La piste.
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Je me sentai plus léger depuis que j'étais revenu, libéré d'une pesanteur obscène, faite de lamentations et autres écorchures purulentes.
J'entrepris la piste pour dix tours et un sérieux "décrassage", de fin de saison. D'allègement en allègement, je finirai bien par effacer le masque sombre qui recouvrait mon visage, depuis trop longtemps.
J'étais à l'aube d'un nouveau départ, je le ressentai puissament.
L'emprise d'un passé lamentable, que j'associai à une malédiction obscure, paraissait se relâcher enfin. C'était comme si la nuit m'étreignait dans ses bras d'encre, m'empêchant d'avancer, et voulait m'engloutir complètement.
Elle avait pris mon père et laissé à la place, un sentiment de vide et de forte gueule de bois.
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