La vérité n’existe pas. Bien malin celui qui voudrait en énoncer une. Tout particulièrement dans le monde de la sexualité .. Conséquemment, le mensonge n’existe pas non plus. Il ne peut y avoir mensonge si il n’y a pas de vérité.

Alors.. A quoi bon ce titre improbable. Provocation ? Non. Juste une introduction pour poser une problématique différemment. Notre monde a changé. La contraception a révolutionné le rapport sexuel. Comme toutes les technologies qui ont permis de changer notre monde. Mais nos instincts sont toujours les mêmes. Comment tout cela s’ajustera-t-il ? Bien malin celui qui oserait dire qu’il le sait. Ni Vérité, ni mensonge. Juste changer le point de vue … Poser des hypothèses différentes. Simples. Eviter la théorie du “complot” d’une majorité contre une autre majorité. Essayer d'utiliser le principe du rasoir d’Ockham pour que les hypothèses suffisantes les plus simples soient probablement les plus vraisemblables. Et comme il ne peut y avoir de vérités, laissons des idées s'enchaîner, telle une liste à la Prévert. Des idées choquantes, politiquement incorrectes. Peu importe. Elles sont volontairement décalées, dérangeantes. Pour déranger. Penser autrement. Sous un autre angle de vue. Pour bouger les lignes. Penser un autre monde. Dans un monde nouveau. Celui d’aujourd’hui et de demain.

Si ces petites pensées vous dérangent, peut-être vous permettront-elles de penser autrement l'érotisme, sous un angle masculin, vu par les femmes. Que cet érotisme a toujours existé, lui aussi. Pour le plaisir de la femme, de l'homme, de leurs relations , quelles qu'elles soient. Des plaisirs qui ont toujours existé, et existeront à nouveau. Éternellement ?

Alors.. Pourquoi ce "mensonge féminin" qui dissimule l'érotisme masculin et le plaisir féminin ... ? (éviter toute théorie du complot, et essayer d'utiliser le rasoir d'Ockham ... )

[...]

L’organe qui a été caché durant des millénaires, enfin révélé … Hallelujah

Depuis combien de siècles existe-t-il ? que dis-je millénaires ! Il est là.

Cet organe, de taille non négligeable, et d’un effet orgasmique, aurait été créé par hasard par l'évolution Darwinienne, et aurait attendu, sagement, des millénaires, qu’on le découvre, au milieu du XX° siècle ? Grâce à un mouvement politique de libération contre l'oppresseur. Pour enfin se révéler au monde (occidental). Pour être enfin "découvert". Hallelujah ...

Darwin a émis un argumentaire simple : un organe qui est utilisé se développe, et donc, si un organe est très développé, c'est qu'il a beaucoup été utilisé....

Quand une dame s’allonge sur le dos. Qu’elle pose ses mains sur son corps. Où tombent-elles. Étaient-elles si stupides, nos ancêtres, pour ne pas avoir découvert cet organe ?

Quelle femme n’a pas découvert cet organe (nommons le pour ceux qui ne suivraient pas : le clitoris) dès sa prime adolescence ? Seule, ou avec sa soeur, son amie, son ami… A l’exception de quelques cas, je douterai fort de toute réponse “sage”... Comme dit Woody Allen : "80% des hommes se masturbent, les autres mentent". C'est la même chose pour les femmes ... Mais "ça ne se dit pas"...

Quel homme serait assez stupide pour ne pas détecter et user de ce point si sensible pour s’attirer la préférence de sa dulcinée ?

Certes, il y a des endroits où l'excision existe. Il y aussi des tribus anthropophages... Mais restons chez nous. Que faisait Marie-Antoinette, avec ses courtisanes, dans le Trianon, les soirs d’été ?

Allez… Allons encore un peu plus loin sur ce sujet. Un tout petit plus en profondeur. Juste à un doigt de profondeur. Un point “G”. Découvert lui aussi au milieu du XX° siècle …?! Lui aussi aurait attendu, des millénaires, tapi au plus profond de l’antre féminine, pour qu’un médecin (?) homme (!.) le “découvre”, et que les mâles, enfin “éduqués”, apprennent à s’en servir pour faire autre chose que de l’amour-bourrin… Alors que, juste à un doigt de distance, ces dames "d’avant" n’auraient jamais, au grand jamais, eu idée d’aller voir ? Qu’aucun homme n’aurait détecté le plaisir qu’il peut provoquer en caressant cette zone au toucher si particulier ?

Rasoir d’Okham, et pas de complot disions nous... Alors ? Pourquoi pas simplement dire que la femme a toujours connu son clitoris et son point G. Ceux-ci ont toujours servi, la preuve en est leur débeloppement Darwinien important depuis des millénaires. Et les hommes ont toujours su se servir de ces atours pour s’attacher les faveurs de leur dulcinée, en leur offrant leur plaisir.

[...]

Éduquer (enfin) les hommes au plaisir féminin …

Une grande avancée de la libération dont je ne citerai pas le nom : éduquer les hommes pour apprendre à offrir du plaisir à leur conjointe, au lieu de se vider tout simplement les couilles dans un trou.

Désolé de cette vulgarité …. Mais cela permet de replacer un peu mieux le débat sans circonvolution.

Pour changer de point de vue, il est intéressant de rappeler juste une petite chose, qu’on ne relève même plus maintenant tellement qu’elle est devenue naturelle. La contraception. Il faut juste se rappeler que la contraception est une technologie qui a été amené à un point “sûr” au milieu du XX°. A la même période que la libération sexuelle. Tiens donc …

Avant la contraception, ils faisaient comment ? La réponse est simple : il ne fallait pas “le faire”, sinon, DANGER : grossesse. Précisons un peu ce qu’il ne fallait pas faire : “se vider les couilles dans le vagin de madame”.

Mais, mais , mais ... La notion de plaisir et d’orgasme semble profondément ancrés chez les hommes ET les femmes. Si l’orgasme masculin ou féminin existe à ce point, c'est que l'évolution Darwinienne a sélectionnné et amplifié cette fonction depuis des millénaires.

Il est donc évident, “qu’avant”, les hommes et les femmes, qui ont toujours eu autant “envie” que nous, hommes et femmes d’aujourd’hui, d’avoir du plaisir, devaient trouver un autre moyen de s’offrir le plaisir sexuel…

Petite proposition qu’aurait aimé Ockham : comme la pénétration vaginale (et particulièrement l’orgasme masculin interne) était dangereux (risque fort de grossesse car pas de contraception sûre), et comme la notion de plaisir et d’orgasme semble être inscrite dans nos gènes depuis des millénaires (cf. Darwin), il est facile de conclure que le plaisir sexuel, avant l’invention de la contraception “sûre” du XX°, passait par autre chose que la pénétration vaginale. Et comme ce désir de relation sexuel a toujours été très fort, il est assez facile de conclure que “tous les moyens étaient bons” pour accéder aux plaisirs de Monsieur et de Madame quand ils faisaient des galipettes. Tout.. Presque tout :tout sauf “se vider les couilles dans le vagin de madame”. Et comme nos ancêtres n'étaient pas idiots, qu’ils n'avaient pas de console vidéo, ni de cinéma, ni d’internet, je me permets de penser que l’imagination allait bon train (et je ne vais pas m'amuser à faire une liste de “tout ce qu’on peut faire” pour se faire plaisir seul, à deux, ou plus).

Alors pourquoi ce mensonge : Enfin (!), certains hommes sont éduqués (par qui?) pour savoir (enfin...) offrir du plaisir aux femmes (en évitant de se limiter à se vider les couilles dans madame)

Allez, je me permets une petite hypothèse : l'avancée technologique qu'est la contraception "sûre" a permit ad libitum le coït jusqu'à orgasme, sans aucun risque de grossesse. Cette révolution technologique est à l'origine de la "révolution" sexuelle mi-XX° (et non pas l'inverse : ce n'est pas la révolution sexuelle qui a permis le coït à tout va !). Du coup, la "révolution" sexuelle a appauvri (si si !) nos sources de plaisir. Le coït a pris une place majeure. Il était enfin possible de "se lâcher" sans crainte de grossesse. Du coup, "le reste" a été négligé. Et on le redécouvre doucement. On redécouvre ce que nos ancêtres savaient, car, eux, ne pouvaient pas se lâcher sur le "coït à tout va"...

[...]

Le plaisir sexuel est une notion moderne

Juste un rappel (cf. étude de Malaurie sur les inuit) : “avant” que nos chères institutions modernes nous mettent sous le joug du travail depuis plusieurs siècles, les hommes et femmes “travaillaient” moins de quatre heures par jour. Ca laisse beaucoup de temps pour se distraire. Or, à l’époque, il n’y avait pas internet, ni mp3, ni parc d'attraction, ni livre, ni film. Rien. Si.. Un truc certain.. Le plaisir. Érotique, sexuel.

Je trouve juste un peu simpliste d’imaginer que nos ancêtres s’ennuyaient en ne branlant rien (:=)

[...]

La femme objetisée dans le porno

Et l'homme, dans le porno, dont on ne voit que sa bite en érection, il n’est pas objetisé lui ? Comment positionner l’érotisme masculin face à ces exploits d’acteur mâles ? Comment ne pas complexer de ne pas bander comme eux pendant une heure à la demande. Comment ne pas imaginer que les femmes qui regardent ces exploits (elles le font , si si .. ) exigent aussi ce genre d’exploit de la part de leurs mâles.

Ah oui, j'oubliais, les femmes sont des saintes romantiques qui ne recherchent pas qu’un “sexe bien dur”. Messieurs, essayez juste une petite expérience pour vous convaincre : inscrivez vous sur un site (adopt’ ou un truc du genre), prenez rdv pour un "essai au lit" (sic sur ce site), ne bandez pas pendant cet “essai”, et vous verrez la note de “prise en main” (sic sur le site) qu’elle mettra. Allez, un peu de curiosité, avec du spoofing sur le site, c’est facile à vérifier, amusant, et instructif.

Alors.. Ne faudrait-il pas lever un peu ce mensonge pour pouvoir mieux construire un érotisme masculin réaliste ?

[...]

L’iconographie féminine (masculine) dans l’art

Parcourez au ventilateur "l'histoire de la beauté" d'Umberto Eco. Que des femmes (ou presque).

La femme, symbole de la beauté. Inutile de développer... Ni de se laisser aller à "des oui, mais, quand même"...

(Presque) que des femmes dans les magazines féminins pour les femmes, édités par les femmes.

Et les hommes (érotisés) : ils sont où ? Tiens... un vase grec, une statue grecque. Un fort bel homme crucifié à demi nu sur une croix… Ou un magazine d’homosexuels mâles.

[...]

Du genre masculin en orthographe

"Elle a gagné au tiercé" : Qu'en concluez vous ? Femme bien sûr. "Elle" = genre féminin.

"Un joueur a gagné 3 millions d'Euros". Qu'en concluez vous ? Homme ou femme ? Rien. Donc; "Un" = genre neutre

Où est ce fameux genre masculin ?

Mais, pourtant, à l'école, qui n'a pas entendu que "il" est masculin, et que le le masculin l'emporte sur le féminin dans les accords.

Que s'est il passé ?

Ne serait-ce pas une petite révolution dans la compréhension du genre, via l'orthographe, qui permettrait d'ouvrir les yeux sur le genre masculin, qui n'existe .. plus ?

Alors que dire de l'érotisme masculin ? Ne faudrait-il pas d'abord inventer un vrai genre masculin, comme il existe un vrai genre féminin, pour pouvoir parler d'une identité érotique masculine ?

NDLR : l'esperanto a trois genres : féminin, masculin, et neutre ...

[...]

La burqa masculine du bureau

Magnifique soleil d'été. Ces dames viennent en sandales, robes, décolleté.

Messieurs : interdit de montrer un centimètre de carré de peau en dehors de votre tête et de vos mains. Le reste doit être couvert. Chaussettes, chaussures fermées, pantalon long, chemise (on autorise le premier bouton ouvert en milieu avancé).

Les députés Français radicaux ont osés en 2018 ne pas mettre de cravate à l'assemblée nationale, tout en gardant leur burqa. Quelle avancée. Vraoum... Qu'ont dit les femmes sur ce sujet (qui viennent en jupe, robe, colorée, chaussure plate, ouverte à talon, etc.. ) ?

Qui donc n'a pas la liberté de "s'habiller comme il veut" ?

L'érotisme masculin aurait bien besoin d'un petit coup de pouce pour sortir de cette burqa masculine ...

[...]

Les cuissardes des ... mousquetaires.

J'aime me promener en cuissarde. Mais au cap d'Agde uniquement, dans les rues libertines. Je n'oserai pas traverser la place de ma ville à 11 heures du soir en collant-cuissarde-chemisier bouffant. Je ne suis pas sûr d'en ressortir indemne...

Tenue correcte exigée pour un homme en boîte = uniforme en chaussure noire et pantalon sombre, chemise blanche.. Point à la ligne retour chariot.

Pourtant, il me semble que les bottes et cuissardes étaient un accoutrement commun propre aux hommes. (cf. mousquetaire et autre imagerie du XVII°).

Que s'est il passé pour que les cuissardes et bottes deviennent un atour exclusivement féminin?

Est ce que l’érotisme masculin ne devrait pas se réapproprier des cuissardes et autres accessoires ?

[...]

De la représentation du sexe masculin. Erection or not érection ? That is the question ...

J'aime la photo érotique. J’aime la créer.

Bien sûr les femmes font souvent les effarouchées quand on leur propose de les prendre en photo de façon érotique, mais elles aiment bien finalement être prises en photo, et se voire belles. Même en photo érotique :-D

Mais j'aime aussi la photo érotique masculine.

Mais personne n'aborde le problème de la représentation du sexe masculin dans ce cadre : en érection ou au repos ?

A regarder le "genre érotique masculin", on voit que le sujet est souvent éludé (combien de film ou tableaux "standards" représentent le sexe masculin, versus le sexe féminin).

[...]

Le post-liminaire, le entre-liminaire, le pré-liminaire

L'homme (le mâle) est un abruti primaire. On nous le répète souvent... Mais grâce à la révolution sexuelle et l'opiniâtreté des femmes, "on" (?) est arrivé à éduquer les hommes au préliminaire.

Je ne referai pas la démonstration plus haut sur l'éducation des hommes au plaisir féminin.

Mais que veut dire cette restriction stupide des préliminaires. Il FAUT commencer par les préliminaires pour avoir DROIT au coït. Et ben ... quelle tristesse. Je n'ose pas croire que l'imagination des couples soit si pauvre. Comment peut-on développer un érotisme masculin dans un codage aussi simpliste et idiot.

Le plaisir n'a pas besoin de règles ni d'ordonnancement. Messieurs (et dames), je suis certain que votre imagination vont plus loin que le codage réductif préliminaire-coït. J'espère .. Si... laissez moi espérer ..

Avant, pendant , après (si si, après aussi .. )

[...]

Sales.. berk…

post-liminaire. Berk. Dégeu. Allez , j'me lâche. Lécher le sexe d'une femme après y avoir joui. Dégoulinant de cyprine et de sperme ? BERKKK.

Oulala stop. Si vous n'aimez pas, allez ramasser des fraises. Mais moi, j'aime. Ces flux sont des flux de vie. Sain. Propres. Je dirais même divin. Et le plaisir existe.

Alors, pour un érotisme masculin, messieurs ET dames, décrassez vos complexes sur ce qui est propre et sale. (cf. Éduquer (enfin) les hommes au plaisir féminin )

[...]

Homosexualité (masculine) : la régression de notre société occidentale

Allez en boite "libertine" (rappel : libertin = liberté). Amusez vous à un rapport homosexuel masculin. Vous avez de fortes chances d'être viré illico presto. Deux femmes qui batifolent ensemble : que c'est beau et charmant.

Au fait, qu’avez vous compris quand j'ai écrit "rapport homosexuel masculin" ? Sodomie ? Et quand j'ai parlé de deux femmes qui batifolent ? Caresses ? Tiens donc.. L'homosexualité masculine ne peut inclure la douceur de l'homosexualité féminine? Si vous n'êtes pas convaincu de ce malentendu, faites une rétrospective sur les films (standards) qui représentent des actes homosexuels féminins ou masculins...

Quand on voit la littérature sur l'homosexualité grecque et arabe, et de nos rois de France, on se dit que le “mariage pour tous” est une minuscule progression issue d'une fantastique régression qui a culminé au XIX°...

Peut-être que l'érotisme au masculin devrait passer par une réappropriation de l'homosexualité masculine douce, et de la bisexualité masculine. Surtout que cela existait "avant", et que tout le monde le sait (on l'a tous lu à l'école dans les livres d'histoire ) : les mignons du roi, les grecs ...

[...]

Le harem

Le fantasme habituel.. Un homme a besoin de plusieurs femmes pour se satisfaire...

Oh ! on atterrit un peu. Monsieur. Oui, là, vous. Je vais vous donner quatre femmes à satisfaire. Peut-être que je suis tombé sur un surhomme, mais permettez moi d'avoir quelques doutes sur votre capacité à satisfaire toutes ces femmes.

La réalité, c'est qu'une femme a besoin de plusieurs hommes pour la satisfaire. Une femme peut partir dans l'orgasme longtemps . Très longtemps. Et ne fatigue pas comme un homme.

La réalité, c'est qu'une femme a besoin de plusieurs hommes, et pas l'inverse.

Il serait donc intéressant de s'approprier cette réalité pour mieux construire un érotisme masculin .. plus .. réaliste ...

Si vous avez un quelconque doute, sortez. Allez en boite libertine ...

[...]

Les hommes sont plus volages que les femmes

Allez, quelque travaux pratiques. Munissez vous d’un crayon et d’un papier.

Tracez deux patates, avec dix croix dans chacune. La patate de gauche représente les hommes. La patate de droite représente les femmes. Note : il y a autant de femmes que d’hommes actifs sexuellement en France (à un pour cent près ). Pour l'exercice, on se limitera à des relation hétérosexuelles.

Quand un homme de gauche a une relation avec une femme de droite, tirez un trait entre les deux croix. Recommencez autant de fois qu’il vous plait.

Après un certain temps, comptez le nombre de relations qu’on eut les hommes (le nombre de traits qui partent de la patate de gauche), et faites la moyenne en divisant par le nombre d'hommes (le nombre de croix). Faites de même avec la patate de droite (les femmes).

Oh miracle (je suis un grand magicien) : la moyenne est ÉGALE des deux côtés.

Comme vous ne me croyez pas, prenez une nouvelle feuille blanche. Et réessayez. Allez.. Si, si . Toujours ce résultat miraculeux. Toujours la MÊME moyenne des deux côtés. Allez, mettez TOUS les hommes qui ne couchent qu’avec UNE SEULE femme. Même résultat. Les moyennes sont toujours égales.

Les hommes sont aussi volages que les dames. Point.

Pourtant, TOUTES les statistiques de journaux “standards” disent que les hommes ont plus de relations que les femmes. Cette statistique ne montre qu’une seule chose : les hommes et les femmes n’ont pas la même façon d'évaluer ce qu’est une relation. C’est tout. Rien de plus.

Et c’est amusant, car beaucoup de films nous le montrent. Desperate housewife : il est quand même évident que quelqu’un qui s’ennuie a du temps pour “s’amuser”...

Alors, essayons d’arrêter ce mensonge. Et peut-être que l’homme (et la femme) pourront progresser dans une vision plus saine de la relation érotique (et plus si affinité).

[...]

L’oppression du sexe par les institutions (religieuses, démocratiques, libérales..)

La religion a toujours voulu oppresser le sexe, car c'est mal. ... ?

Prenons notre rasoir d'Ockham pour trouver quelque chose de plus convaincant : les institutions (religieuses avant, communiste d’un temps, démocratique hier, libérales aujourd’hui) doivent orienter l'énergie vers le travail productif. Le sexe est une dépense inutile, sauf pour la reproduction de la masse des travailleurs. Pas besoin d’inventer d’autres trucs fumeux...

[...]

La capote : protégez vous .. contre quoi, et pourquoi eux ne se protègent-ils pas ?

Il faut mettre un préservatif, sinon, on meurt illico presto. Si vous n'avez pas capté ce message, c'est que vous êtes sourd et aveugle.

Alors comment font tous ces acteurs pornos sans préservatifs ? Allez, osez (vous l’avez déjà fait de toute façon) : regardez les films porno sur les sites spécialisés professionnels : aucun préservatif. Vingt mecs défilent sur quatre nanas (sodomie, tout et tout, … ), sans préservatif. Deuxième film, six autres mecs et deux autres nanas : idem. etc.. sans fin. Au total des centaines et des centaines d’acteurs qui se mélangent sans préservatif. Ils font comment sans préservatif ?

Peu importe comment ils font. Ce qui m’importe, c’est que la représentation de l’érotisme masculin dans la pornographie se forge sans préservatif, alors que nous ne pouvons pas imaginer, nous commun de mortels, de faire l’amour sans préservatif, à part en couple très stabilisé.

Comment résoudre ce paradoxe ? Est ce qu’il ne vient pas perturber l’imagerie de l’érotisme (pornographique) masculin.

[...]

Les cancers "masculins"

Quasimment autant de cancers diagnostiqués et mortels de la prostate que de cancers du sein (ref. http://www.cancer.ca/fr-ca ). Comptez le nombre de femmes de votre connaissance ayant été touché de loin ou de près par le cancer du sein. Faites de même avec les hommes et le cancer de la prostate. Vous aurez une énome disproportion. Comme si le cancer de la prostate n'existait presque pas. Sans parler de la différence de médiatisation...

Ne serait-il pas intéressant de ne pas cacher les problèmes liées aux parties masculines ? C'est comme si les hommes en avaient honte. Cela permettrait peut-être de mieux assummer l'intimité masculine. Et façonner le regard du corps masculin plus ouvertement....

[...]

Le sexe : un business

Tout devient service de nos jours. Un montagnard qui bivouac au pied d'une montagne, puis la gravit, n'est pas intéressant économiquement. Un montagnard qui prend un guide et dort dans un refuge : là, ça devient intéressant économiquement. Toutes les activités deviennent un business.

Deux personnes qui font l'amour : ça ne rapporte rien à l'économie.

Il faut faire du business. Les producteurs l'ont bien compris. On pilote la sortie d'un bouquin érotique pourrave à coup de millions de dollars de buzz ( "50 nuances de gnagna", le plus grand succès business du buzz littéraire). On crée des boutiques pour vendre des produits dérivés. On crée des centres de loisirs pour adultes.

Bien ? Mal ? A vous de juger. Mais augmenter la qualité des relations par d'agréables services est peut-être un progrès intéressant (à condition qu'on évite de nous infliger à nouveau d'autre tortures littéraires du type "50 nuance de gnagna"...).

Mais, tiens .. "50 nuances de gnagna".. Qui est ce qui s'est approprié le "droit" de vivre l'érotisme en tête de gondole de la FNAC, sur la plage, dans le métro, en selfie, le jour de la Saint-Valentin ? Les femmes. Les hommes et l'érotisme : c'est forcément pervers. Les femmes et l'érotisme : c'est classe.

[...]

Homme : oser être ce qu’on est…

Le progrès technologique a révolutionné notre monde. La contraception a permis le coït ad libitum. Les médias ont permis la diffusion de l’art érotique (et pornographiqe) de partout à tous ages.

Dans ce progrès, les femmes se libèrent. les hommes s’enferment.

Ne serait-il pas temps d’inventer l’érotisme masculin ? Ca urge ...