Cinq

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Hayden

Comment en suis-je arrivé là ?
Trois heures du matin, insomniaque, avec une femme dormant dans la chambre d'amis, juste à côté de la mienne.
C'est pas vrai ! Si jamais la presse apprend ça, les paparazzis s'en donneront à cœur joie. je n'arrive pas à fermer l'œil, du coup je vais prendre l'air sur mon balcon.
il y fait bon, on est déjà fin septembre, les nuits ici sont douces. Cocoa Beach m'a tout de suite plu, avec ses grandes étendues de mer bleu-verte, et tous ces endroits calmes et sauvages, où personne n'est là pour m'épier.
La vue de ma chambre donne directement sur la plage. La mer me fascine, m'envoûte, me calme... elle a un pourvoir incroyable sur moi.
Depuis tout petit, j'ai toujours adoré me baigner. J'ai vite trouvé dans le surf, le moyen de dépenser ce trop plein d'énergie qui brûle en moi.
Je surf dès que j'ai besoin de réfléchir, de me calmer ou de fuir ma vie, parfois trop étouffante. C'est mon exutoire, mon échappatoire.

Je profitai de ce moment de silence pour réfléchir à cette journée pleine d'imprévus.
Il faut dire que le petit chaton, qui dort non loin de moi, a au moins le mérite de me divertir. Je ne parle pas de notre collision, qui l'a malheureusement blessée. Mais d'elle ! Cette fille m'intrigue. Elle prétendait ne pas me connaître, puis finalement si. Il y a aussi ses petits sarcasmes qui m'amusent malgré tout.
J'aurais peut être dû profiter de la situation... il faut dire qu'elle est plus qu'agréable à regarder !
Je n'y peux rien, je suis un connard qui aime profiter des plaisirs de la vie... sans contrepartie.

Sans déconner, cette nana a un corps de rêve, fine mais pas maigre. Des jambes galbées et un cul... putain elle a un cul... à faire sauter les boutons de pantalons.
Il faut que je me calme là si nan, je sens qu'il y en a une qui ne va pas rester très longtemps indifférente à mes pensées.
De toute façon, je n'ai vraiment pas besoin de me prendre la tête pour une femme en ce moment.
Une me suffit largement.

j'entends des pleurs provenant de la chambre d'amis quand je retourne me coucher.
Fait chier, il manquait plus que ça !
Je ne vais pas débarquer comme ça auprès d'elle ? Le mec gentil et mielleux qui se plie en quatre pour une nana ce n'est absolument pas mon style.

Du coup je me remets au lit, en espérant qu'elle se calme toute seule.
Ça ne doit être qu'un rêve, c'est tout, pas de quoi me prendre la tête.
Dix longues minutes plus tard , je n'entends plus rien. Enfin, je vais pouvoir dormir un peu .

Putain, elle me fait quoi encore ?
De nouveaux gémissements, ont eu raison de mon sommeil.
Je jette un coup d'œil à mon réveil qui m'indique qu'il n'est que
quatre heures cinquante-cinq.
La c'est sur elle va m'entendre.

Je me leve dans l'idée d'aller la voir. Lui expliquer qu'elle n'a plus cinq ans, pour faire des cauchemars à en réveiller ses parents afin qu'ils viennent la consoler.
J'ouvre la porte et je m'arrête net.
Elle est recroquevillée au milieu du lit. Dde là où je suis, je la vois trembler.
Elle n'a pas fermé les rideaux et la lune éclair très bien la chambre.
Je m'avance alors doucement, sans vraiment savoir ce que je vais faire.

Des pleur étouffés me parviennent alors.
Je suis peut être un connard, mais la voir dans cet état me fait mal aux cœur.
Je m'assis au bord du lit et constate que son visage est abîmé par les larmes. depuis combien de temps est-elle dans cet état ? Car ce n'est pas jolie à voir.

Les plaintes et les murmurs que j'entendais tout à l'heure de ma chambre, me son plus audible maintenant que je suis prés d'elle. en me rapprochant un peu plus, je comprend même ce qu'elle dit. Ça façon de prononcer les mots me mets un coup au bide.

"Maman je suis désolée , tellement désolée , s'il te plaît pardonne-moi"

Pendant qu'elle continue de répétée cette phrase inlassablement, Mon regard ce fige sur son corps que je désirais t'en tout à l'heure. Mais je me reprends vite quand je constate à qu'elle point il semble si fragile dans cette situation.

Putain, je dois la réveiller ! Même les connards de mon espaces ne peuvent pas resté indifférents, fasse à la douleur qu'elle dégage.

Ma main vient délicatement se posée sur son bras. Je commençe par la secouer tout doucement, mais rien, elle est toujours prise dans son cauchemar. Je tire un peu le drap en pensant que ça puisse l'aidée à se réveiller . Et putain j'avais oublié qu'elle portait mon tee-shirt ! Je dois avouer que ça ne me rend pas insensible de la voir avec. Cette femme n'est pas possible ! Même endormie, en plein cauchemar, elle me perturbe.

détournant mon regard pour m'enlever les images que j'ai d'elle dans la tête, Je tombe sur son visage déformé par son cauchemar.
Ne supportant plus de le voir comme ça, Je la secoue un peu plus fort en espérant que cette fois-ci ça la reveille.

Après deux essais imfructeux, je change de méthode en lui chuchotant à l'oreille qu'elle doit sortir de son état. elle ouvre enfin les yeux et s'assit d'un seul coup dans le lit, son regard semble vide et lointain. Je ne sais même pas si elle est vraiment réveillée ! Mais mécanique c'est cette phrase qui sort une dernière fois de sa bouche , comme si sa vie en dépendée.

"Maman je suis désolée , tellement désolée , s'il te plaît pardonne-moi"

Son corps se relâche comme si , le dernier effort qu'elle vient de faire lui avait enlevée toute son énergie. Se qui m'oblige à la prendre contre moi. La proximitée de nos deux corps me destabilise légèrement.
En temps normal je ne me serai pas fait chié avec une nana détruite comme elle a l'air de l'être.

Mais Lena-rose à quelque chose qui m'aimente, comme une force qui nous attire l'un à l'autre et je dois mettre fin à tous ça.

C'est pour cette raison que des le certificat établi et les papiers signés, je la ferait sortir de ma vie et m'assurer de ne plu la recroisé.
Même si ça peut paraître dégueulasse, c'est se qu'il y a deux mieux à faire pour nous deux.

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Hello!

Voici une suite vu exclusivement par notre beau gosse.

J'espère que celle-ci vous plaira.

Bises à tous à très vite

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