La constance du jardinier et le rideau de fer

Une minute de lecture

Vous connaissez sans aucun doute le livre et/ou le film « The constant gardener » racontant l’histoire d’un diplomate britannique en Afrique dont l’épouse a été assassinée parce qu’elle enquêtait sur les tests de nouveaux médicaments sur des Africains sans que ces derniers en soient informés.

Je m’élève contre cette fiction qui se permet de mettre en doute l’honneur des entreprises pharmaceutiques occidentales.

Si les patients africains ne le savaient pas, ce fut sûrement un oubli. Cela peut arriver à tout le monde.

Il existe des histoires du même genre, beaucoup plus proche de chez nous.

Que vient faire le rideau de fer dans le titre de ce chapitre ? Cette ligne de démarcation étanche entre les mondes capitalistes et socialistes ?

Eh bien, cette ligne était beaucoup moins étanche que ce que l’on s’imagine.

Entre 1961 et 1990, 75 entreprises pharmaceutiques de 16 pays, dont la France, ont fait tester leurs nouveaux médicaments sur les malades d’Allemagne de l’Est, contre espèces sonnantes et trébuchantes pour les caisses de la RDA.

Les patients n’en étaient pas plus informés que les Africains de l’œuvre de John le Carré.

Et si un jardinier constant pointait le bout de son nez, la Stasi savait comment s’y prendre avec lui.

La morale de l'histoire ? À vous de la découvrir...

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