Dompter son corps

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Dès qu’elle fut à distance de l’université, Flavia s’isola dans un petit encart de verdure sur la Viale Paolo Rossi. Les bosquets lui offraient un ombrage bienvenu et la discrétion nécessaire à l’appel qu’elle allait adresser au Consigliere, le bras droit du Boss. Hier, elle avait déjà tenté de le joindre, sans succès, mais il était sa seule ressource pour essayer d’apporter de l’aide à Fabio, qui devait se tapir quelque part dans l’arrondissement ouest de Rome.

Elle composa à nouveau le numéro, en croisant les doigts pour qu’Alteri réponde, cette fois.

Mais les mêmes sonneries se répercutèrent dans le vide, accentuant à chaque fois le désespoir qui étouffait Flavia.

Elle avait cru un moment qu’il avait un faible pour elle, comment pouvait-il demeurer silencieux alors qu’elle avait tant besoin de lui ? S’il était au courant de la traque dont le jeune mafieux faisait l’objet, il se doutait certainement des tourments dont elle était la proie.

Pensée dérisoire ! Il avait certainement mieux à faire, avec toutes les responsabilités qui étaient les siennes au sein de la Fiammata.

Alors qu’elle s’apprêtait à raccrocher — elle ne pouvait pas décemment laisser de message car son pacte avec Alteri devait rester secret— une voix s’éleva enfin au bout du fil.

— C’est toi Flavia ? J’ai vu que tu m’avais appelé hier ? demanda la belle voix grave du Consigliere.

— Oui, je ne sais pas si vous savez pourquoi je vous appelle…

— Peut-être, puis-je passer te voir tout à l’heure ? l’interrompit-il.

Flavia comprit qu’il ne voulait pas que cette discussion ait lieu au téléphone. Le fait même qu’elle soit en relation avec lui était suspect, en effet. Mais se rendre chez elle était pire encore, elle ne parvenait pas à comprendre pourquoi il avait opté pour cette solution.

Si le Boss disposait d’un système d’information si redoutable qu’on le disait, il était étonnant que son bras droit puisse échapper à sa surveillance. Mais après tout, elle avait déjà constaté son adresse dans les manœuvres qu’il concevait pour son chef, et il n’aurait mis en danger pour rien au monde l’ambition qu’il caressait de prendre sa place.

Elle n’avait d’autre choix que de s’en remettre à lui et compter sur la convergence de leurs intérêts dans cette affaire.

— Oui, j’y vais tout de suite, j’y serai dans une demi-heure à 50 minutes à peu près.

— Bien, à tout à l’heure, la congédia-t-il d’une voix pleine de sous-entendus.

Qu’avait-il donc en tête ? songeait Flavia. Cette question était vraiment stupide, se fustigea-t-elle, elle en connaissait parfaitement la réponse. Elle lui donnerait ce qu’il réclamerait d’elle, après tout il n’était pas désagréable de se soumettre à ses désirs. Il s’était montré délicieusement attentif à son plaisir dans les relations qu’ils avaient eues précédemment. À cette pensée, elle sentit un feu dévorant s’allumer dans son bas-ventre, mais elle tenta presque dans le même temps de l’éteindre.

Elle ne voulait plus éprouver ce genre de sensation, maintenant qu’elle avait résolu d’en finir. Cependant, elle pressentait que la tâche serait ardue si elle ne voulait pas s’oublier dans les bras d’un si tendre amant.

Comme elle ne savait pas quand il se rendrait chez elle, elle se dirigea sans attendre vers la gare de Rome pour prendre la ligne 492 du tramway qui la déposerait à la Piazza Navona le plus rapidement possible, soit en 30 minutes.

Le tramway était plus lent qu’un bus, mais sa fréquence de passage était plus importante. Se munissant du billet-journée qu’elle avait acheté le matin même, elle grimpa lestement dans la rame bondée. C’était une bonne chose que les tickets soient valables dans tous les transports en commun de la capitale. À Naples, différents opérateurs se partageaient les lignes, il était donc impossible de passer de l’une à l’autre sans remettre la main au portefeuille.

Et la Fiammata tirait certainement parti de cette situation absurde.

Ce désordre indescriptible n’était pas ce que regrettait le plus la jeune fille de sa ville natale mais elle participait d’une certaine façon à la joyeuse pagaille qui y régnait. Si les étrangers appréciaient le caractère chaleureux des Romains, pour une Napolitaine, ils étaient plutôt froids et réservés, à l’instar d’Alteri. Toutefois, il était vrai que cette retenue participait substantiellement à l’élégance distinguée qui marquait chacune de ses paroles ou de ses gestes.

Lui et le Boss étaient aussi différents que le jour et la nuit, et elle espérait que le Consigliere ramènerait la paix dans sa région d'origine en mettant fin aux conflits entre les clans qui faisaient tant de victimes collatérales parmi la population.

Naples avait besoin d’être débarrassée de la mafia, mais dans une perspective moins irréaliste, il lui fallait un chef unique qui jugulerait la violence dans la seule sphère criminelle, ce qu’avait tenté d’accomplir l’ancien capo, Malaspina, appuyé de son second, Leandro.

Les deux hommes dont elle n’avait su se faire aimer, tout comme elle avait échoué à gagner le cœur de Marco, le bras armé de Malaspina. Elle s’irrita de ne pas réussir à détourner ses pensées de ces hommes pour lesquels elle salissait son corps sur commande.

Enfin… aucun ordre explicite ne lui avait été donné, mais de quel autre moyen disposait-elle pour se procurer les précieux renseignements qui serviraient à mettre à bas le Boss ? Elle n’était ni assez habile ni suffisamment ingénieuse pour les soutirer d’une autre façon, c’est certainement dû à son ancienne manière de vivre, déconnectée de tout, plongée dans les histoires des siècles passés.

Ses doigts se crispèrent sur la rampe du tramway en y prenant appui pour descendre, elle n’était pas encore assez endurcie pour empêcher son esprit d’errer vers ses amours déçues. En posant un pied à terre, il lui revint soudainement des bribes de souvenir des moments passés dans les bras d’Alteri, la douceur de sa peau, l’impression d’être protégée dans ses bras. Le calme de l’œil du cyclone, des eaux reposantes au milieu de l’ouragan dévastateur qui l’emportait. Elle ne pouvait s’empêcher de faire le rapprochement avec sa relation avec Leandro…

Non… ce n’était qu’une occasion de mettre à l’épreuve sa résolution, se répéta-t-elle pour s’affermir en rejoignant son appartement. Au fur et à mesure qu’elle passait les paliers, son souffle se faisait plus court, appréhendant la rencontre, craignant de sombrer à nouveau.

Elle hésita à s’engager vers le dernier étage et fit une pause. Il fallait se recentrer sur l’objectif qu’elle s’était fixé et chasser les pensées parasites qui la ramenaient aux plaisirs partagés avec le Consigliere.

Un pas après l’autre, elle s’approchait de sa destination, mais ses jambes commençaient à se dérober sous elle. Quelle idiote elle faisait ! La pression qu’elle s’imposait était contre-productive, elle exacerbait sa sensibilité au lieu de la mettre en sourdine.

Fabio… elle faisait ça pour Fabio, il ne fallait pas perdre cela de vue.

Cependant, le couloir était vide, découvrit-elle avec une pointe de déception.

Après être entrée, elle eut un instant de flottement. Devait-elle faire une toilette et s’apprêter un peu pour son visiteur ? Sa tenue n’était pas vraiment engageante, couvrant chaque pouce de peau de la gorge à la cheville, ce n’était pas l’idéal pour l’amadouer pour ainsi qu’elle en avait besoin, même s’il s’agissait d’un dû.

Elle n’avait pas envie de faire le moindre effort, mais elle se contraignit à se changer, enfilant une courte robe estivale, et à se maquiller légèrement. Au fond, c’était une manière de mortifier son corps, en le présentant comme un simple objet de plaisir, en écrasant ses scrupules d’amour-propre.

Humiliation ultime qu'elle s'infligea, elle retira sa culotte. Ainsi, elle s’afficherait offerte, comme la dernière des traînées.

Un début d’humidité entre ses cuisses se fit curieusement sentir. Pourquoi être dans cette condition la troublait-elle ainsi ? Ses traumatismes l’avaient-ils plus affectée qu’elle ne croyait pour ressentir une telle excitation à l’idée d’être utilisée ?

Mais un coup léger porté contre le lourd vantail de chêne balaya ses questionnements.

D’une main hésitante, elle ouvrit la porte qui révéla Alteri dans toute sa beauté. Il sourit à la jeune fille, très élégant comme à son habitude dans son éternel costume trois pièces gris perle. Sa tenue impeccable ne laissait pas moins deviner les épaules carrées et les pectoraux développés sous sa chemise entrouverte. Ses fines créoles et sa croix d’or jetaient de faibles éclats qui faisaient écho aux corolles dorées rehaussant le vert d’eau de ses yeux et la blondeur cendrée de ses cheveux coiffés avec goût selon la mode du moment, à la Pompadour. La délicieuse image qu’il renvoyait aurait supporté sans pâlir la comparaison avec les publicités artistiques de parfum ou de mode masculine qui jalonnaient la ville. Sa façon de la dévisager sans mot dire, l’air à la fois légèrement ironique et un brin hautain donna une cadence infernale à son cœur. Elle ne trouva rien à lui dire sur le moment, alors que ses joues viraient dangereusement à l’incarnat.

Prenant les devants, l’homme s’avança et referma derrière lui la porte d’une main nonchalante.

— Bonjour, commença-t-il en appuyant sur ce mot. Tu voulais me voir, me semble-t-il ? Hé bien, je suis là et je t’écoute.

Sur ces paroles, il se posta face à elle et croisa les bras, attendant d’être bombardé de questions.

Mais Flavia demeurait interdite, déstabilisée par la sérénité de l’homme qui, percevant en retour son trouble, s’en amusait silencieusement.

— Tout d’abord, je vous remercie d’être venu si vite, prit-elle la peine de préciser en guise d’entrée en matière. L’enjeu était trop important pour qu’elle ne ménage pas la seule personne qui était en capacité lui venir en aide.

Un de mes compagnons de Naples, Fabio, a disparu.

En disant cela, Flavia se rendit compte qu’elle ne connaissait pas même son nom de famille et la nuance de rouge qui colorait ses joues monta d'un cran dans les tons. Elle pensait bien le connaître mais cette simple information lui faisait défaut. Elle se sentit ridicule.

— Tu parles de Fabio Esposito, celui qui faisait office de coordinateur entre les babyboss ? précisa le Consigliere, comme s’il avait deviné ses pensées.

— Oui, c’est lui, affirma-t-elle en priant de ne pas se tromper. Cette fonction lui semblait parfaitement convenir au jeune homme, cependant. Nous n’avons plus de nouvelles de lui et la police passe au peigne fin le 14e Municipio en ce moment même.

— Je suis au courant, nos hommes le recherchent également mais ton ami semble insaisissable, un vrai fantôme. Il utilise des leurres pour multiplier les fausses pistes, et nous piétinons. Le Boss veille en personne à la traque, si tu veux tout savoir. Nous avons retrouvé tellement de nos hommes débités en morceaux avec des messages nous narguant, qu’il a fini par s’irriter. Je n’ai pas oublié ma promesse, mais pour l’instant, je ne pense pas qu’il soit en danger.

Flavia était partagée entre la terreur d’imaginer le Boss superviser la chasse à l’homme et son admiration pour Fabio. Le jeune homme, tout en se faisant passer la plupart du temps pour un benêt, savait remarquablement s’en sortir quand il le fallait.

— S’il se fait prendre, avec un peu de chances, ce sera par la police, et ils se contenteront de le mettre derrière les barreaux… avança-t-elle.

— Détrompe-toi, trancha-t-il, la police marche main dans la main avec nous, ils le tireront à vue s’ils le trouvent. Je me demande parfois si le Boss n’y a pas quelques informateurs sous ses ordres directs. En tout cas, il ne partage pas ses sources avec moi, mais c’est louche. Ici, jamais nous ne sommes inquiétés pour quoi que ce soit. Même si quelqu’un porte un signalement à notre encontre, il est toujours laissé sans suite, et il est arrivé plusieurs fois que le Boss me transmette le nom de l’indiscret pour que je le fasse liquider.

Flavia déglutit à cette révélation. Le Boss collaborant avec le redoutable chef de cabinet de la ministre de l’Intérieur. Un implacable étau qui broierait sans pitié son complice. La seule échappatoire était la fuite, sinon c’était la mort assurée.

Dans un mouvement incontrôlable, elle se lova contre l’homme, comme pour y rechercher sa protection.

— Je vais suivre ça avec attention, et je te transmettrai nos avancées, déclara-t-il en pressant doucement la taille qui se blottissait contre lui.

Ses doigts commencèrent bientôt à effleurer la ligne du dos, appréciant d’y sentir la chair nue largement découverte par le large décolleté de la robe.

La jeune fille s’était figée sous la caresse, car des frissons hérissaient le fin duvet de sa peau.

Comment provoquait-il un tel effet avec un contact si léger, presque imperceptible ?

— Tu apprécies, Flavia ? lui murmura-t-il à l’oreille.

Seul un souffle heurté répondit à cette question, et souriant à cette réaction, l’homme s’enhardit à empoigner ses fesses pour les plaquer contre lui.

La respiration de Flavia s’emballa sous l’étreinte, elle n’était plus que désir entre les mains impérieuses qui l’emprisonnaient.

Celles-ci glissèrent bientôt, suivant les courbes jusqu’aux cuisses, et remontèrent pour passer sous la jupe. Un ricanement léger se fit entendre.

— C’est pour moi ça ? Tu n’étais pas obligée, tu sais… tu avais ma parole, persifla-t-il en constatant qu’elle n’avait pas de culotte.

Le sarcasme rendit ses esprits à Flavia, qui recula, s’adossant à la porte d’entrée.

Provocante, elle retira froidement sa robe, se dénudant entièrement.

— J’en avais envie, c’est tout, revendiqua-t-elle, levant le menton en signe de défi. Une idée l’avait frappée, tel un éclair soudain dans un ciel calme.

Elle le mettrait complètement à sa merci, elle exciterait son bon vouloir, en restant lucide et froide.

Pour ne pas succomber à son charme, dont elle connaissait trop bien le pouvoir qu’il avait sur elle, elle ferma les yeux. Ne plus admirer la beauté sereine du mafieux l’aiderait à mieux résister, pensait-elle. Il lui suffirait de le laisser faire en pensant à autre chose pour se soustraire à son emprise.

Mais alors qu’un bras s’enroulait autour de sa taille, une voix teintée d’irritation lui reprocha :

— Non, pas de ça avec moi. Je ne veux pas que tu fasses la morte. Soit tu te donnes à moi de ton plein gré, et tu me le montres, soit je m’en vais. Mais je te le répète, tu n’as pas besoin de ça pour que je t’apporte mon soutien.

C’était prévisible, l’homme avait déjà démontré à maintes reprises sa subtile intelligence des personnes et des choses, en conséquence, il avait parfaitement compris sa manœuvre. Elle rouvrit donc les yeux, prenant un autre parti.

Elle ne subirait pas l’étreinte cette fois-ci, au contraire elle prendrait les devants, restant ainsi maitresse d’elle-même.

Alors qu’elle formait cette résolution, des lèvres tièdes et douces se posèrent sur les siennes, et suivant la ligne de conduite qu’elle avait décidée, elle y répondit avec ardeur.

— Mmm, c’est mieux ainsi, grogna l’homme, en se défaisant fébrilement de son veston et de sa chemise, dévoilant un torse sculpté dans l’airain le plus pur, délicieusement hâlé.

Dès qu’il eut fini, Flavia passa ses bras autour de son cou et l’attira vivement à elle pour reprendre le baiser, afin de ne plus être sujette à cette exquise vision.

Leurs langues s’entrelacèrent fougueusement alors qu’il la soulevait pour la déposer sur le canapé. Tandis qu’il s’appesantissait précautionneusement sur elle, elle renversa la position, s’asseyant à califourchon sur lui. D’une main assurée, elle dénoua sa ceinture et dégrafa les boutons de la braguette du pantalon, avant de saisir le sexe déjà gorgé de désir.

Sans attendre, elle exerça dessus une douce pression, faisant coulisser sa paume pour attiser encore la fièvre qui le dévorait manifestement.

— Doucement, nous pouvons un peu prendre notre temps, protesta Alteri d’une voix sourde.

Non, ils n’avaient pas de temps à perdre, Fabio étant en danger en ce moment précis, et il fallait rendre rapidement Alteri à ses activités de supervision. Elle happa donc la bouche de son amant mais reporta dans la foulée ses lèvres sur le dessin des pectoraux, lisses comme du bronze, et de sa langue, suivit le sillon velu pour venir s’enrouler autour de la virilité dressée pour elle.

Elle s’affaira à porter l’embrasement de l’homme à son paroxysme, repassant interminablement le contour de la hampe, l’aspirant goulument, la prenant entièrement dans sa bouche. Alors, quand elle sentit qu’il n’en pouvait plus, elle le guida en elle. La brûlure qu'elle avait subie à l'entrée de son orifice la meurtrissait à chaque va-et-vient mais elle l'accueillit presque avec joie car elle la contraignait à garder l'esprit fixé son objectif... enfin cela ne dura pas. Elle le chevaucha hardiment pour provoquer la jouissance qui mettrait fin à l’étreinte... pour mettre un terme à son propre supplice aussi, car le plaisir qu’elle prenait en hâtant le sien menaçait dangereusement de lui faire perdre la tête. D’autant que les mains crispées sur ses hanches l’invitaient à accélérer le mouvement jusqu’à l’explosion finale, qui survint peu après.

Elles pesèrent sur le dos de la jeune fille pour l’étendre sur lui. En reprenant son souffle, il voulait sentir la douceur de sa peau contre lui, dans un enivrant moment de paix intérieure.

C’était cette satiété de la chair et de l’âme, cette plénitude, qu’il recherchait en Flavia, il le lui avait avoué à mots voilés par le passé, sans que cela ne provoque chez elle aucun frémissement du cœur.
Cette sensation se répandait à présent à travers tout son être mais il ne comprenait que trop bien qu’il était le seul à l’éprouver. Cela engendrait une frustration qui lui était inusitée, pour lui qui était habitué à obtenir tout ce qu’il voulait, et cela attisait davantage ses sentiments pour la jeune fille.

Il s’extirpa donc péniblement des bras qui l'enlaçaient et l’abandonna, encore haletante sur le canapé, pour se rhabiller, évitant soigneusement de reposer ses yeux sur elle pour dissimuler son malaise.

Flavia, de son côté, ne pouvait percevoir ces états d’âme car elle en faisait autant, pour ne pas laisser son esprit dériver vers de voluptueuses rêveries.

Calmant les palpitations qui l’agitaient toujours, elle agrippa vivement sa robe pour s’en couvrir la poitrine.

— Ton affaire est urgente, il faut que j’y aille. Je te tiens au courant dès que je sais quelque chose. Ci vediamo presto, lui lança-t-il en prenant congé.

Sur ces mots, il ouvrit promptement la porte, révélant Marco, qui levait la main pour saisir le heurtoir.

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