journaliste de caniveau et "sportif de haut niveau
"Sportif de haut niveau " ,voilà une belle formule inventée de toute pièce par les médias du sport pour encenser la vacuité dont se nourrit la société du spectacle. Le monde moderne a érigé le sport en général et certains sports en paticulier en étendard de la réussite sociale .
Dans l'Histoire, le sport a été toujours été un vecteur idélogique transversal de tous les régimes autoritaires ou totalitaires pour finir comme auxiliaire de la pensée libérale chère à la société de l'argent .
Jadis à Athènes les jeux olympiques symbolisaient le lien entre le sport et la guerre. AuJourd'hui, c'est le lien pernicieux entre le sport et le nerf de la guerre, l'argent, qui est mis en avant avec son corollaire la réussite matérielle.
On parle bien de réussite matérielle qui est toute relative. Certes, un imbécile peut très bien réussir sa vie matérielle, les exemples ne manquent pas. Mais peut-on pour autant parler d'incarnation d'un idéal quelconque?
Quand on parle d'idéal on fait référence à une conception plus intellectuelle ou artistique du but à atteindre ,non pas à un moyen. Or le sport ne peut être considéré que comme un moyen et non un but à atteindre et donc, par conséquent, ne peut servir d'idéal. Un idéal doit s'affranchir de toute pollution idéologique ou mercantile ce qui n'est pas le cas du sport qui a été utilisé et qui est encore utilisé par des intérêts occultes pour manipuler les masses ou les jeunes cerveaux en cours de maturité .
Les mafias de l'argent ont accaparé le sport et l'ont dévoyé de sa vocation d'origne pour assurer leur perennité en utilisant comme "esclaves idolâtrés" comme les M'Bappé ou autres Messi en leur conférant un statut d'idole auxquel les jeunes générations s'identifient.
On est loin du "Chateaubriant ou rien" de Victor Hugo.
Autres temps , autres mœurs.
Adrien de saint-Alban