Désir brûlant

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J'ai répondu sans réfléchir. Comme si mon cerveau était en pause et que le reste de mon corps avait pris le contrôle. Nous avançons côte à côte dans la rue en direction de mon appartement. Il fait froid maintenant et je frissonne. Je croise les bras pour me réchauffer un peu. Il a vu mon geste car il dépose sa veste sur mon dos et passe un bras par-dessus mes épaules pour m'attirer vers lui. Son contact me trouble un peu, mais j'ai moins froid. Contre lui, je me rends compte qu'il est vraiment plus grand que moi, il doit faire un peu plus d'un mètre quatre-vingt. Je me sens petite, mais je fais pourtant un mètre soixante-dix.

Nous marchons sans rien dire. Sa présence seule me suffit pour l'instant. Je ne sais pas quoi dire de toute façon. Je ne vais pas lui dire comme ça de but en blanc : je vous trouve beau et vos yeux m'ensorcellent. Je ne vais pas lui dire ça alors que l'on se connaît à peine. Oui, mais si je ne dis rien, une fois devant ma porte, que va-t-il faire ? Il repartira sans doute... Je ne veux pas lui avouer ça tout de suite, mais je peux lui faire comprendre qu'il peut rester.

Je me colle un peu plus à lui, et de mes doigts, je viens effleurer la peau de sa main qui me retient. Je le sens tressaillir, puis il presse tendrement mon épaule. Il s'arrête face à moi et me regarde intensément. Sa main vient caresser ma joue, et passe dans mon cou. Il se penche et pose ses lèvres contre les miennes. Je ferme les yeux pour savourer cet instant. Doucement, il entrouvre ma bouche avec sa langue. La mienne vient timidement à sa rencontre. Je l'enlace pour ne pas perdre mon équilibre. J'ai le souffle court, et son odeur attise mon désir. Notre baiser se fait plus passionné. J'arrête de l'embrasser pour attraper sa main et le conduire chez moi.

Je monte les escaliers de l'immeuble devant Dimitri. Je sens son regard posé sur moi. J'aimerais monter plus vite, mais je prends mon temps. Je prends mon temps pour ne pas paraître pressée, pour ne pas le brusquer, pour être sure qu'il veuille rester, pour qu'il m'admire. Nous sommes arrivés devant ma porte.

  • Nous y sommes, annonçais-je en cherchant mes clés. Voulez-vous entrer ?
  • Voulez-vous que j'entre ? s'assure-t-il d'un air sérieux.

Après avoir déverrouillé la porte, je me tourne vers lui et lui prend la main tout en ouvrant de l'autre.

Je referme la porte et tourne le verrou comme pour l'empêcher de fuir. Mes doigts son encore sur le verrou, et je réalise que c'est pour m'empêcher moi, de reculer. C'est la première fois que j'invite un homme le premier soir d'une rencontre. Je laisse glisser mon bras le long de mon corps en me retournant. Je le regarde, ne sachant plus trop quoi faire tout d'un coup. Il se rapproche et fait tomber sa veste de mes épaules. Du bout de ses doigts, il caresse ma peau nue ce qui me fait frissonner. Il plaque son corps contre le mien et me pousse contre la porte pour m'embrasser sauvagement. Mon cœur s'affole et je gémis sous l'assaut de sa bouche. Ses mains glissent contre mes bras pour aller se poser sur mes hanches. Mes bras s'attachent à son cou pour lui rendre ce baiser ardent. Ses lèvres quittent ma bouche pour aller chatouiller la peau de ma gorge. Quel délice ! Je m'abandonne en renversant la tête en arrière.

Ses mains me soulèvent et j'enlace sa taille avec mes jambes. Il fixe son regard au mien et m'emmène jusqu'au canapé. Il me dépose et je le pousse gentiment à s'asseoir. Je m'installe à califourchon sur ses genoux et je pose mes mains sur son torse. Je sens sa musculature ce qui me donne un peu plus d'ardeur. Je recommence à l'embrasser tandis qu'il me caresse le dos. Je me colle encore plus à lui et je me rends compte de son érection dure contre moi. Ca me rend folle ! Bon sang ce que j'ai envie de lui ! Ses mains migrent vers mes cuisses pour remonter vers mes seins. Il les prend dans ses mains doucement. Je m'arrête un instant pour reprendre mon souffle. Je glisse mon nez dans son cou et remonte chercher le lobe de son oreille pour le mordiller un peu. Il titille un de mes tétons alors je réplique en suçotant ce petit morceau de chair. Ses doigts s'emparent du nœud de ma robe pour dévoiler ma poitrine. Je me lève pour faire glisser le tissu jusqu'au sol. Il prend le temps de me regarder avant de me tirer vers lui. Il m'embrasse autour de mon nombril, les mains posées sur mes fesses.

Je me réinstalle au-dessus de lui et le voilà qui embrasse, suce mordille un téton puis l'autre. Je gémis prenant sa tête entre mes mains pour qu'il continue sa torture délicieuse. Ses cheveux sont doux sous mes doigts, et quelques mèches me chatouillent la poitrine. J'entreprends de déboutonner sa chemise et la repousse sur ses bras. Sous mes yeux, se dévoile un torse presque glabre et finement musclé. Ses abdominaux sont soulignés par une ligne de poils allant du nombril vers le pubis. Je fais courir mes doigts sur sa peau. J'atteins la limite de son pantalon et j'entortille mon index dans ses poils. Sous moi, je sens son membre viril s'agiter. Il achève de retirer sa chemise. Je me plaque contre son torse nu pour l'embrasser à nouveau.

Je brûle de l'intérieur, mon sang pulse dans tout mon corps. J'ai envie de lui, mon corps entier le désire. Je défais le bouton de son pantalon et soudain, je réalise que je n'ai rien pour nous protéger. Je m'écarte, gênée :

  • Il y a une chose à laquelle je n'ai pas pensée. Avouais-je en rougissant. Je n'ai pas de ...
  • Ne vous en faites pas. J'en ai un dans mon portefeuille, s'amuse t'il.

Il m'attire à nouveau à lui, reprenant ses baisers et ses caresses. Rassurée, je me laisse aller à nouveau. Il me pousse à m'allonger sur le canapé et j'en profite pour lui retirer son pantalon. Son boxer est tendu, près à exploser ! Il se penche sur moi pour exciter encore un peu les aréoles de mes seins. Il me retire finalement ma petite culotte, m'embrasse juste au bord des poils pubiens. Je m'enflamme de le sentir si près de mon intimité. Il m'explore doucement de ses doigts et de ses lèvres. Je suis prête et je n'en peux plus. Mon désir est de plus en plus pressant. Lui aussi, est prêt. Je lui retire son sous-vêtement. Il s'empresse de trouver l'emballage et le déchire.

Je suis haletante, couverte de sueur, assouvie. Mon corps fourmille de partout. Dimitri repose sur moi de tout son poids, et j'adore ça. Je laisse courir mes doigts le long de son biceps, et j'espère qu'il restera jusqu'à demain matin.

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