Je détestais aller aux toilettes à l’école. D’abord les portes des WC n’étaient pas pleines. Elles ressemblaient à des portes comme dans les écuries pour les chevaux, des demies portes ouvertes en bas et en haut. De plus, en Normandie, il faisait souvent froid.

Si bien que je me retenais de faire pipi toute la demi-journée. Rentrer à pied, avec une envie de pipi, ce n’était pas facile, je courais tout le long de la route. Et il y avait les trois étages à monter pour finir.

Très souvent, j’arrivais trop tard. L’accident pipi s’était produit. Je prenais une baffe pour l’accident pipi lui-même, et une deuxième parce que j’étais grande et que j’étais en âge de trouver une autre solution bien plus propre.