Épilogue

Le lendemain matin, alors qu’elle s’apprêtait à faire le grand nettoyage d’après carnaval, la femme de ménage trouva le corps inanimé d’Hubert de Saint-Brys. Madame dormait toujours. À son réveil, Églantine fut inconsolable. 

On diligenta une enquête de police en haut lieu, puis on procéda à l’autopsie du corps du défunt.Tous les rapports indiquèrent : « Monsieur de Saint-Brys est décédé de mort naturelle et a succombé à un arrêt cardiaque ». 

La cérémonie des obsèques fut grandiose et de loin la plus réussie de toutes celles qui eurent lieu cette année-là. Elle rassembla, comme il se doit, ce que l’île comptait de gens importants, mais pas seulement...

Personne ne se douta un seul instant que l’insuline puisse être responsable du décès. Cette substance incolore et inodore, tout comme le Corostylen, ne laissant aucune trace. Lucie ne fut jamais inquiétée. Marcel, quant à lui, réintégra son domicile après trois semaines d’hospitalisation. Par la suite, le couple adopta une belle petite fille.  

Pendant ce temps-là, sur le bord de mer, Vaval s’embrasait dans un immense feu de joie, ne laissant bientôt que ses cendres comme ultimes empreintes de son existence passée.