4 - Un très mauvais choix

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Le bourdonnement sourd de la navette se faisait entendre dans tout le compartiment. Il était plutôt désagréable, et Roxane n'arrivait pas à dormir pour oublier ce bruit. L'atmosphère de la pièce n'était également pas la plus propice au sommeil, il fallait le dire : les trois autres garçons qui s'y trouvaient n'avaient vraiment pas l'air sympathiques. Ceci dit, Roxane non plus. À croire que la mauvaise humeur était contagieuse.

Pourtant, le voyage qu'ils entreprenaient était tout sauf déprimant, à première vue. C'était la première fois qu'ils allaient à Alteria ; ils étaient sur le point de découvrir un endroit que la majorité des Terriens n'avait pas la moindre chance de connaître. Mais il régnait une ambiance maussade, principalement due au fait que les quatre jeunes gens ne se connaissaient pas et avaient l'air d'être du genre renfrogné. C'était d'ailleurs probablement ce que chacun pensait à propos des trois autres.

Roxane repensa à ce qui avait précédé leur départ : Reyzal était revenu quelques jours après sa première apparition, et avait immédiatement remarqué qu’elle était finalement plutôt intéressée. Il avait donc exposé la situation plus en détail.

Alteria était dirigée par des dictateurs. Depuis des siècles, trois organisations, appelées Syndicats, se partageaient le pouvoir sur la planète entière. Tout était contrôlé par eux, de la politique à l’économie en passant par la culture. Ils avaient la mainmise sur les vies de l’intégralité des Alteriens.

Récemment, une organisation rebelle, qui s’était surnommée “Libérateurs”, avait tenté de renverser le gouvernement, sans succès. À leur tête, Gendo Darma, héros reconnu d’Alteria. L’homme de soixante ans déjà avait accompli nombre d’exploits au cours de sa carrière chez les Protecteurs, un des Syndicats, mais avait décelé la malveillance de ses supérieurs, qui usaient de leur pouvoir pour enfermer le peuple dans une prison de mensonges. Interdiction de dire du mal du gouvernement, censure des médias, lois toutes plus coercitives les unes que les autres...

Darma avait donc pris les armes contre les Protecteurs, les Gardiens et les Spirituels, en organisant la prise d’Eden, la capitale. Mais cela avait échoué, à cause d’Arsenal, un de leurs éléments clés, qui avait disparu au beau milieu de la bataille. Et du Rift Rider Spectre.

Samuel Reyzal avait expliqué à Roxane ce qu’Alteria avait de particulier. La planète possédait un noyau de fer et de riftium, une matière qui conduisait une substance mystérieuse que l’on appelait communément “la Faille”. Celle-ci conférait des aptitudes à certaines personnes prédisposées, que l’on appelait Rift Walkers.

Mais d’autres, très rares, pouvaient parfois naître avec une affinité à la Faille telle qu’ils devenaient plus que des humains : les Rift Riders.

Et c’était ce que Samuel Reyzal avait vu en Roxane. Le noyau de la Terre de contenait pas de riftium, donc la Faille ne pouvait pas être canalisée à l’intérieur de ses habitants, mais si ceux qui y étaient prédisposés se rendaient sur Alteria, alors ils devenaient des Rift Walkers. Ou plus.

Les yeux de la jeune femme avaient brillé d’excitation en entendant cela. Si elle devenait Rift Rider, elle pourrait enfin prouver qu’elle valait mieux que son entourage ! Elle passerait de pauvre paraplégique à une quasi-déesse, simplement en voyageant de la Terre à Alteria !

Le prix à payer était de devoir servir les Libérateurs pendant un an, mais elle avait accepté avec joie. Elle se fichait un peu de ces histoires de politique, et si elle mourait, au moins ce serait en étant devenue quelqu’un.

Après l'acceptation des conditions qu'avait énoncées Reyzal, celui-ci était revenu avec un exosquelette qui lui permettait temporairement de se mettre debout et de marcher. Elle s'était d'ailleurs demandé comment on ne l'avait pas arrêté à l'entrée de l'hôpital avec son énorme valise.

Puis ils étaient sortis de l'hôpital en secret, et étaient rentrés dans une voiture qui les attendait dehors. Les vitres étaient noires, ce qui faisait qu'on ne pouvait voir ni l'intérieur depuis l'extérieur, et inversement.

Ils avaient roulé pendant environ deux heures, et s'étaient arrêtés au beau milieu de la campagne ; là, ils étaient entrés dans une ferme, où se trouvaient sept autres jeunes gens et un engin qui ressemblait fortement à un vaisseau spatial. En tout cas, c'est ce qu'avait immédiatement pensé Roxane. Reyzal les avait alors briefés sur le déroulement des opérations.

— Bien ! Nous sommes désormais tous réunis. Vous ne vous connaissez pas, mais je vous connais tous ; vous avez chacun, à votre manière, un potentiel que nous pouvons exploiter pleinement. Vous allez voyager dans des chambres pour quatre personnes chacune, j'espère que vous vous entendrez. Le trajet dure sept heures ; nous partons dans quinze minutes. Assurez-vous d'être prêts.

Évidemment, personne ne bougea pendant quinze minutes, ni même ne desserra les dents. La tension était palpable ; et Roxane commençait à douter d'avoir fait le bon choix. Cependant, que valait une paire de jambes fonctionnelle ? Une misérable année était peu chère payée, comparée à des dizaines d'autres avec ses jambes.

Puis l’heure du départ arriva ; ils étaient entrés dans les cabines et étaient partis. Cela faisait maintenant cinq heures qu'ils faisaient route vers Alteria, et Roxane ne savait toujours pas à quoi ressemblait l’extérieur. Pas le moindre hublot, ni d’écran... Pour passer le temps, elle se leva et alla dans la salle commune. Depuis le début du trajet, Reyzal y lisait un livre dont elle n'avait pas pris la peine de lire le titre. Elle ne put cependant s'empêcher de le regarder, maintenant qu'elle se tenait en face de lui : c'était la Bible. Quelle surprise.

Elle observa Reyzal un moment, même si elle savait qu'il l'avait parfaitement remarquée et attendait qu'elle se manifeste. Il avait une attitude détendue, mais ses yeux toujours en mouvement trahissaient sa volonté de paraître désinvolte et ses doigts tambourinaient d’impatience sur l'accoudoir.

Roxane s'éclaircit la gorge. Reyzal baissa son livre et la regarda en silence. La jeune femme demanda :

— Je... voulais juste savoir quelque chose. Pourquoi sept heures pour arriver ? Dans quoi sommes-nous en train d'avancer ?

Sa question, une fois énoncée, lui parut plutôt ridicule. Il était désormais évident qu'elle s'ennuyait et ne voulait pas rester avec ses "compagnons de cellule". Néanmoins, Reyzal sourit et répondit de bon cœur, posant son livre sur ses genoux.

— Vois-tu, nous sommes actuellement à la frontière de la réalité et de la Faille. Comme je te l’ai déjà expliqué, la Faille est indescriptible en quelques mots, mais ce qui nous importe ici, c'est qu'elle nous permet de compresser les distances afin de changer un voyage de plusieurs années-lumière en une simple balade de quelques milliers de kilomètres. Bien sûr, on peut seulement utiliser ce moyen de locomotion en de rares occasions, pour des raisons diverses. La principale est de devoir se servir d’une station qui "tire" la navette à elle, et qu'une installation de ce genre requiert une quantité astronomique d'énergie et de ressources. Cela répond-il à ta question ?

Roxane fronça les sourcils. Elle avait, depuis le début, bien compris qu'il possédait une technologie extrêmement avancée mais...

— Mais la Faille, qu'est-ce que c'est que ça, finalement ? Vous en parlez comme si c'était de la magie... Vous voulez parler de Dieu ?

Elle n'était pas croyante, mais pouvait accepter le fait qu'une entité supérieure puisse exister si on lui fournissait une preuve, comme tout bon agnostique. Cependant, Reyzal, sans se départir de son sourire, secoua la tête.

— Non. Enfin, certaines personnes croient qu'il s'agit de Dieu, effectivement, mais je pense plutôt que le concept de Dieu est inspiré, au contraire, de la Faille. En fait, la théorie la plus populaire à Alteria propose que la Faille soit une entité existant en quatre dimensions ; enfin, pas forcément une entité consciente, mais au moins une substance, une énergie. Chacun a sa propre croyance à propos de la Faille. En tout cas, certaines choses sont sûres à propos d'elle. Pour commencer, elle permet de réaliser des exploits qui seraient impossibles sans, majoritairement grâce à sa capacité de modifier la trame de la réalité notre monde. Ensuite, c'est un formidable réservoir d'énergie, que nous ne pouvons malheureusement exploiter que sous certaines conditions, mais on en parlera plus tard. Enfin, c'est la Faille qui unit les gens d'Alteria. Après tout, sans elle, pas de Terre Promise.

Reyzal laissa dériver son regard dans le vide. Roxane eut l'impression qu'il était en train d'imaginer une situation utopique et s'apprêtait à lui demander quand un choc se fit ressentir dans tout le vaisseau.

L'homme reprit ses esprits, se leva et se dirigea vers le poste de pilotage en annonçant :

— Nous sommes arrivés. Plus qu'une heure et demie avant l'atterrissage. Viens voir, si tu veux.

Roxane le suivit, et entra à sa suite dans la cabine, qui possédait la seule ouverture visuelle sur l’espace. Ce qu'elle vit en regardant par la paroi transparente lui coupa le souffle. Elle avait déjà regardé quantité de films de science-fiction, mais c'était bien sûr la première fois qu'elle voyait une planète en entier de ses propres yeux.

Alteria était plus petite que la Terre ; elle possédait également trois continents principaux, d'après la représentation en trois dimensions qui flottait à côté du pilote. Mais mis à part ces deux détails, elle n'avait pas l'air différente de sa planète natale : climat identique, forme des continents similaires. Elle possédait en revanche trois lunes ; bizarrement, chacune gravitait selon une orbite différente des deux autres.

Roxane contempla en silence la vue qui s'offrait à elle, sous le regard amusé de Reyzal. Soudain, un bip sonore se fit entendre. Le pilote vérifia le radar et déclara :

— Chef, on a un souci. Trois vaisseaux qui se dirigent vers nous. Probablement des intercepteurs, si j’en juge par leur vitesse.

Reyzal fronça les sourcils et se pencha en avant.

— Accélérez au maximum. On doit arriver à portée de tir de nos défenses avant qu'ils nous rattrapent.

Le pilote commençait à s'agiter sur son siège.

— On n'a pas le temps, chef ; ça nous prendra trente minutes pour atteindre notre bouclier et ils nous rattraperont dans quinze minutes, et on n'a aucun moyen d'aller plus vite.

Un autre voyant commença à clignoter. Le pilote actionna un interrupteur et ils entendirent une voix sortir des haut-parleurs :

— Ici le capitaine de l'intercepteur Gardien Ksi-23. Vous êtes priés de décliner votre identité.

Reyzal sourit en entendant cela. Il fit signe au pilote de ne pas répondre et de couper la radio. Après un bref moment de réflexion, il rétablit la communication et prit le micro. Avant de l'activer, il commenta :

— Intercepteur Gardien ? Voilà qui va nous simplifier la tâche. Kosaï, pilotage automatique sur Gallinia. Vitesse rapide, mais pas extrême. Ensuite tu prends une arme et tu amènes les gosses ici. S'ils ne veulent pas, force-les.

Roxane ne comprenait pas les intentions de l'homme. Le dénommé Kosaï régla la course, dégaina un pistolet et se leva en se dirigeant vers les quartiers. Elle allait énoncer une remarque quand il appuya sur le bouton de transmission.

— Bonjour, mes chers amis Gardiens. Mon nom est Samuel Reyzal ; je suppose que vous avez entendu parler de moi. Nous sommes actuellement dans une situation peu confortable, je dois l'admettre. Voyez-vous, vos capteurs thermiques vous indiquent que nous sommes actuellement six personnes dans le vaisseau. Moi, mon pilote, et quatre jeunes gens innocents qui n'ont rien à voir avec votre problème. Problème que voici : si vous ne nous laissez pas accéder à notre bouclier en vous éloignant à au moins trente kilomètres de nous, j'en abattrai un pour chaque minute que vous passerez en-deçà de ce périmètre.

Roxane écarquilla les yeux. Il n'était pas sérieux, pas vrai ? C'était du bluff, du mauvais bluff, mais du bluff quand même ?

Kosaï revint dans la cabine, précédé des trois autres otages. Il ferma la porte derrière eux et tint le groupe en joue. Reyzal hocha la tête et reprit le micro.

— Eh bien ? Avez-vous perdu votre langue ? Je vous signale que vous êtes dans le périmètre, je vais donc devoir exécuter la consigne.

Alors, il fit un signe de tête à son subalterne, et celui-ci, sans ciller, pressa la détente. Curieusement, on n'entendit pas une détonation mais un claquement sec et électrique.

Un des jeunes hommes tomba à terre, touché au milieu du front. Il émit un gémissement avant d'expirer. Tout avait duré trois secondes, pas plus.

Roxane, horrifiée, recula lentement afin de se trouver dos au mur. Un meurtre venait d'avoir lieu sous ses yeux. Un meurtre de sang-froid, et ni Kosaï ni Reyzal n'avaient tiqué. Son regard allait de l'un à l'autre, comme pour détecter qui il allait tuer ensuite.

Les autres, passé le moment de surprise, réagirent différemment : paniqués, ils commencèrent à perdre leurs moyens et chercher une échappatoire possible. Peine perdue : la seule issue était la porte que Kosaï avait pris soin de verrouiller après être entré.

Il était aussi hors de question d'essayer d'attaquer les deux hommes : ils étaient tous deux armés et semblaient savoir ce qu'ils faisaient. Nul doute qu'ils pourraient éliminer les trois restants très facilement. La seule option était de rester immobile et de prier pour que le prochain à mourir soit celui d'à côté ; et c'est ce qu'ils firent.

En entendant le coup de feu, le capitaine à l'autre bout de la ligne réagit enfin :

— Attendez ! Nous recevions nos ordres, qui sont d'accéder à vos exigences ! Allez-y, nous nous retirons de la zone.

Le pilote, après un bref coup d'œil au radar, annonça :

— Effectivement, ils s'en vont. On continue ?

Reyzal, dont le sourire n'avait pas quitté son visage depuis le début, acquiesça. Il lui fit signe de se réinstaller au poste de pilotage et croisa les bras.

— Bien ! Maintenant cet incident terminé, nous pouvons continuer notre voyage.

Roxane n'en croyait pas ses oreilles. Quelqu'un venait de mourir, tué de sang-froid, et il appelait ça un "incident" ? Elle commençait à vraiment regretter d'avoir accepté son offre. Son souffle s'accéléra, ainsi que son rythme cardiaque. Si elle pouvait récupérer l'arme du pilote...

Elle n'eut pas le temps de mettre son plan à exécution, qui aurait de toute façon entraîné sa mort. On entendit soudain une explosion à l'arrière du vaisseau, qui trembla au point de faire perdre l'équilibre à tous ceux qui étaient debout. Kosaï s'exclama :

— Chef, on a une brèche dans la coque ! Quelqu'un vient de s'introduire à l'intérieur, par les toilettes !

Reyzal perdit son sourire instantanément. Il reprit le micro, braqua son arme sur Roxane, et hurla :

— Vous étiez prévenus ! Un mort de plus à votre actif !

Il raccrocha, croisa le regard de la jeune fille, qui était paralysée par la stupeur, pressa la détente...

Roxane entendit le claquement en même temps qu'elle fermait les yeux. La mort serait peut-être plus facile à supporter en oubliant l'horreur qui l'entourait ? Elle attendit de ressentir la douleur...

Elle ne sentit rien du tout.

En revanche, elle entendait très bien.

— Désolé, les Gardiens n'ont rien à voir dans tout ça. Ces mauviettes préfèrent laisser s'échapper un sombre connard et rater le coup du siècle ? En tant que Protecteur, je ne peux pas laisser passer ça. Et maintenant, Samuel, tu poses ton arme.

Roxane ouvrit les yeux. Tout d'abord, elle ne vit que le reflet de ses propres yeux. Puis elle s'aperçut qu'elle se voyait dans une lame de métal plantée dans le mur à quelques centimètres de sa tête. Enfin, elle remarqua que non seulement elle n'était pas morte, mais qu'un intrus avait fait son apparition.

C'était un homme grand, brun, qui portait des vêtements complètement décalés par rapport au contexte : une armure métallique sur son torse, et un pantalon de toile. Il brandissait une arme de poing similaire à celles de Reyzal et Kosaï, quoique visiblement plus évoluée.

Roxane remarqua également le trou béant entre les yeux du pilote, et les expressions terrifiées des garçons dans la pièce. Elle reporta son attention sur les deux hommes qui se faisaient face au centre. Reyzal haussa les épaules en disant d'un ton désinvolte :

— Pour commencer, la moindre des choses est de dire bonjour quand on arrive sans avoir été invité. Ensuite, je te félicite d'être arrivé aussi loin, mon garçon. Enfin, je te recommanderai de baisser cette arme avant que tu ne blesses quelqu'un.

Le Protecteur, loin d'obtempérer, raffermit sa prise sur son pistolet et lança :

— Dans tes rêves, enfoiré. Aujourd'hui, tu vas payer pour tout ce que tu as fait. Je te signale que les renforts arrivent dans quarante-six secondes, et que ce n'est pas suffisant pour me battre, surtout pour toi. Alors tu te rends, ou je t'élimine. Voire les deux.

Reyzal retrouva son sourire. Il croisa les bras, avança d'un pas.

— Ton père serait fier de toi, Lyngrad. Tu as enfin trouvé ta vocation, et ta confiance en toi s'est affermie. Malheureusement, même si ce que tu dis est vrai, je ne vais pas pouvoir rester avec vous. Je n'en ai pas terminé avec toi, ni avec Alteria, crois-le bien, mais le temps de l'affrontement n'est pas venu. Aujourd'hui ne verra pas plus d'effusions de sang. Maintenant, tu m'excuseras, mais j'ai à faire.

Reyzal, en prononçant ces derniers mots, joignit ses poings en fixant son opposant. Avant que celui-ci ne puisse réagir, il parut imploser et disparut de la pièce. Le dénommé Lyngrad, furieux, frappa le mur.

— Merde ! Il sait faire ça ?! Ce type est un monstre ! Je t'aurai la prochaine fois, tu m'entends ? Je t'aurai !

Puis il rengaina son arme et se tourna vers les trois occupants restants de la pièce.

— Désolé pour ce qui vient de se passer. Je sais aussi que vous avez tout un tas de questions, mais on verra ça plus tard, d'accord ? J'attends les renforts, qui devraient arriver... maintenant.

En effet, Roxane aperçut par le hublot un vaisseau qui s'approchait d'eux. Après s'être arrimé au leur, on leur fit signe de monter. En traversant le couloir qui menait à la liberté, Roxane songea qu'elle s'était vraiment fourrée dans une belle merde.

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