Il ne faut jamais tirer le diable par la queue

Une minute de lecture

Ô mon vénéré créateur, pardonne-moi, soit magnanime, oublie mes récriminations. Tu as été trop bon avec moi, après réflexion, cette phrase : « L’homme est enfermé dans un scaphandre spatial, il erre sur un corps céleste dépourvu d’atmosphère » était bien suffisante.

Je t’en supplie, efface celles que tu as ajoutées :

« Le quatre-vingt-dix-septième jour de son errance, sur la visière de son casque apparut pour la première fois une femme, en tenue d’Ève, qui lui fit des propositions lubriques qu’elle lui explicita à l’aide d’accessoires, l’exhibition dura une heure.

Toutes les six heures, une projection commençait. Les héroïnes, comme les scènes étaient variées, parfois elles étaient plusieurs. Toute la panoplie cinématographique était mise à contribution, plan large, gros plan, travellings avant et arrière, etc., mais la durée était standard. »

Je n’en peux plus ! Je souffrais déjà l’enfer, de ne pouvoir me gratter le nez lorsqu’il me démangeait.

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