La fin (Au revoir…) (08/06/18)

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Vendredi 8 Juin 2018 ; 22h58. Ce matin, j’ai encore fondu en larmes. Là, sur mon PC, j’écoute Au revoir, de Daniel Balavoine. Aujourd’hui, pour la dernière fois de ma vie, j’ai pris un bus scolaire. J’ai du mal à me dire que je ne le ferais plus jamais ! J’ai pleuré, en écoutant des chansons tristes, dans mon MP3. D’ailleurs, cette après-midi, la dernière chanson que j’écoutai, dans le bus, fût Hold onto the memories. Toute la journée, je me dis : « Merde. C’est la dernière fois que je vois tout cela ! ». A 12h, une ultime fois, j’allai au CDI. Et c’est là que de véritables flots de larmes commencèrent à couler. Sur Internet, je cherchai des citations d’au revoir. Aujourd’hui, je ne mangeai pas mon dernier sandwich au saumon. Le chagrin me coupa l’appétit. Je ne dis pas au revoir aux deux documentalistes. Je partis, sans me retourner. C’était la dernière fois que je franchirai ces portes grises. Puis je me rendis en cours d’histoire-géographie. Bien que Danielle fût seule dans la Salle 201, j’entrai tout de même. Elle me demanda : « Ça va ? ». D’un air non convainquant, les larmes aux yeux, je répondis : « Oui… », puis me mis à pleurer. Danielle, inquiète, me questionna : « On t’a embêtée ? ». Non. « T’as le blues ? Parce que c’est la fin ? ». Je fis « Oui » de la tête. Après tout, il restait deux heures… L’histoire-géographie, et la Philosophie. Dans ce dernier cours, je fus incapable de travailler. Je relus un peu mon cahier de leçons. Je descendis la pente de l’Entrée du Lycée, à pas lents. Mon cœur semblant vouloir exploser dans ma poitrine. Dans le bus, Maud s’assit à côté de moi. Elle me fit un câlin. Et je me remis à pleurer. « C’est triste, c’est la fin ! », me dit-elle. Durant le trajet, Maud et moi ne parlâmes pas. Sauf avant son arrêt… Elle me demanda : « Oh… Tu pleures parce que c’est la fin ? ... », et elle me refit un câlin, avant de me dire que nous nous reverrions, à mon anniversaire. Je ne pus pas dire au revoir… Je me contentai de lui sourire tristement… Les larmes aux yeux… Et jusqu’à ce que j’arrive à mon arrêt, Place de Cholet, à Saugnieu, je continuai de pleurer… Ainsi se termina ma scolarité au sein du Lycée Jean-Paul Sartre… « Ce regard, avec lequel, un jour de départ, on voudrait emporter un lieu qu’on va quitter pour toujours » … (23h40)

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