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Nous devions être à environ deux cent mètres de leur position. Je leur ai donc laissé cinq minutes pour ce mettre en place et je me suis avancé en poussant devant moi un M André tremblant de la tête aux pieds. Faut dire que marcher à poil, simplement vêtu d’un bâillon pour lui fermer le clapet, par une température approchant le zéro, ça aide pas.

Ils étaient dans une clairière, et ces trous du cul avaient allumé un feu, erreur.

Quand j’arrive avec mon copain André, Sophie est en train de se faire violer par l’un des types. Elle est allongée sur le dos, nue, hurlante, alors que l’autre connard la baise en la maintenant comme il peut. Elle rue comme une jument en colère.

A côté, Méli à la bite d’un deuxième dans la bouche. Il la tient par les cheveux et la maltraite comme un bourrin.

Les deux autres sont en train de se branler en les regardant.

- Bonsoir messieurs.

Signal.

Les deux types qui ont la bite à la main sont les premiers à réagir. Ils se tournent tous les deux en même temps vers leur patron et moi. Au même moment, deux petits points rouges s’allument sur leur front.

Ils ont juste le temps de comprendre ce qu’ils voient, et visiblement de s’en étonner vu la tronche qu’ils tirent, avant de s’écrouler.

Celui qui est en train de maltraiter Méli se met à hurler et tombe à genoux en se tenant les boules. Méli est en train de les lui massacrer à deux mains. Elle se relève et se jette sur le quatrième larron qui lui n’a pas encore réagit.

Steph et Fred entrent à leur tour dans la clairière.

Fred s’approche du type qui pleure sa virilité et l’aide à moins souffrir en lui collant une bastos dans le buffet.

Steph se dirige vers la mêlée. Le type vient de se débarrasser de Méli en l’envoyant bouler d’une grande claque et il est en train de se relever. Il n’a pas l’air content d’avoir été interrompu. Et quand il constate que c’est trois copains ont passé l’arme à gauche, il est franchement colère, bien que le futal sur les chevilles en atténue un peu l’effet.

Steph lui fait face en souriant alors que Sophie et Méli s’éloignent rapidement pour aller se placer derrière Fred.

Le type est immense, il doit faire quinze bons centimètres de plus que Steph et lui rendre une bonne trentaine de kilos. Il est entrain de remonter son fute, quand elle s’adresse à lui.

- C’est pas bien de s’en prendre à des dames sans défense. Tu as besoin d’une correction.

- Et c’est toi qui va me la donner connasse ?

- Oui, et avec plaisir en plus.

Il tremble de rage, mais ne fait pas mine de bouger.

- Avec tes deux copains à côté, t’as la grande bouche.

Fred explose de rire, et j’interviens alors que Steph est en train de retirer son équipement.

- On n’interviendra pas, parole de scout.

Le mec sourit méchamment en regardant Steph.

- Au moins, je vais m’amuser un peu avant de clamser.

Le pauvre, il ne sait pas qu’il va passer un sale quart d’heure. Mais au moins, il est lucide sur son avenir. Il se met en position, et commence à tourner autour d’elle.

Steph est détendue, mais son regard en dis long sur sa colère. Elle a en horreur les types dans son genre, qui se croient tout permis avec les femmes, et qui pense leur être supérieurs.

C’est lui qui envoie le premier coup. Un direct du droit.

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