Chapitre 4

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  Des portes, des couloirs, des tableaux de Noxum ou de paysages, des meubles, des salons, des pièces, encore d'autres couloirs et d'autres portes... Tout cela semblait se succéder sans vouloir cesser, Raphaëlle aurait bien été incapable de s'y retrouver seule. Le manoir de la famille des Ethènes semblait gigantesque et la plupart des pièces ou des chambres ne semblaient pas être habitées ni même utilisées. L'ami de Larani et sa femme, ainsi que leurs quelques domestiques devaient être les uniques habitants de ce lieu.

            Larani et Raphaëlle suivaient en silence Alanet. La maison des Ethènes était ancienne, et la traverser donnait l'impression à Larani de faire un véritable voyage dans le temps, la décoration de chaque pièce était empreintes des modes où des événements historiques qui avaient eu lieu à son époque. Plus elle avançait dans le manoir et dans ses parties les plus reculés plus elle avait l'impression de se trouver dans un musée, un véritable patchwork où des meubles anciens côtoyaient une installation à l'énergie la plus moderne qu'il soit.

_Où est ce que tu nous emmènes Alanet?

_Tu sais que ce manoir a été construit il y a plus de cent ans par un de mes ancêtres, Ankit?

            Larani comprenait mieux sa sensation de se retrouver dans un musée.

_Non, tu ne m'avais jamais parlé de ça. Mais qu'est-ce que ça a à voir avec ce que tu veux nous montrer? Demanda-t-elle, en continuant de le suivre dans un couloir qui semblait vouloir s'allonger démesurément.

_C'est Ankit qui a fait du clan des Ethènes une des plus grandes maisons parmi toutes celles de Rêmes. C'est lui qui détruit l’ancien château fort pour ce manoir après les grandes guerres féodales pour envoyer un message aux autres maisons : les guerres entre Noxum étaient finies, le monde allait changer. Selon la légende familiale, il s'agissait aussi d'un véritable...

            Alanet se stoppa brusquement, tant dans son discours que dans sa marche, pour ouvrir une porte délicatement ouvragé, de nombreux motifs étaient gravés dans le bois même, Raphaëlle était incapable de voir et de comprendre ce qu'ils pouvaient bien représenter.

_...collectionneur. Toutes les cultures de Guilraen le passionnaient et il a fait de cette pièce un véritable sanctuaire où protéger ces découvertes. Mais je vais vous laisser voir ça par vous-même.

            Il s'avança tout en intimant à la Noxum et à l'humaine de le suivre. Il tourna un interrupteur et une lumière tamisée pris la place des ombres dans la pièce. Elle était réellement immense, de nombreuses vitrines se trouvaient dans son centre, les murs quant à eux étaient masqués par tous les objets que la famille d'Alanet avait accumulé pendant des siècles. La curiosité étant un sentiment puissant chez elle, Raphaëlle en oublia donc pendant quelques instants l'épuisement de ces quelques jours pour s'avancer dans la pièce. La plupart des vitrines étaient occupées par des bijoux, ou alors des lames finement ouvragés. Il y avait aussi d'autres artefacts dont elle ignorait tout de leur usage, de leur fonction. Les murs servaient à accueillir des tableaux ou diverses tapisseries plus hétéroclites les unes que les autres. Face à cette accumulation d'objets, Ra         phaëlle eut presque le tournis. Ce monde était immense, très diffèrent du sien, lourd de sa propre histoire.

            Raphaëlle se retourna vers Alanet quand celui-ci reprit la parole. Elle aurait aimé comprendre le sens de ces sons qu'il articulait, lui poser toutes les questions qui lui traversaient le crâne. Quelqu'un qui possédait autant de reliques devait bien savoir comment lui permettre de retourner chez elle? Mais les paroles de ce dernier n'eurent du sens uniquement pour Larani.

_Et voilà ce que ma famille a accumulé en quelques siècles. Le résultat de toutes les cultures de Guilraen, au fil du siècle...

_Je te coupe tout de suite Alanet, dit Larani d'un ton glaciale, mais si j'avais voulu voir tout un tas de babioles culturelles je serais allée à Rêmes directement. N'importe quel musée de la capitale, même le plus médiocre a une collection plus riche que la tienne.

            Alanet sourit, ce même sourire qui voulait dire : soit patiente je ne t'ai pas encore montré tout mon jeu. Il ne répondit pas tout de suite à la remarque de son amie d'enfance mais retira unes de ses nombreuses babioles d'une de ses vitrines. Raphaëlle s'avança vers Alanet intriguée et regarda ce qu'il tenait dans ses mains.

_Oui mais à Rêmes, ma chère amie, on ne te laisserait sûrement pas faire usage de ces babioles.

            Alanet tenait dans sa main un minuscule objet rond, une partie de sa surface était ronde l'autre était plate mais recouverte de légers stries. Larani prit l'artefact entre ses doigts et Raphaëlle pu voir que celui-ci excitait réellement sa curiosité.

_C'est ce que je pense Alanet?

_Oui un traducteur Sygrine, lui répondit ce dernier enthousiaste.

_Mais ça existe encore ces trucs?

_Oui, cette machine va bientôt avoir un siècle. Oh bien sûr, il ne contient pas tous les dialectes de Guilraen mais les plus utilisés y sont.

_Mais comment tu veux qu'un truc pareille fonctionne sur elle? Ils ont été construits pour des Noxum, ça ne peut pas être utile avec elle!

            Alanet poussa un soupir de lassitude et tourna autour de Raphaëlle.

_Tu n'as pas remarqué à quel point elle nous ressemble? Ça ne t’a pas sauté aux yeux? Elle est certes plus petite, sa peau est pâle, ses yeux verts au lieu d'être rouge mais à part ça elle nous est plus semblable que n'importe quelle créature de cette terre! Alors oui, je t'avoue je n'en sais rien, j'ignore totalement si cette machine va fonctionner mais il serait tellement stupide de passer à côté d'une occasion pareille! Elle peut répondre à tant de questions, Larani.

            Larani hocha la tête, vaincue. Alanet avait raison, mais elle ne pouvait s'empêcher d'avoir peur pour sa protégée. Et si le traducteur était défectueux?

_Elle n'aura pas mal au moins?

_Si, mais la parole a aussi un prix.

            Raphaëlle suivit Larani quand celle-ci lui intima de la suivre. Elle accepta de s'asseoir sur la chaise qu'on lui présenta, en se demandant tout de fois pourquoi les deux Noxums ne se prenaient pas place à côté d'elle. Mais elle recula lorsqu’Alanet approcha l'artefact près de sa tempe. Elle recula comme une bête sauvage qu'on accule sans prendre le temps de s'approcher avec lenteur.

_Tiens là, Larani, elle ne veut pas que je lui mette le traducteur.

_Non, je vais le faire à ta place, elle me fait confiance à moi.

            Larani s'accroupit pour être à la hauteur de Raphaëlle. Ces yeux verts la fixaient, interrogateurs. La Noxum souleva tout doucement quelques mèches de ces cheveux encore humides et y posa sur sa tempe le traducteur. Au départ Raphaëlle ne sentit rien d'autre que le contact froid du métal sur sa peau. Rien d'autre puis un léger picotement, puis comme une éraflure sur sa tempe. Et la douleur, intense qui se propageait dans tout son crâne. Elle se mit à crier. Elle vit Larani se reculer de l'effroi dans le regard. Cette foutue machine lui creusait la tête ou quoi? Elle hurla qu'on lui enlève mais rien. Elle pouvait sentir son propre sang qui coulait le long de sa tempe, jusque sur sa joue et son cou.

            Elle s'évanouit. Dans le noir de l'inconscience, aucune douleur ne subsistait.

            Lorsqu'elle se réveilla, le bruit de quelques oiseaux lui fit croire qu'elle était chez son père. Elle n'ouvrit pas tout de suite les yeux, s'imaginant endormie dans la chambre que son père avait préparée pour sa venue. Elle voyait bien la petite bicoque de son père, dernière maison d'un lotissement construit récemment, avec pour seule voisin un champ et un petit bois où quelques oiseaux vivaient.

            Mais en s'éveillant la douleur se fit de nouveau sentir, toutefois elle était bien moins forte, moins lancinante, plus ténue mais plus insidieuse. C'était un bourdonnement dont on ne pouvait localiser la source et qui se propageait dans tout son crâne.

            Elle n'osait pas encore ouvrir les yeux mais avec ses doigts elle frôla sa tempe. Elle pouvait sentir le contact lisse du métal, l'engin semblait s'être presque incrusté dans sa peau, et une croûte s'était formé tout autour.

            La jeune fille se releva tout doucement. La tête lui tournait et elle se sentait faible, son corps  lui obéissait en rechignant, en refusant l'effort que se lever signifiait. Pourtant, elle réussit à se redresser totalement à poser les deux pieds sur le sol de la chambre qu'on lui avait assigné. En se retournant, Raphaëlle put constater quelques gouttes de sang sur son oreiller. Comment avait-elle pu faire confiance à Larani? Elle frappa avec colère la couverture sur laquelle elle était assise, les deux poings serrés.

            Elle ne connaissait rien de ces créatures. Certes Alik l'avait recueillie lorsque elle était affamée, l'avait nourrie et pris soin d'elle. Mais il n'était qu'une exception entre ceux qui l'avait accueillie avec des coups de feux, elle et les autres humains, à son arrivée en train, et l'autre qui accompagnait  Larani et qui n'avait manifesté que de la méfiance et de la violence à son égard, elle n'avait décidément aucune raison de faire confiance à qui que ce soit. Elle aurait dû s'en douter, dès le moment où Larani avait refusé d'apporter son aide à l'Ourk et son enfant.

            Et puis à quoi elle pouvait servir cette foutue machine qu'on lui avait collé sur la tête? Elle eut une envie irrépressible de se l'arracher de la tempe. Elle prit l'objet entre ses doigts mais la douleur revint avec violence quand elle tenta de le déloger de sa tempe. Il n'y avait donc rien à faire.

            Raphaëlle se leva et écarta les rideaux épais recouvrant la fenêtre. Elle pouvait voir le grand jardin de la demeure d'Alanet. C'était le matin. Les rayons du soleil perçaient avec difficulté les nuages. Les couleurs du ciel, allant du rose pâle au bleu sombre de la nuit, en passant par des orangées bien plus vifs, étaient les signes de la lutte qui s'opérait chaque matin entre la nuit et le jour. Elle ouvrit la fenêtre et la fraîcheur vive de l'air la décida : elle devait partir. Qui pouvait bien savoir ce qu'on lui réservait encore en restant ici. 

            Elle fila vers la salle de bain pour nettoyer sa blessure. Son reflet dans le miroir la prit au dépourvu : elle était si pâle, blême! Elle entreprit de retirer les perles noirs de sang agglomérées sur sa tempes et à la bordure de sa chevelure. Elle se regarda encore quelques instants son reflet, se sourit à elle-même comme pour essayer de se souhaiter bonne chance. Elle rassembla ses affaires lavées et pliées par les domestiques posées au pied de son lit qu'elle mit dans son sac à dos et partit.

            Elle ouvrit la porte avec lenteur, à l'écoute du moindre bruit qui pourrait signaler la présence d'une personne dans le couloir. Mais toute la demeure semblait endormie et elle ne vit personne. Elle se serait pourtant presque attendue à ce que quelqu'un garde sa porte. Mais après tout pourquoi auraient-ils pensé à la faire garder? N'était-elle pas restée une semaine avec Larani sans montrer la moindre volonté de fuir?

            Raphaëlle eut beaucoup de difficulté à s'orienter dans ces couloirs labyrinthes. Elle essaya de repérer des objets et des tableaux qu'elle avait déjà croisé, mais en réalité, elle ne faisait que filer au hasard dans la demeure encore assoupie. Elle tomba enfin sur un escalier qu'elle n'avait pas remarqué la veille. Elle le descendit aussi rapidement qu'elle le pouvait et se dirigea vers une porte  qui se trouvait en bas des escaliers. Surement un passage pour les domestiques, il donnait sur l'extérieur. Elle était à l'arrière de la propriété, elle fit le tour de la demeure pour retrouver le chemin qui l'avait mené hier à la grande entrée.

             Elle s'éloigna du manoir aux pierres alourdies par les années, mue par la crainte qu'un domestique la surprenne. En traversant le jardin, elle se retrouva bloquée par le mur de pierre qui entourait tout le domaine. Elle repensa alors au gardien qui surveillait l'entrée et se mit à chercher le long du mur d'enceinte une brèche.

            Elle courait le cœur battant, tout le long de ce mur construit dans de grosses pierres grossières. Elle commençait à désespérer d'y trouver un moyen de s'échapper, plus elle le longeait plus elle le trouvait désespérément haut. Elle s'arrêta, quelques instants essoufflée et épuisée d'avoir couru si longtemps.

            Qu'est ce qui lui passait donc par la tête? Avait-elle eu un instant l'espoir de partir? Et puis qu'est-ce qu'elle croyait, une fois partie réussir à retrouver le chemin de la cave d'Alik? Elle eut honte soudain mais elle devait se l'avouer : elle ne voulait surtout pas manquer de nourriture. Elle savait qu'elle serait bien incapable de retrouver son chemin, et qu'en fuyant cette demeure, elle se condamnait à errer, et peut être cette fois jusqu'à mourir de faim.

            Un bruit métallique la sortit de ces sombres pensées. Elle tendit l'oreille, guettant à nouveau ce bruit. Le son se fit de nouveau entendre, elle se mit à en chercher la source. Et si quelqu'un la suivait? Elle s'avança prudemment dans le jardin, qui était ici bien moins entretenu qu'à l'entrée du domaine : les mauvaises herbes pullulaient et les arbres étaient plus épais. Elle marchait tout doucement, aussi attentive aux bruits qu'elle entendait qu'à ceux qu'elle pouvait émettre. En se dissimulant derrière un arbre, elle vit enfin la source de ce bruit.

            Il s'agissait d'un Ourk comme celui qu'elle avait croisé auparavant mais il était bien diffèrent. Grand, un pelage blanc aux reflets gris clairs, il était maigre. Son museau était long et ses yeux noirs humides semblaient chercher quelque chose. Raphaëlle comprit en le regardant d'où venait le bruit métallique : il était enchaîné au niveau des poignées à un arbre au tronc épais. Les quelques rayons qui perçaient le feuillage clairsemée faisaient scintiller les perles de rosée sur son pelage. Il avait dû passer la nuit ici même adossé à cet arbre dans le froid.

            Il reniflait l'air, sentant que le vent matinal charriait de nouveaux parfums.

_Qui êtes-vous, dit-il d'une voix grave et sourde. Ça ne sert à rien de vous cacher, je sens que vous êtes là.

            Elle le comprenait! C'était donc à cela que servait la machine! Les sonorités des mots qu’il venait de prononcer étaient les même que ceux que prononçait Larani, Alanet ou Alik mais leur sens n’était plus mystérieux, ce n’était plus une succession de sons mais une succession de mots qu’elle comprenait enfin.  Raphaëlle avait ressenti comme un léger picotement au niveau de sa tempe mais n'y prêta pas la moindre attention tant la perspective de pouvoir parler avec quelqu'un qui la comprendrait l'enthousiasmait et la réjouissait. De plus, bien que l'apparence de l'Ourk avait de quoi la faire hésiter, il était attaché et ne pouvait donc ni alerter les habitants de la maison ni lui faire le moindre mal.

            Elle s'avança donc vers lui, silencieuse, comme si parler se révélait encore trop difficile. L'Ourk en la voyant, la jaugea de son regard noir avant de dire ces quelques mots:

_Qui es-tu petite Noxum? Tu n'es pas d'ici, je ne t'avais jamais vu avant?

            Sa voix était si grave qu’il n’avait pas besoin de parler fort pour imposer le silence.

_Non, la voix de Raphaëlle se fit hésitante, elle racla sa gorge avant de poursuivre, je ne suis pas d'ici, je ne suis même pas des leurs...Enfin je veux dire, je ne suis pas une Noxum...

            Les questions se bousculaient tellement dans son esprit qu'elle ne put en formuler aucune. De plus le ton de sa voie lui paraissait aigu en comparaison de l’Ourk.

_Ah bon? Tu n'es pas Noxum? Pourtant tu en as tout l'air. Tu vois moi, mon pelage est clair et pourtant je reste un Ourk même si je n'ai rien de commun avec ceux d'ici...

            Raphaëlle s'avança d'un peu plus près et remarqua que l'Ourk était plus maigre que n'importe lequel de ceux qu'elle avait croisé chez Alanet. Pourtant il respirait en lui une telle force, car bien que plus sec sa musculature était clairement visible sous sa fourrure épaisse.

_Pourquoi est-ce que vous êtes attaché ici?

            La créature sembla hésiter quelques instants avant de lui répondre:

_Et toi que fais-tu ici, debout et prête dès l'aube? Et ton sac à quoi te sert-il?

_Vous ne voulez pas répondre à ma question? On vous a attaché parce vous avez fait quelque chose de mal? Le questionna-t-elle méfiante.

_Si par quelque chose de mal tu entends que j'ai voulu partir d'ici pour retourner chez moi, alors oui j'ai fait quelque chose de mal.

            Raphaëlle s'était avancée vers l'Ourk et le regardait à présent dans les yeux. Le premier être avec qui elle parlait depuis tout ce temps désirait la même chose qu'elle. Raphaëlle comprenait cette créature et pas seulement les mots qu’elle prononçait.

_ Dans ce cas-là je veux la même chose que vous, partir et rentrer chez moi...

            L'Ourk sourit, Raphaëlle pu discerner ses crocs blancs aiguisés. Son sourire en devenait presque inquiétant même si il n'avait rien d'agressif.

_Je me nomme Raphaëlle, si vous me promettez de m'aider je veux bien essayer de vous détacher.

_Mon nom est N'rof. Mais tu sais j'ai déjà tout essayé pour casser ces chaînes je ne crois qu'une petite Noxum comme toi...

            Raphaëlle se recula brusquement et avec animosité le coupa:

_Je ne suis pas une Noxum! Je suis humaine.

            Raphaëlle tourna autour de lui pour examiner les chaînes qui le maintenaient à cet arbre.

Elle vit un gros cadenas à l'arrière. Elle observa la serrure mais impossible de faire quoi que ce soit pour N'rof sans la clef. Elle sentit alors les fers de l'Ourk qui s'agitaient.

_Qu'est-ce qu'il y a? Lui demanda-t-elle.

_Je sens des Noxums…

            En effet, l'Ourk tirait sur ses liens et humait des odeurs que Raphaëlle était incapable d'imaginer.

            Raphaëlle se doutait de qui il s'agissait. En se retournant elle put voir s'approcher vers elle Larani avec deux Noxums à ses côtés. Elle était trop loin pour qu'elle puisse distinguer leurs visages, mais elle sentait son cœur qui s'affolait dans sa poitrine, il était trop tard pour fuir.

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