Chapitre 4 : Nouvelle découverte

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L'obscurité est si profonde que le noir absorbe même les sons ! La seule présence détectable est la mienne, révélée par les palpitations de mon cœur affolé.

Dans la pénombre de cette pièce, mon cœur se serre, les ténèbres engendrent la peur, tout est noir et je sombre dans l'angoisse.

J'avance à tâtons, je ne peux plus faire confiance à ma vue, elle est inopérante dans ce noir profond. Donc, je dois me fier à mon odorat, mon ouïe et mon toucher. Je ne sais pas ce qui m'attend, et je trébuche, je manque de tomber, ma main frôle un objet visqueux, je touche ce truc immonde, mais immédiatement après je vomis, je panique. Tout à coup la lumière apparait.

Mes yeux me font mal pendant quelque secondes, des cris de douleurs résonnent tout d'un coup. Quand mes yeux se sont habitués je me retrouve bien évidemment dans une salle de torture ! Être arrivé dans cette salle hostile n'est pas de très bon augure... Elle a tout pour donner envie de prendre ses jambes à son cou ! La simple vue de l'intérieur de cette lugubre pièce ferait s'enfuir n'importe quelle personne même la plus endurcie. Tous les instruments de tortures possibles et imaginables y ont leur place : cordes, lames tranchantes, torches prêtes à consumer lentement la peau des prisonniers... On y trouve même une vaste collection de fouets, instruments très appréciés vu leur nombre. Du plafond pendent de solides chaînes ayant déjà servi de nombreuses fois, au vu du sang imprégné dessus et les murs bétonnés ont pris la couleur du sang séché, ce qui donne la nausée à toute personne un peu trop sensible. Pour couronner le tout, de gros tas d'ossements traînent un peu partout, attendant depuis quelques mois déjà d'être jetés au nez de tous... Peut-être attendent-ils simplement de nouveaux cadavres ?

Dans le coin de la pièce une grosse table en bois avec dessus une personne recouverte de sang et complètement éventrée. Une horrible odeur se dégage du corps et je suis obligé de me couvrir le nez et la bouche avec ma main.

– C'est quoi cette horreur bordel !

Un bruit de clef tournant dans une serrure me parvient aux oreilles. Je me cache sous la table tout tremblant de peur en espérant ne pas être vu si jamais c'était mon ravisseur.

Je vous en prie aidez-moi !!!

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