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Steph et moi nous nous précipitons derrière lui pour regarder ce qu’il a trouvé.

Merde, là ça change la donne. J’attrape le bras de Sophie André et je la fait se lever. Sans un mot, je la dirige vers une pièce qui nous sert de salle de repos. Je la pousse à l’intérieure et l’enferme à double tour. Puis je reviens vers mes collègues.

- C’est chaud bouillant là. Qu’est-ce qu’on fait ?

Steph et Fred sont comme moi, sur le cul. C’est Steph qui prend la parole.

- Tu devrais prévenir le patron Nico, c’est quand-même un peu gros là.

Je m’adresse à Fred.

- T’es sur de tes infos ?

- Autant qu’on peut l’être avec les bases de données de la sécurité nationale.

- Merde. Steph, tu nous trouve tout ce que tu peux sur ces types. Sur Le mari de Sophie aussi, et sur elle. Tu as carte blanche, n’hésites pas à pirater tout ce qui sera nécessaire. Je veux tout savoir sur cette histoire. Je veux les comptes en banques, même les officieux, les portables, les micros, tout ce que tu pourras trouver. Mais discrétos, ne laisse aucune trace.

Steph se lève et part vers notre salle informatique.

- Fred, tu prends une bagnole et tu fais le tour du quartier. Prends aussi un appareil photo, si tu trouves ces mecs, tu reste à distance et tu les mitraille. Tronches, armes, véhicules, tous ce que tu peux. Et passe chercher à bouffer, pour plusieurs jours et pour quatre.

Il se lève à son tour, et après avoir pris un Nikon, se dirige vers le garage.

J’entre dans mon bureau et attrape le téléphone sécurisé. Je compose le numéro, lance la procédure de reconnaissance, tape le code d’accès, enregistre ma voix et enclenche le mode prioritaire.

J’attends quelques secondes avant d’entendre mon interlocuteur.

- J’écoute.

- Nous avons un problème Monsieur.

Je lui balance tout, l’arrivée de Sophie André, son identité, celle de son mari, les trois méchants et leur pédigrée. Je lui explique ce que sont en train de faire Steph et Fred. Et j’attends sa réponse.

Je l’entends discuter avec quelqu’un, sans comprendre ce qu’ils se disent et environ un quart d’heure plus tard, il s’adresse de nouveau à moi.

- A vous de jouer, discrétion absolue, personne ne doit être au courant. Vous avez les mains libres mais vous n’aurez aucun appui. Vous ne contactez pas ni les services de police, ni la gendarmerie, ni la sécurité nationale. Rien ne doit filtrer. Si vous confirmez ce que vous avez découvert et les premiers propos de Mme André, vous éliminez le problème sans laisser de traces.

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