Chapitre 9

13 minutes de lecture

 Une douce odeur de nourriture dans la cabine décida Raphaëlle à se réveiller.

_Hé ben enfin! Mademoiselle se réveille uniquement quand c'est l'heure de déjeuner.

                   C'était la voix de Larani, enjouée, souriante. Elle tenait entre ses bras une sorte de plateau, chargé de nourriture. Il y avait les mêmes galettes que chez Alanet. Raphaëlle se dit qu'il devait s'agit de leur pain.

_C'est tout ce que j'ai pu ramener, pour le reste il aurait fallu se lever et aller directement au wagon-repas. Mais vu que notre chère amie a laissé la moitié de sa peau de Noxum sur son oreiller...

                   Raphaëlle regarda son oreiller : il était effectivement maculé de ce bleu foncé qui teintait la peau des Noxums. La moitié de son maquillage était resté sur l'oreiller.

_Je dois avoir l'air ridicule, n'est-ce pas dit-elle non sans hésitation.

_Pour tout te dire... pas seulement l'air je crains, lui répondit Larani avec un éclat de rire au bord des  lèvres.

                   Raphaëlle bougonna un peu pour la forme.

_En même temps, si je suis maquillée comme une Noxum c'est pour passer inaperçue, non? Alors je me vois mal me balader sans dans les couloirs.

                   Larani lui sourit et lui tendit une galette de pain. N'rof tenta quelque chose qui pour un Ourk devait ressembler à un sourire et prit le plateau des mains de Larani. Raphaëlle se redressa         , elle était affamée. Larani lui fit passer une sorte de confiture, à la couleur et au goût acidulée... La jeune humaine la trouva délicieuse, et s'en resservit une épaisse couche.

                   N'rof, quant à lui regarda avec amertume ce que lui proposai Larani et souffla de dépit.

_ À croire que vous ne mangez jamais de vraie nourriture...

                   Larani sembla quelque peu exaspérée par la réaction de son nouveau compagnon. Et ne trouva pas d'autre réplique :

_ Mais c'est de la vraie nourriture!

_ Non! Avec de la vraie nourriture, pas besoin d'épices, de sucres, de sels et d'autres trucs pour donner du goût! La nourriture Noxum est si fade que vous vous sentez le besoin de toujours en rajouter plus. Dès que je mords dans un de vos plats, j'ai l'impression d'avaler une pleine poignée d'épice.

                   Et Raphaëlle lui répondit la bouche pleine :

_ Moi ch'trouvre cha très bon!

_ Et vous mangez quoi, vous, les Ourks?

_ Le fruit de la chasse en hiver et les fruits de la nature en été.

                   Il se dégageait de l'Ourk une profonde fierté. Raphaëlle comprit que toute cette chamaillerie n'était en réalité qu'un moyen pour lui de ramener un peu de sa terre natale. Comme si les mots rendaient son pays plus proche. Elle comprenait ça et elle avait envie de l'entendre en parler, encore un peu, cette voix grave était si différente de celle d'un humain ou même d'un Noxum.

_ À quoi ça ressemble chez toi?

_ La terre est blanche en hiver, verte en été. Pleine de vie au printemps et silencieuse en automne. Dans mon village, je suis un chasseur. Je passais des heures et des heures à parcourir la terre blanche en quête d'une proie à ramener pour nourrir les miens. C'est à ça que je passais ma vie...

                   Raphaëlle composait dans son esprit des images à partir de ce que lui disait l'Ourk. Elle voyait des paysages arctiques, mais les terres dont était originaire N'rof étaient bien moins arides et bien plus bienveillantes pour tous ceux capables d'endurer les mois durs de l'hiver.

                   N'rof marqua une pause avant de reprendre.

_ Aujourd'hui mes enfants doivent être grands. Peut-être même que ma fille est devenue chasseuse, elle aussi...

                   Les yeux noirs de l'Ourk se voilèrent quelques secondes avant de se tourner vers la jeune humaine.

_ Et toi alors? Tu es toujours prompte à nous poser des questions mais jamais à y répondre.

_ C'est normal, après tout, je ne connais rien à ce monde.

_Mais moi non plus. Je sais que je ne viens pas d'un autre monde comme toi, mais la nuance est si fine qu'elle ne compte pas.

_ Comment ça?

_ Je suis venu ici en bateau, entassé avec les miens, dans des cages ridicules. On m'a vendu pour servir d'esclave dans les mines à ciel ouvert de Rêmes. Je ne parlais pas la langue, j'ai dû m'enfuir parce qu'on me prenait pour un simple animal alors que je suis juste un étranger sur une terre qui ne m'a pas vu naître. Trouves-tu toujours notre situation très différente, jeune humaine?

_Non, on n’est pas si diffèrent... mais arrêtez de m'appeler humaine. J'ai un nom!

_ Oui bien sûr, Raphaëlle. Et toi alors à quoi ressemble l'endroit d'où tu viens?

                   C'était à Larani qu'il s'adressait. Ces yeux rouges le fixèrent interrogateurs.

_ Ben, nous y sommes! Quelle question, tu peux le voir par la fenêtre.

_ Je ressemble peut-être à une bête mais je ne le suis pas. Tous les Noxums qui portent une épée sont des nobles et possèdent des terres. À quoi ressemblent les tiennes.

                   Larani se terra dans son silence avant de se décider à parler.

_ Chez moi, même l'hiver, tout est verdoyant. Le sol, les arbres... Les pierres elles-mêmes sont recouvertes de mousses... J'ai toujours trouvé ça magnifique... Les pierres du château des Thélènes sont recouvertes elles-aussi par la mousse et les plantes. Le jardinier de la maison avait beau chaque année se battre contre, toutes les plantes revenaient sans cesse...

                    Le château de mes ancêtres est construit tout près de la mer. On entend tous les jours le bruit des vagues et l'odeur du sel est toujours là. J'adore cette odeur, un peu piquante... Il pleut souvent aussi. Mais ce n’était pas grave quand j'étais gamine. Mon grand-père faisait sceller quand même deux Sagrittas et on partait sur le domaine, on se baladait longtemps et on rentrait à chaque fois totalement trempés. La gouvernante pestait en nous voyant ruisselant. Mon grand-père en rigolait avant de lui dire de nous faire servir un repas chaud...

                   Larani se tut. Ces mots étaient comme des flots venant briser un barrage. Elle n'avait pas su les retenir. Raphaëlle la regardait, elle voulait en apprendre plus sur elle.

_ C'est lui qui t'a élevé? demanda-t-elle ses yeux verts scrutant le regard rouge et pourtant quelque peu terne.

_ Oui, lui répondit-elle simplement.

                   Et elle resta silencieuse avant de se lever. Elle voulait fumer un peu au fumoir. Elle laissa avec le plateau encore pleins, elle y avait à peine touché.

_ Pour ça aussi les Noxums me surprennent toujours... commenta N'rof.

                   Raphaëlle lui demanda de s'expliquer un peu plus.

_ J'ai été élevé toute ma vie en entendant que seul les Ourks forts avaient des émotions fortes. Masquer ses émotions est une preuve de faiblesse chez moi. Et ici, c'est totalement l'inverse...

                   Raphaëlle resta silencieuse, méditant ces quelques paroles. Tout en regardant le paysage morne des campagnes de Rêmes défiler sous ses yeux.

                   Larani ne se montra pas pendant toute la matinée. Raphaëlle était allongée sur sa couchette, le livre de l'île au trésor dans les mains. Le temps lui semblait long. Le paysage était morne, des champs et des forêts sans fin. N'rof s'était rendormi les bras croisés, la tête recroquevillé. Raphaëlle aurait très bien pu suivre son exemple si l'on ne l'avait pas dérangé. Et ce ne fut pas le retour de Larani qui la garda éveillé.

                   En milieu de matinée, une désagréable surprise vint la stopper dans sa lecture.

                   Au travers de la vitre la jeune humaine crut voir la silhouette de deux soldats Noxums : deux grandes ombres noires droites et carrées. Mais lorsque la porte coulissa, elle vit qu'il ne s'agissait que de deux contrôleurs :

_ Bonjour, contrôle des billets.

                    Apparemment là où il y avait des trains, il y avait toujours des contrôleurs. Un des deux Noxums s'avança vers elle, un sourire trop grand pour être sincère, tandis que l'autre resta en retrait.

_Bonjour mon enfant, tu es toute seule?

                   Raphaëlle tiqua sur le mot enfant quelques secondes avant de se souvenir qu'elle avait la taille d'un enfant pour les Noxums.

_Bonjour Monsieur!

                   Ça lui faisait bizarre de parler à quelqu'un d'autre qu'à ses compagnons de voyages. Machinalement sa main alla buter contre le traducteur, comme pour se rassurer sur sa présence.

_Non je ne suis pas seule ma gouvernante est juste partie me chercher à manger.

_Tu as ton billet? Lui demanda-t-il toujours avec son sourire un peu dérangeant.

                   Le contrôleur Noxum ignorait délibérément N'rof. Son regard ne se posait même pas sur lui. Raphaëlle trouvait ça d'autant plus ridicule qu'elle était minuscule par rapport à lui.

                   Néanmoins elle sortit son billet sans rien dire et le présenta au contrôleur en tenue noire. Il l'examina durant quelques secondes qui parurent à la jeune fille bien plus longue qu'à l'accoutumée. La peur de se faire démasquer faisait battre son cœur à vive allure.

_Tout à l'air en ordre. Mais pourquoi l'Ourk n'est-il pas dans le wagon avec les autres de son espèce? Et pourquoi ne voyages-tu pas avec tes parents?

                   Ce n'était que deux petites questions mais Raphaëlle eut tellement peur de faire en y répondant qu'elle paniqua. Elle chercha dans sa tête tout ce qu'elle connaissait de Guilraen mais elle avait peur que ses lacunes ne lui fassent commettre une erreur. Bon sang mais pourquoi Larani n'était pas là quand elle avait désespérément besoin d'elle?

_Mes parents sont morts.

                   Ce fut au tour du contrôleur d'être déstabilisé. Son sourire artificiel quitta son visage une bonne fois pour toute et contribua à donner à Raphaëlle un peu plus de confiance en elle. Mais tout bon menteur connaît une règle tacite : rester simple et imprécis.

_ Je vivais chez mon oncle, maître de la maison d’Ethènes. Il a décidé de m'envoyer à l'école à Rêmes. Ma suivante est là pour s'occuper de moi. Ne vous inquiétez pas pour moi.

                   Le premier contrôleur semblait vouloir poser d'autres questions mais son collègue l'en empêcha, souhaitant une bonne journée à la jeune fille  et se retira pour procéder à d'autres contrôles.

                   Raphaëlle profita du répit dû à leur départ pour parler avec N'rof.

_Ça ne te fait rien qu'ils t'ignorent comme ça?

                   Sa question avec de quoi être blessante, mais elle la taraudait.

_Non, mais je dois bien m'y faire. Les Noxums nous traitent en esclaves, travailleurs de seconde zone mais rien de comparable avec ce que font les Yrodiens. Pour eux nous sommes nés pour ça. Contrairement aux Noxums, ils se sont toujours servis de nous comme ça, tellement longtemps qu'ils ne souviennent plus quand cela a commencé.

_N'rof, je ne t'ai pas fait de promesse en l'air, dès que je saurais comment rentrer chez moi, je te promets de t'aider à rentrer chez toi!

                   Raphaëlle ne savait pas comment elle pouvait être utile à une créature comme N'rof qui paraissait si puissante contrairement à elle mais quelque chose en elle la poussait à vouloir l'aider. Quelque chose qu'elle ne la contrôlait pas mais qui la poussait à bien agir.

_Merci, jeune humaine, mais rien qu'en me traitant comme un égal tu m'aide déjà à retrouver un peu mon chez moi.

                   Elle lui sourit. Elle tourna la tête vers la fenêtre. Le paysage était devenue complètement diffèrent. Un immense cratère s'étalait sur des kilomètres. D'étranges machines rejetant une fumée noire s'attelaient à l'agrandir plus encore. D'autres déversaient des cargaisons de gravats noircis dans des réceptacles immenses qui semblaient être des wagons.

                   Le bruit de la porte de la cabine s'ouvrant fit tourner la tête de Raphaëlle. Larani était de retour.

_Qu'est-ce que c'est?

_Une mine à ciel ouvert de Saulanith. Il y en a plusieurs sur tout le continent Noxum. Notre sol est très riche de ce minerai. En fait toutes nos machines fonctionnent grâce à ça.

_Comme la lampe chez Alanet? lui demanda Raphaëlle.

_Oui tout comme ce train, où l'arme que Liouk t'as pointé dessus. C'est pour ça que le continent de Rêmes est si riche. Les Yrodiens comme les Sygrines importent énormément de Saulanith Noxum. C'est grâce à ce commerce que certains nobles comme Alanet réussissent à garder leur fortune. Ou que d'autres la construise.

_Ou encore c'est dans ce genre d'endroit que vivent des centaines et des milliers d'esclaves comme moi. Ou encore d'autres Noxums comme votre ami Alanet mais qui eux n'ont pas la chance d'amasser des fortunes.

                   Une étrange chose se produisit. Pendant un instant la jeune humaine crût que Larani allait s''énerver et réagir violent au propos de N'rof. Mais bien au contraire.

                   Elle lui sourit.

_C'est incroyable, tu arrives encore à ressentir de la pitié pour les miens alors qu'ils te traitent pour la plupart comme des esclaves.

_Je ne suis pas suffisamment stupide pour penser ce genre de choses...

                   L'Ourk marqua un temps d'arrêt avant de reprendre.

_Enfin, pour être tout à fait franc, je ne le suis plus. Tu sais dans ces mines le travail est harassant, mais au moins les Noxums qui travaillaient comme nous se montraient moins durs. J'ai rencontré une jeune créature de ton espèce. Elle n'avait rien, aucune richesse, aucune famille. Elle était obligée de trimer comme n'importe lequel des ouvriers. Et pourtant, les autres ouvriers la méprisait un peu; j'ai entendu certains dire que si elle n'avait rien eu à se reprocher elle serait une honnête mère de famille, elle ne serait pas obligée de trimballer des caillasses pour se payer son repas quotidien.

_ Et qu'est-ce qu'elle leur répondait, demanda naïvement Raphaëlle, toujours subjuguée par cette voix grave qui racontait si bien les histoires.

_Elle me disait souvent qu'elle trouvait ça étrange qu'on doive gagner sa vie. Comme si naître ne suffisait pas, qu'on devait se montrer redevable et méritant pour une chose qu’on n’avait pas demandée. Je peux t'assurer que ça m'a fait bizarre. Chez nous on ne voit pas les choses comme ça. Chaque tâche est nécessaire, et c'est un honneur de l'accomplir pour le camp. De plus, dans mes forêts, on n’a pas vraiment le luxe d'interdire aux femelles Ourks de chasser. Quand elles n'ont pas d'enfants, elles chassent, forgent, construisent comme tous les autres Ourks. Puis une fois que leurs enfants sont assez grands, elles les instruisent puis retournent accomplir leur rôle. Dans ma tribu ce sont celles qui ne font rien dont on se moque.

                   L'Ourk parti dans un grand rire. Larani semblait pensive.

_Et toi Larani qu'est ce qui t'a forcé à partir de chez toi?

                   C'était Raphaëlle qui lui avait posé cette question. La force calme qui habitait la voix de la jeune fille surprit la Noxum. Comme son calme devant l'arme de Liouk. Comment une si petite créature pouvait rester aussi sure d'elle? Était-ce dû à une grande force de caractère ou alors à une grande stupidité?

_Mon grand-père est mort. Vu que ma mère ne s'était jamais mariée, que je n'avais donc aucune légitimité comme membre de la maison des Thélènes, je n'avais aussi aucune légitimité en tant qu'héritière. On m'a chassé de mes terres. Je me suis donc réfugiée à Rêmes où Alanet vivait à cette époque. J'ai tout tenté, tout. Rien à faire, je ne pouvais même pas espérer acheter ces terres un jour. Chez les Noxums, une femme ne peut devenir propriétaire uniquement par mariage ou veuvage. Larani poussa un rire amer avant de poursuivre. Alanet m'avait même proposé un mariage blanc, pour qu'il puisse me racheter mes terres et ensuite me laisser y vivre. J'ai refusé. Ça m'était insupportable de devoir en passer par un tel stratagème... Alors j'ai dû travailler, pour vivre. Mais j'ai eu plus de chance que ton amie, N'rof. Mon grand-père était fier de ses origines et en l'absence d'autres petits enfants, il m'a appris à me battre à l'épée comme tout jeune noble devrait le savoir.

                   Larani se leva, souleva un pan de sa cape, dévoilant ainsi son épée. Elle défit la ceinture qui la maintenait à sa taille pour mieux la montrer, et la sortit de son fourreau.

_C'est l'épée de mon grand-père. Forgée dans un alliage de métaux et de Saulanith. Le pommeau représente un monstre des mers. Une de nos vieilles légendes veut que ce soit un monstre qu'un de nos ancêtres aie aperçu dans la mer, un soir de tempête.

_Je peux? Demanda Raphaëlle.

_Oui, vas-y, prends la.

                   L'épée était lourde dans sa main. Il évoquait à Raphaëlle un cimeterre, même si la lame était plus fine. Elle avait quelques reflets bleus selon la lumière. Mais c'était le pommeau qui la fascinait : finement ouvragé, il représenté une sorte de monstre, peut-être un dragon, la gueule ouverte sur la lame. Comme si elle était une vague se jetant sur l'adversaire.

                   Raphaëlle redonna avec prudence la lame à Larani.

_Mais aujourd'hui cette épée est devenue une arme d'une autre époque. Je la garde plus par sentimentalité que pour une quelconque utilité.

_Tu parles de l'arme de Liouk? C'est ça? Celle qui fonctionne à la Saulanith.

_Oui. Tu sais ça fait à peine un demi-siècle qu'on sait que la Saulanith peut servir de carburant pour les machines. Mon grand-père me disait souvent que ça allait tout changer. À son époque il fallait deux semaines de voyage en convoi pour atteindre Rêmes, une semaine avec des navires. Aujourd'hui avec ce transcontinental, on met à peine deux jours. À l'époque de mon grand-père, les armes à Saulanith existaient déjà... D'immenses canons intransportables ou alors quelques fusils si faibles qu'ils brulaient à peine la peau... Et aujourd'hui il paraît que les Sygrines ont mis au point des canons qu'ils peuvent transporter dans leurs aéronefs...
_Et moi ces armes ne me font rien... commença Raphaëlle.
                   N'rof la regarda, ses yeux noirs et humides bien plus ouverts qu'à l'accoutumée. Il avait lui-même souffert d'un tir de ses armes. Il se souvenait encore de la douleur, de son pelage carbonisé et de sa peau noirci.
_C'est incroyable, dit-il, tu sembles pourtant si faible et tu résistes à des tirs qui ont déjà fait ployés des Ourks plus puissants et massifs que moi.
_C'est à se demander si c'est vraiment par hasard si moi et les autres humains sommes arrivé sur Guilraen.

Annotations

Versions

Ce chapitre compte 1 versions.

Vous aimez lire Equilegna Luxore ?

Commentez et annotez ses textes en vous inscrivant à l'Atelier des auteurs !
Sur l'Atelier des auteurs, un auteur n'est jamais seul : vous pouvez suivre ses avancées, soutenir ses efforts et l'aider à progresser.

Inscription

En rejoignant l'Atelier des auteurs, vous acceptez nos Conditions Générales d'Utilisation.

Déjà membre de l'Atelier des auteurs ? Connexion

Inscrivez-vous pour profiter pleinement de l'Atelier des auteurs !
0