Ma Dernière année au Lycée Jean-Paul Sartre… (23/08/17)

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Mercredi 23 Août 2017 ; 10h22. Le 5 Septembre 2017, c’est-à-dire dans treize jours, je retournerai au Lycée Jean-Paul Sartre. Et quelque chose m’a traversé l’esprit, hier. C’est ma dernière année !!! Ces trois années se sont envolées si vite… J’ai du mal à le réaliser, mais dans environ dix mois, je quitterai ces lieux. Et il faut admettre la vérité : il est peu probable que je retourne à Bron, lorsque je partirai. Cela me secoue ! Est-ce que je pleurerai, en partant ? Je ne sais pas. Mais, au fond de moi, je me souviendrai que c’est fini, et j’aurais mal au cœur. C’est un sentiment humain ! Et même si je ne pleure pas, je serais sans doute submergée par l’émotion… Je ne pensai pas que le temps passerait vite à ce point ! Il est 10h34. Dix mois. C’est ce qu’il reste. Dix mois, c’est environ trois-cents jours. C’est si peu. Je revois ma première journée au Lycée. Elle est si loin, déjà ; elle s’éloigne encore plus de moi, de minute en minute. Je ne suis pas prête. J’ai dix-sept ans. J’ai l’impression que j’avais seulement sept ou huit ans, hier. Mais non. Alors, peut-être que demain je me réveillerai et j’aurais quatre-vingts ans. Sans avoir rien vu passer. Sauf la nostalgie… 10h43. Voilà vingt-et-unes minutes que j’écris ici. Un jour, je relirai tout cela et me dirai : « Le temps a tout emporté… ». Mais ce sera beaucoup trop tard pour changer les choses. Je n’ai pas envie de partir. Dire adieu. Ni même au revoir. Dans ce mot se cache l’espoir de se revoir ; si cela n’arrive pas, je serais fortement déçue… Je me vois enlacer Rachel, Maud, ou être enlacée par elles. Une longue embrassade d’amies chères, qui certainement ne s’oublieront jamais ! Comment oublier Rachel, Maud, et les autres ?! Je vis, grâce à eux ! Je serais triste que Chloé ne soit pas là… Elle aussi, j’aimerai la prendre dans mes bras… Lui dire qu’elle est très importante pour moi… On dit toujours qu’on aime quelqu’un quand il est trop tard pour le faire ! Peut-être est-ce de la fierté ? Ou de la lâcheté ? Je ne sais pas du tout. Bon, il est maintenant 10h55. J’ai passé trente-huit minutes à écrire ; à trouver les bons mots… Je vais m’arrêter, je pense. Ecoutant All I ask, d’Adele. Le refrain est émouvant : « Tout ce que je demande, c’est si c’est ma dernière nuit avec toi ; tiens-moi comme si j’étais plus qu’une amie ; donne-moi des Souvenirs que je pourrai utiliser ; prends ma main, pendant que tu fais ce que les amoureux font ; la fin est importante ; et si je n’aimai plus jamais ? » … Ou approximativement cela… (11h)

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