L'abysse appelle l'abysse
Et l'abysse, je l'ai trouvé
Il était dans tes yeux plein de malice
Dans un plaisir que la nuit a ravivé
L'abysse appelle l'abysse
Et l'on s'y déprave tous de bon cœur
Quand c'est toi qui infliges les sévices
On trouve toujours du plaisir dans la douleur
L'abysse appelle l'abysse
Sa senteur s’immisce dans tous les plaisirs
Ainsi l'instant d'un si puissant désir
Revêts toujours une fragrence prononcé d'anis
L'abysse appelle l'abysse
Et quelques noirceurs violacées sur tes seins
Est-ce de donc l'encre ou bien ma faim
Qui t'ont marquée au fer noir de mon vice
L'abysse appelle l'abysse
Dans le plaisir de s'unir, de se déchirer
Sur une épaisse toile d'araignée
Où mon corps servira de sacrifice
L'abysse appelle l'abysse
Reste à savoir lequel de nous deux a sombré
Lequel a bien pu succombé au maléfice
D'être tombé amoureux de l'autre le premier