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Lena-rose

CINQ ANS PLUS TARD

Voilà je l'ai fait ! J'ai tout quitté, la France, la danse, mais surtout mes démons !

Ça n'a pas était facile, mais en même temps, il le fallait. Pour me redonner une chance, même si je sais que la fuite n'est pas une fin en soi !

Je ne sais pas si vous connaissez cette sensation ? Un mélange d'angoisse et de bien-être. C'est un sentiment bizarre, à la fois effrayant, mais satisfaisant. Enfin bref, me voilà en Floride ! Moi, la petite française un peu trouillarde, qui n'a jamais rien fait seule, qui ne sais pas vivre sans les autres et sans tout contrôler...J'ai enfin choisi cette ville. Orlando ! Enfin choisir est un bien grand mot. Pour dire vrai, les États-Unis me paraissent l'endroit parfait pour tout recommencer. « Le rêve américain » quoi ! Et comme je suis une grande fanatique des parcs Disney, de la magie qu'ils dégagent et le pouvoir qu'ils ont de nous renvoyer dans nos âmes d'enfant. Celui d'Orlando étant le plus grand. Je me suis dit, que quitte à partir, autant en profiter pour aller vivre à proximité d'un lieu où la magie me fera peut être tout oublier.

Un mois s'est écoulé depuis que j'ai mis les pieds sur le sol américain. Et je dois dire que ce n'est pas du tout ce à quoi je m'attendais. Tout s'avère beaucoup plus compliqué que ce dont j'avais envisagé. Pour commencer, je suis toujours à l'Airbnb que j'avais réservé avant de quitter la France; en pensant que j'y resterais que quelques jours, le temps de m'acclimater. J'ai tout de même de la chance; Madame Colins, la propriétaire des lieux est une femme adorable. Nous avons la même passion pour les romans, ce qui me permet de me sentir moins seule certes. Mais je ne suis pas venue ici pour échanger sur la littérature et cela ne va pas non plus me permettre de gagner de l'argent ou me trouver un vrai toit. Car il faut vraiment que je prenne ma vie en main. Autant Madame Colins est une femme charmante et bienveillante; autant son mari, lui, ne m'inspire pas confiance.

Il a un regard vicieux, le genre de regard qui vous mets mal à l'aise. Bizarrement, il se retrouve très souvent sur mon passage, me déshabillant de ses yeux salace. Il est même une fois, soi-disant par inadvertance, entré dans ma chambre en pleine nuit. Autant dire qu'il m'a fichu la trouille. Depuis je ferme ma porte à clef. Je me fait peut-être des idées depuis ce que j'ai traversé, car sa femme est lui on l'air très amoureux . Mon cerveaux me joue peut être des tours, cependant, je préfère resté prudente.

Ce matin je descend, comme toujours, vers 6h30. Le sommeil et moi ne somme pas vraiment meilleur ami. Et puis, j'aime profité du calme et de la quiétude qui règne aux aurores. Arrivé en bas, j'y retrouve Madame Colins, comme d'habitude, en train de s'affairé dans la cuisine pour préparé le petit déjeuné des pensionnaires.

- Bonjour ma belle. Comment vas-tu ce matin ? Comment s'est passée ta nuit ?

- Comme toujours, Madame Colins, courte.

Je sais qu'elle m'entend la nuit, sortir de mon sommeil en sursaut par mes cauchemars. Mais elle à toujours la délicatesse de ne pas me poser de questions.

- Tu devrais prendre une bonne tisane le soir avant d'aller te coucher, cela t'aiderais à te détendre et à mieux dormir.

- Promis. Mais pour le moment, ma priorité est de trouver un emploi. Ça devient indispensable-là

Pour l'instant, je suis considérée comme une touriste et si je ne trouve pas de travail très vite, je ne vais pas pouvoir rester, légalement, encore longtemps sur le sol américain.

- Je sais que cela t'angoisse ma belle. Même si ce n'est pas ce que tu espères, Will peut te faire rencontrer le patron d'un club de danse à Cocoa beach.

Par club de danse, elle entend boîte de nuit où se trémoussent de jeunes filles; qui cherchent, pour la plupart, à mettre la main sur des hommes riches pour s'en sortir.

- Vous savez que ce n'est pas pour moi ça, Madame Colins.

- Je sais, je sais ! Et je t'ai déjà dit de m'appeler Julia.

- Oui c'est vrai, désolée Julia. Je lui fais mon plus beau sourire, afin qu'elle arrête de me parler de ce club qui m'horripile.

- Pour commencer, veux-tu un café, ma belle ?

- Oui avec plaisir Julia.

- Lait, sans sucre, avec des crêpes et un yaourt fait maison ! Ça va te donner des forces.

- Vous êtes vraiment adorable mais vous savez, à ce rythme je vais devoir refaire toute ma garde-robe, lui dis-je en rigolant.

- Heuuuu..., tu te moques de moi là ? Je dirais plutôt que ça ne te ferais pas de mal de te remplumer un peu.

Là, je rigole franchement, elle me répète toujours que je suis trop maigre. Cette femme est tellement prévenante et maternelle avec moi. Elle me fait un bien fou s'en qu'elle le sache vraiment. OK, je ne suis pas très pulpeuse : un mètre soixante dix pour un petit 36. Mais bon, je lui ai déjà expliqué que d'aussi loin que je me souvienne, j'ai toujours fait de la danse. J'ai su faire des grands jetés avant de savoir marcher il me semble. Même si je n'aime pas penser à cette période de ma vie; je dois dire que grâce à la danse, j'ai la chance d'avoir une allure harmonieuse et une silhouette sculptée. À part mes fesses, qui elles suivent leur propre rythme. Comme disait souvent ma mère, elles sont bien rebondies pour une danseuse.

Ah maman... Tu me manques tellement...si tu savais.

Je ne prends pas le temps de finir mon petit-déjeuner
Une larme coule sur ma joue en repensant à ma mère. Et comme toujours dans ces cas là, Je fuis me réfugier dans ma chambre pour que Julia ne me pose pas de questions.
Je ne veux pas parler de ma mère et de ce qui s'est passé. Je sais que si elle me voit dans cet état-là, elle va essayer de comprendre ce qui se passe et je suis incapable de le lui dire. J'ai peur de sa réaction et de son jugement.

Alors, arrivée dans mon lit, je m'effondre et laisse libre cours à ma douleur. Les larmes habillent mon visage de leur peines et mon cœur bat plus fort par tant de tristesse.
Mais ! Au milieu de tout cela, mon esprit ce rebelle légèrement; pour se faire la promesse, de me libérer de la camisole de douleur qui emprisonne mon âme meurtrie.

Voila le prem chapitre.

J'espère que l'aventure de Lena-Rose vous plaîra.

Je vous dis à très vite pour la suite.

18/08/2020

J

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