Prologue

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Lorsqu'on y pense, qu'est ce qui est le plus important dans la vie ?

Certains d'entre nous diront:

_ La famille

_ L'amour

_ La santé

_ Voire même pour les plus vénaux, l'argent.

Mais, en y réfléchissant bien, n'est ce pas tout simplement, notre vie en elle même !

Mais alors, quand on pense celle-ci brisée. Jusqu'à être engloutie dans les plus sombres tréfonds de nos abysses ! Que nous reste t-il ? À quoi nous raccrocher ?

Pour ma part, mon premier instinct a été de me tourner vers ma famille, mais ma chienne de vie m'a aussi retiré ce droit. Celui d'être soutenu par eux, ma chaire et mon propre sang.

Quand je disais que la vie était la chose la plus importante de notre existence ! Car c'est elle qui nous façonne sans nous en laisser le choix, nous guide, trace notre chemin.

La mienne à choisi de créer des obstacles qui me semblent être infranchissables sur ma route. J'ai essayé du mieux que j'ai pu de les contourner, mais à chaque fois le destin m'a rattrapé. Face à tout cela, on est en droit de se demander si finalement notre vie n'est pas déjà écrite à l'avance.

Alors un jour, j'ai choisi de m'arrêter sur se chemin sinueusement sinistre et c'est à ce moment là que je l'ai vraiment ressenti, ce trou dans mon âme, quand plus aucun bruit ne se fait entendre, quand tout s'arrête autour de nous et que notre esprit arrête de lutter. Que se passe t-il ?

A la vérité, on se retrouve face à nous même et parfois ce qu'on y voit nous bousille d'avantage. Alors que je me pensais plus bas que terre, le sol s'est ouvert un peu plus, pour me laisser glisser vers des endroits encore plus froids, noirs voire même sans plus aucun espoir de simplement vivre.

Dans des moments comme ça , beaucoup choisiront la solution la plus tragique, mettre un point final à une vie qui a toujuste débuté.

Moi, malgré le désespoir, la haine, et la honte qui m'habite. Je n'ai pas eu ce terrible courage. Enfaîte, e je ne sais pas si on peut parlée de courage, ou de tragédie. Mais quoi qu'il en soit, encore une fois, ma vie m'a refusé cette sortie de secours. C'est donc par défaut que la fuite a été Ma seule solution, or peut ton fuir notre vie ? N'est ce pas complètement surréaliste ?

Confucius à dit un jour...

On a deux vie !

Et la seconde commence quand on se rend compte qu'on en a qu'une.

Avait-il raison ?

*****

Léna-rose

Les cours vont être longs aujourd'hui, en plus je n'ai pas du tout la tête à ça. Depuis hier soir l'angoisse règne en moi.

J'ai raconté à ma meilleure amie ce qu'il m'arrive. Même si cette annonce l'a véritablement choquée, elle a pris le temps de m'écouter, sans me juger. Finissant par me dire, que quoi que je fasse, elle serait toujours là pour moi. Malgré son conseil; de ne pas prendre de décision à la légère, car ma vie s'en verra bouleversée après ce choix; tout tourne en boucle dans ma tête et son avertissement n'arrange rien.

J'essaie de me calmer, de mettre tout ça de côté pour le moment et resté concentrée sur ce que dit le professeur, mais cela m'est difficile. Alors, quand arrive enfin la dernière heure de cours, j'ai juste hâte qu'elle se termine pour pouvoir rentrer chez moi; noyer mes pensées dans un bon roman. Je veux oublier ! Au-moins pour vingt-quatre heures, ce bordel qui vient rendre ma vie compliquée, alors quelle est déjà bien trop cauchemardesque par moment.

Après cette pause dans le temps, mes parents rentreront de leurs deux jours de vacances. Et à ce moment-là je devrai leur parler, leur expliquée calmement, alors que mon esprit est complètement paniqué par tout cela et que je ne suis, moi même, pas prête.

Et vu que le sort s'acharne, juste avant la sonnerie, je reçois un message qui fout en l'air tous mes plans.

"Coucou bébé, je suis devant ton lycée. Surprise ! Je passe la soirée avec toi."

Et merde ! Déjà qu'en temps normal, je déteste quand Alan vient me chercher. S'il le fait, c'est juste par pure jalousie, pour me surveiller, marquer son territoire. Avec la décision que j'ai à prendre, c'est déjà suffisamment l'enfer comme ça. Je n'ai absolument pas besoin qu'il me tape un esclandre devant tout le lycée. Donc, dès que la sonnerie de fin du cours retentit, je me précipite à l'extérieur, la tête baissée tout le long du trajet; si je fais profile bas, je devrais m'en sortir sans problème.

Et mon plan a marcha à la perfection, car du coup, Alan n'a eu aucune excuse pour me taper un scandale devant mes amies. Ainsi, nous sommes arrivés chez moi; sans aucun drame, ce qui est plutôt rare dans notre relation.

On s'est installé confortablement sur le canapé pour regarder Netflix, enfin Alan voulait se faire une série. Même si ce n'est pas trop mon truc, vu qu'il a l'air plutôt heureux, je ne vais pas me plaindre. Car ça fait du bien de vivre un moment tranquille avec lui de temps à autre, alors j'en profite. Vu que je ne suis pas hyper fan de ce qu'il a choisi de regarder, je m'esquive vite fait dans ma chambre pour aller chercher ma liseuse. Avec mon bien le plus précieux, je pourrais vraiment faire ce que j'aime, tout en restant près de lui sur le canapé. Cependant, lorsque je reviens dans le salon, l'atmosphère à changer. La télé est sur pause, mon petit ami est debout les yeux injectés de colère et tient à la main mon téléphone portable. Et, voyant la scène qui se joue sous mes yeux, j'ai peur de comprendre. Je déglutis et essaie de désamorcer le drame qui se prépare.

-Bébé ? Qu'est-ce qui t'arrive ? Et pourquoi as-tu mon téléphone à la main ?

J'essaie de lui demander cela le plus sereinement possible. Mais aux traits de son visage, je vois que ça n'a pas eu l'effet escompté.

-Tu te fous de ma gueule, espèce de salope ! Tu attendais quoi pour m'en parler ?

Il hurle ces mots tout en avançant lentement vers moi. Je sais que dans ces cas-là je ne dois pas bouger. Alors, je reste tétanisée en attendant la sentence.

-Tu le veux ton putain de téléphone, hein ? C'est ça ? Mais avant, regarde et explique-moi pourquoi ta pote t'envoie ce genre de message ?

Il me colle le portable sous le nez et là, je comprends. Un sentiment pire que de l'angoisse déferle en moi. Je sais que quoi que je dise, je suis fichue.

-Tu ne réponds pas BÉBÉ ?

Il me balance mon téléphone en pleine tête; me regarde comme si je n'étais rien, son regarde devient encore plus sombre; ses traits de visage se durcisses. Je suis incapable de bouger face a l'homme que j'aime tant, en sachant ce qu'il s'apprête à me faire subir. Et c'est donc dans un silence de mort que les premiers coups commencèrent. La douleur a toujours la même sensation, violente pour mon corps, insupportable pour mon esprit, et terrible pour mon cœur.

-Alan, je t'en supplie, arrête. J'allais te le dire. On peut en ...

Je n'arrive pas à finir ma phrase car la gifle qu'il vient de me mettre a éte tellement forte, quelle m'a envoyée par terre. La douleur est cinglante et le sang que je recrache accuse la violence des coups. Alors, quand la peur s'empare complètement de moi; j'essaie de me protéger tant bien que mal , en espérant minimiser les dégâts . Car c'est pire que d'habitude cette fois...

Recroquevillée, j'encaisse dans l'espoir que mon calvaire prenne fin rapidement. Lorsque quelques minutes plus tard les coups cesses enfin; l'espoir se fait une place dans mon esprit, pensant qu'Alan en a finit avec moi. Malheureusement, il me relève la tête en m'attrapant par les cheveux et une fois que mon regard croise le sien, il me crache son venin en pleine figure :

-Tu croyais quoi Léna-rose ? Que tu pouvais m'avoir comme ça ? Je vais te montrer ce que j'en fais-moi, de la PUTAIN de décision que tu as à prendre !

Et là c'est pire que l'enfer qui s'abat sur moi. Ses pieds se mettent à remplacer ses mains. Je me suis repliée sur moi-même au sol, tout en essayant de déconnecter mon cerveau de la réalité, comme j'ai appris à le faire, depuis que je suis avec lui. Mais cette fois, c'est plus violent. Les coups de pieds pleuvent dans tous les sens, les insultes s'enchaînes. Ses mains marquent, elles aussi chaque partie de mon corps. Alan est fou de rage, de haine et moi je ne suis plus que douleur et détresse. Je ne pense plus, ne respire plus, ne sais que subir et laisser sa violence imprégner mon être tout entier.

Puis, aussi rapidement que ça a commencé, le silence tombe d'un coup. Toujours au sol, je ne vois plus la silhouette d'Alan mais pourtant je n'ose pas bouger ou parler. De toute façon, même si je le voulais, je n'en aurais pas la force. Alors je reste proscrite au sol, à attendre. Quoi ? Je ne le sais pas vraiment. Jusqu'à ce que j'entends un claquement de porte, m'apprenant qu'il vient de partir.

Mais je n'ai pas le temps de profiter du retour au calme; quand soudain, une douleur horrible me prend. J'ai l'impression d'être déchirée de l'intérieur, la douleur est insupportable. Et je comprends.....

Je m'appelle Léna-rose, j'ai 17 ans et je viens de mourir psychologiquement, de la main de l'homme par lequel je pensais être aimé.

………………........................

Bonjour à tous.

Voilà je vous partage le prologue de mon histoire, ma toute première pour être honnête.

Lena-rose est une jeune femme qui a vraiment subi beaucoup de choses difficiles pour son jeune âge, je peux donc vous certifier que son histoire va nous livrer beaucoup de secrets.

Nous allons, vibrer à travers elle, rire avec elle, ressentir ses douleurs et frissonner de ses moment intimes.

j'espere que cette histoire vous plaîra!

a tres vite

14-08-2020

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