,
Ô Ténèbres affreux,
Je veux les retrouver !
Je le veux, par Pitié !

Annotations

Versions

Ce chapitre compte 1 versions.

Vous aimez lire Rémi Silvergold ?

Commentez et annotez ses textes en vous inscrivant à l'Atelier des auteurs !
Sur l'Atelier des auteurs, un auteur n'est jamais seul : vous pouvez suivre ses avancées, soutenir ses efforts et l'aider à progresser.

Inscription

En rejoignant l'Atelier des auteurs, vous acceptez nos Conditions Générales d'Utilisation.

Déjà membre de l'Atelier des auteurs ? Connexion

Inscrivez-vous pour profiter pleinement de l'Atelier des auteurs !
0