« Quand une enseignante philosophique devînt policière ... »

Auteur : Florian Pierrel

Prologue :

Je suis Marianne, je suis enseignante de philosophie et j’ai enfin décidé

de me reconvertir et réaliser de nouveaux projets à aboutir !

J’ai 26 ans, très active, j’ai postulé pour devenir policière.

De mon propre intérêt, je vais être indépendante et imposer ma propre autorité.

Aucune manipulation, aucune traîtrise ; le milieu du travail est un combat constant …

J’ai décidé de lutter contre des crimes antisémite, des lois justes !

Le passé forge l’avenir et le caractère, Dieu lui sait y faire.

Je vis seule et exclue de tout, solitaire et autoritaire.

J’ai des objectifs que je compte accomplir.

Allez au bout des choses, se donner le courage de le faire.

On me disait au lycée quand j’étais enseignante :

« Oh les crimes antisémites n’existent plus. »

J’ai répondu :

« La société ment elle même. Je le ferais pour défendre des valeurs humaines qui se perdent. »

« Ah oui apportez nous des preuves. »

« Dites ça au directeur ! »

Je me souvenais, cet élève avec un caractère docile et froid se leva et balança la table.

« Notre époque est remplie de fléau comme jamais auparavant. »

Les trois mois qui suivirent, je fis du sport pour me préparer au concours policier.

Je m’entraîna nuits et jours, quitte à souffrir, autant faire un travail propre et se surpasser.

Katia vînt chez moi dans le bassin Parisien, c’était une amie juive de longue date.

Ce jour là, elle me montra des photo de ses grands parents morts par les camps de concentrations.

Elle m’indiqua les folies meurtrières de SS et KGB, SA et autres groupes qui protégèrent le III Reich.

Elle pleura, je la comprenait.

Puis me montra la mort de Kévin, un garçon rêveur, tué lors des attentat du 11 Septembre.

Étais ce une coïncidence ?

Ce minot travaillait dans une des deux tours jumelles et était soi disant le seul juif dans ce bâtiment. Est ce lui qui a été visé particulièrement ?

« Tu es sûre de devenir policière ? »

« Sûre ! »

« Sois forte, je dois te laisser, je rejoins une amie ... »

« Pas de soucis. »

Je me sentis enfin prête à passer le concours, d’abord sportif.

La date fut fixée, 30 Mai 2028.

Je révisais mes cours d’histoires, certains élèves me prenaient pour Simone Veil, car j’étais féministe et ces causes firent avancer le monde.

J’ai quitté l’enseignement car les élèves s’abrutissaient sur leurs tablettes et téléphones ce qui m’exaspérait au plus haut point.

Malgré ça, je savais qu’à la police, fallait utiliser l’informatique et la technologie.

Le gouvernement cache les crimes contre les juifs et juives, et en parle pas assez.

Voilà pourquoi je défends cette cause, pour dire au monde « Nos différences sont une force, quelque soit la religion, la façon de penser, être unie »

Pourquoi les gens sont des criminels ?

Des histoires d’amours, des jalousies, la haine, le racisme, les différences … pourquoi vivons nous si c’est pour s’entre tuer ?

J’arrivai à l’épreuve sportive, on était quatre cent pour cent cinquante places.

On signa et montra notre carte d’identité.

Tous furent alignés devant la forêt et le maître du concours, avec les jury.

« Vous êtes ici pour démontrer des valeurs importantes de la société, société de violences que vous devez désarmer. Seul cent cinquante auront leurs places pour le test de culture général. Mon agent va vous dire, mais voyez vous déjà ... »

« Il s’agit d’un … parcours du combattant. Les meilleurs chrono gagneront, bon courage et surmenez vous ; On attends de vous des comportements exemplaires ! »