Trois

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Lena-rose

Le trajet en voiture s'est fait dans le silence. Ce qui a créé une ambiance pesante et déstabilisante mais qui malgré tout, m'a permis de réfléchir à la situation. Car depuis notre collision dans cette rue à deux pas de mon entretien d'embauche; tout s'est passé beaucoup trop vite. A tel point que j'ai du mal à analysé le fil des événement qui se sont enchaînés, jusqu'à en être dépassée. Et que penser d'Hayden. Je n'arrive pas à le cerner vraiment, d'un coté il me fiche un peu la trouille mais de l'autre, une partie de moi ne peut s'empêcher de ressentir une sorte de désir. Près de lui, je me sens toute retournée. Il a un charme fou, du charisme et dégage un truc animal que je ne saurais expliquer... C'est au-delà du sexy, ça en est troublant voir gênant. Mais surtout dangereux pour moi.

Mais bon, ça doit être mes hormones qui parlent là ! Ça fait tellement longtemps que...

Non, stop, les mecs plus jamais ! C'est bon, très peu pour moi !

— Hey chaton ? Tu es dans la lune ou quoi ?

— Hein ? Quoi ?

— Nous sommes arrivés ! Tu veux que je t'aide à descende, c'est ça ?

Oh la vache, j'étais vraiment perdue dans mes pensées. Comment ai-je fait pour ne pas voir cette maison ? Non-pardon pas une maison, mais villa, cette magnifique demeure...

Elle est immense, superbe, wahou.

— Heu oui, je veux bien un coup de main s'il vous plait. J'ai vraiment l'impression que l'état de mon genou empire.

— Ne bouge pas ! J'arrive, vu que j'en suis à moitié le fautif ! dit-il dans un sarcasme à peine voilé.

— Dites-moi ? Vous vivez à combien là-dedans ? Franchement, on pourrait y loger une équipe de foot !

Il se marre légèrement, mais cela ne dure qu'une fraction de seconde.

Pourtant, j'ai pu apercevoir son sourire pour la première fois, un vrai sourire. Et là encore, ça me met dans tous mes états. Je vous jure, ce n'est pas permis d'être à ce point canon. Le pire c'est que je ne me reconnais pas dans mes réactions. Moi qui habituellement suis méfiante envers les hommes, qui me tiens loin des tentations et de tous ce que cela peut impliquer d'ailleurs.

— Je vis seul. Et ça me convient très bien ! Répond-il assez sèchement.

— Parfait, enfin d'accord, je veux dire..!

Stop faut que j'arrête là, avant de m'enfoncer davantage.

—En tout cas, j'aime beaucoup votre maison. Cet esprit manoir, alliant modernité avec ces grandes baies et matériaux nobles. Reprenais-je pour détourner la conversation.

— C'est que j'ai affaire à une vraie spécialiste, se moque-t-il.

Ahahh très drôle, Monsieur l'arrogant est de retour.

Malgré son humeur agacée, il m'aide à descendre de la voiture. Au moment où je pose le pied droit par terre, c'est le drame. Je manque de tomber et au passage d'encore me ridiculiser. Heureusement pour moi, il a le réflexe de me rattraper. Du coup je me retrouve collé à lui, le front et les paumes de mains contre son torse, où j'y découvre des pectoraux musclés. Et pour ne rien arrangé à la situation déjà assez embarrassante. Nous restons comme ça, sans bouger quelque seconde. Ce qui a pour conséquence de me déstabiliser encore plus et surtout mettre à mal mon esprit fragilisé. Pourtant malgré les barrières que j'ai érigé autours de moi pour me protégé depuis des années, je ne peut pas m'empêcher de trouver ma position contre lui agréable. Il est tellement grand et bien bâti, qu'à cet instant, je me sens protégé de tout. Alors je ferme les yeux pour me laisser envahir par cette sensation. Juste quelques secondes.

Mais cette bulle hors du temps, éclate rapidement quand il me repousse légèrement, ce qui me fait retrouvé très vite mes esprits. Car après tout, il ne faut que j'oublie que je suis loin d'être en compagnie du prince charmant, faut que j'arrête de délirer. De plus, je ne cherche pas d'affection et encore moins de relation. Je fuis tout ce qui s'en rapproche d'ailleurs.

— Allons y ! Dit-il. Plus vite ça sera réglé, plus vite nous pourrons mettre cette histoire derrière nous.

Et voilà, j'ai encore envie de l'étrangler ! Il arrive à me faire passer, en une petite seconde, à une sensation de bien-être, à la colère !

— Je suis bien d'accord ! Lui répondis-je d'une voix ferme, qui me remet définitivement les idées en place.

....................

Hayden

Cette fille se fout de ma gueule, où alors, elle vient tout droit d'un endroit paumé, sans technologie ni électricité. Franchement, ce n'est pas possible, elle fait semblant de ne pas me connaitre j'en suis sûr!H

Cette fille se fout de ma gueule, où alors, elle vient tout droit d'un endroit paumé, sans technologie ni électricité. Franchement, ce n'est pas possible, elle fait semblant de ne pas me connaitre j'en suis sûr!te fille se fout de ma gueule, où alors, elle vient tout droit d'un endroit paumé, sans technologie ni électricité. Franchement, ce n'est pas possible, elle fait semblant de ne pas me connaitre j'en suis sûr!

Je ne vois pas comment, elle aurait fait pour ne pas m'apercevoir, ne serais-ce au moins une fois. Surtout en ce moment, vu ma médiatisation et ma popularité dans l'actualité, c'est difficile de passer à côté ! Quand on sait que ma tronche s'affiche partout dans les magazines « people » que j'appelle des "torchons", et sur tous les réseaux sociaux... Non pas que cela me réjouisse, bien au contraire. Merci à ma connasse d'ex plan-cul, de me fait payer le fait que nous n'étions pas sur la même longueur d'onde, sûr ce qu'elle appelé notre relation et moi que je nommais pas, car il n'y avait rien à définir entre nous. Je ne suis pas le genre de mec à s'engagé ou à avoir une petite amie. Et ça, Madame ne l'a pas digéré.

Du coup, pour bien me le faire payer, elle s'en donne a cœur joie. Notre rupture fait toutes les premières pages et cette garce essaie de me coller une étiquette de merde, que je ne pense pas mériter. Si je ne réagis pas, je pourrais vite me retrouver dans une sacrée galère et tout perdre avec ses conneries. Donc, même si le petit chaton est bien mignon, là tout de suite, j'ai des choses bien plus importantes à régler.

— Je vais t'installer dans le salon ! Est-ce que tu veux boire quelque chose ? Lui proposais-je. Car malgré tout, j'ai été bien élevé.

— Juste un verre d'eau, merci.

Je la pose délicatement sur le canapé car je me suis aperçu tout à l'heure, en l'installant dans la voiture, que son genou avait bien gonflé.

C'est bien ma veine tiens, comme si je n'avais pas suffisamment de choses comme ça à régler. Après l'avoir installé, je pars chercher son verre d'eau et un whisky pur malte pour moi. Certes, il n'est que 17 h 30 mais franchement, j'en ai bien besoin au vu de la situation. Le temps de préparer nos boisson, je réfléchie à comment je vais me sortir de cette merde, sans que la presse ne l'apprenne. Quand je reviens au salon, je remets mon masque du mec pas du tout accessible , pour bien lui faire comprendre que, je ne suis le style d'homme à se faire manipuler par une nana, toute mignonne soit t'elle

— Bon, voilà ce qu'on va faire. Je vais appeler mon médecin pour qu'il vienne t'examiner. Ensuite je vais contacter mon avocat, voir comment s'organiser pour les documents à signe.

L'expression qu'elle affiche, me fais sourire malgré la situation. Elle est rafraîchissante à sa façon. Avec son côté naïf et enfantin mais en même temps, je perçois derrière son visage doux, que ce cache surement, un foutu caractère. Car mademoiselle a la réplique facile et putain je ne peux pas m'empêcher d'adorer ça ! Ainsi que ce plissement des yeux qui exprime sa colère quand je l'appelle chaton...

Cependant, ce n'est pas de ma faute si ses yeux ressemblent à ceux d'un petit chaton, affectueux et plein de malice. Ils sont d'un vert profond, ornés de petites tâches d'or. Je dois dire que j'en ai rarement vu des comme ça, on ne peut que les remarquer.

— D'accord. Merci. Mais comment cela va-t-il se passer pour la consultation médicale ? Me demande-t-elle inquiète. Parce que... Ajoute-t-elle hésitante, c'est que... Je n'ai pas ce qu'il faut.

— C'est pour ça que je t'ai fait venir chez moi. Je vais contacter mon médecin pour justement pallier ton problème de papier. Et comme tu m'as bien fait comprendre que j'étais également responsable de notre incident, c'est la moindre des choses que je prenne en charge les frais médicaux.

Je la vois commencer à répliquer, alors je la stoppe dans sa lancée.

— C'est non négociable ! Maintenant tu restes bien sagement ici, je reviens. Je vais passer quelques coups de téléphone pour régler tout ce bordel.

Oui je sais, je ne suis pas très sympa par moment mais merde, je veux juste que cette situation prenne fin et passer à autre chose.

Je bois une bonne gorgée de mon whisky et pars dans mon bureau pour appeler le docteur Lee. Je le connais bien. Il fera le nécessaire. C'est l'homme de la situation.

Lorsque je reviens dix minutes plus tard dans le salon, j'aperçois le petit chaton assoupi dans le canapé. C'est le moment de réfléchir et de trouver une solution pour lui annoncer la mauvaise nouvelle. Je sens que ça ne va pas trop lui plaire. Moi aussi, ce fâcheux contre temps ne va pas m'arranger. Fait chier !

Pour autant, j'ai comme une envie perverse de voir ses yeux se plisser de colère et son visage se décomposer quand je vais lui annoncer la nouvelle.

Ouais ! il n'y a pas à dire, je suis un vrai connard !

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Hello, voici la suite.! Et celle ci est coupée en deux parties.

La premierepremière vu parLena-rose. La seconde par lzle charismatique Hayden.

Dites moi ce que vous pensez de la partie vu par monsieur !

A très vite

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