Chapitre Un : Le test sportif

      J’écoutais les consignes avec attention. Je n’avais pas peur de mes adversaires.

Qu’est ce que la peur ? Tout le monde a peur ?

Puis ce fut à mon tour, j’allais leurs mettre la pâté !

Je traversais la boue, les marécages, le long mur, les filets de l’araignée, le sol instable.

Je fis de mon mieux.

Mon chrono fut moyen, je perdis un peu confiance.

Je croyais en ma bonne étoile.

« Vous aurez les résultats dans les semaines à venir. »

Je rentrais chez moi avec peu de fierté. Je bu un verre d’eau et dégusta une salade

Puis Bastien, un ancien collègue vint vers moi.

« J’ai appris, tu veux donc devenir policière. »

« Il serait temps, j’ai passé le test sportif ce matin. »

« Ah bon et alors !? »

« Je ne suis pas du tout confiante, un peu découragée. »

« Courage Marianne, jusque là tu as tout réussi. »

« Tu le penses ? »

« Oui ! Tu es courageuse, forte, intelligente, cultivé, euh sportive. Je ne comprends pas que tu sois célibataire. »

« Tu veux un café ? »

« Oui explique moi ton parcours. »

Marianne reçu un appel de Katia.

« Salop, on m’agresse dans les quartiers des champs. »

Marianne prit son vélo et se rendit dans les Champs-Élysées.

La police était là dix minutes avant.

« Expliquez moi. »

« Non ! Elle est traumatisée. »

« C’est une amie. »

« Elle explique qu’elle est juive, on l’a agressé pour ça. »

« Putain ! Ça me met hors de moi. »

« Bon dégagez madame. »

« Je veux être policière, je défends ses causes. »

« Alors menez l’enquête. »

« Adrien, c’est la femme qui a passé le concours. »

« Justement ! Elle n’a point l’air d’être … conne. Menons là au Quartier Général. »

Au poste de police, Marianne eut le bonheur de découvrir la base.

« C’est là qu’on travaille. »

« Je peux mener l’enquête avec vous. »

« Oui, respectez le secret professionnel. »

« J’étais professeur de philosophie. »

« Vous étiez au concours ce matin ? »

« Oui. »

« Je vous reconnaissais bien. » Ria Adrien.

« Veuillez interroger la plaignante ! »

Marianne interrogea Katia.

« Ils étaient dix, que des hommes. »

« Décrivez les moi. »

Katia pleura.

« Oh non, relève toi, c’est ma première enquête, avec toi en plus. »

« Je souffre. Ils m’ont tabassés ces salops. »

« Courage. Décris les moi je t’en prie. »

« Je peux pas ! »

« Aie le courage, nous les retrouverons. »

Deux heures plus tard, Marianne réussissait à obtenir des réponses assez flous malgré tout.

Adrien, un policier très actif félicita Marianne.

« Nous déterminerons les nom de ces irresponsables, l’antisémite existe encore ... »

« Nous le savons tous, le combat n’est pas gagné d’avance. »

« Merci Madame, votre essai était parce que vous avez une détermination sans failles. »