Chapitre 20

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Kharar observa la jeune elfe quitter le sous-bois et rejoindre la clairière. Il décida de laisser la jeune elfe et son compagnon de voyage ici car son instinct lui soufflait d'aller ailleurs. Il se glissa donc en dehors de l'obsucre forêt pour se diriger vers les colines plus au sud. Le soleil se couchait, et Kharar profita de la beauté de la scène pour s'élancer et planer au grès du vent. Les fées commençaient à se réveiller et à éclairer de leur magie luminescente leurs petites colonies. Les hiboux l'évitaient et les centaures cherchaient de quoi se substanter dans les forêts épaisse du royaule. Le voile enfermait une quantité incroyable d'espèces magiques, mais Kharar lui était libre.

Il se posa et avanca dans les sous-bois furtivement. Son instinct l'avait amené vers deux elfes, une femme et un homme. Ils se soutenaient l'un et l'autre et avançaient vers un manoir de très riche facture. Il les reconnus aussitôt, il s'agissait des deux autres elfes qui avaient prétés mains forte à la jeune elfe et au sorcier. Le manoir était orné de pierres précieuses qui reflétaient des éclats rougeoyant et cuivré avec les rayons du soleil couchant. Le pérons était innondé de plantes et fougère en tout genre et des milliers d'insectes volaient tout autour de l'édifice. BIen que le rez-de-chaussé n'eu pas de porte, les étages supérieurs étaient parcourus de vitraux colorés et florales qui offrait un tableau des plus subtil. Les deux individus frappèrent contre les planches de chène et une porte apparue et s'ouvrit devant eux. Le Dragon dû se concentrer pour affiner ses sens afin de perçevoir et entrendre ce qu'il se passait dans cette demeure.

Un elfe d'une cinquantaine d'année, aux cheveux grissonant mais au maintien militaire les invita à entrer.

- Vairë et Dagnir, rentez ! Que vous est-il arrivé ?

- Nous avons étés pris en otage par des bandits, excusez nous Colonel, répondit la fille elfe.

- Vous êtiez censé rentrer il y a des jours ! POurquoi n'avez pas utiliser le moyen d'alerte dans ce genre de situation, les gronda une voix enraillée et agée.

- Excuse nous Miriel ils nous avaient tout pris, répondit le jeune elfe avec honte.

- Les mots ne peuvent panser les plaies mon garçon, lui répondit la vieille femme.

Kharar se projeta davantage pour tenter de cerner leur visage. Les jeunes gens se tenaient penauds devant la vieille femme mais bien droit devant le colonel. Ce dernier avait des tatouages bien particuliers qui remontaient dans son coups et s'étendaient le long de ses bras jusqu'au bout de ses doigts. Un enchvêtrement de tatouages géométrique et de lignes entremélées. Surement une magie de l'espace pensa Krarar, une magie très redoutable et indispensable, rares étaient les elfes élus bénéficiant de cette forme de magie. Les motifs scintillaient d'un faible éclat argenté dans la pénombre du hall du manoir. La vieille femme, Mirel, était en effet tès agée. Elle était voutée, et tenait une canne à tête d'aigle en chêne. Ses marques étaient presque effacées, cela arrivait lorsque les elfes étaient très agées et utilisaient rarement leur magie. Mais ses tatouages étaient en forme de rond et parcourue par des sortes de fleurs. Une guérisseuse, d'ou sa longévité.

- Que s'est-il passé , demanda le Colonel.

- Nous avons été poursuivit et emmener grâce à des flechettes endormantes. Lorsque nous avons repris connaissance nous étions dans une cellule, et des loups garous nous on traîné dans une arêne acheva Vairë.

- Il y avait un basilic ! Je pensais qu'ils avaient abandonné nnos terres pour se réfugier à l'ouest, poursuiva Dagnir.

- Par quel miracle vous en êtes vous sortis ? leur demanda le Colonel. Vous faites partis des plus doués et entrainés de l'armé, cependant vaincre un Basilic relève de l'exploit.

- Le mérite ne nous reviens pas Colonel. Il... il y avait un humain, et une elfe. Ils ont réussis à le vaincre et ils ont tué le chef des bandits dans l'arêne même !

- Comment ?! Un humain ? demandat-il au jeune Dagnir.

- Oui, il utilisait une sorte de baguette et lançait des vagues magiques avec.

- C'est un sorcier, l'intérrompit Miriel sombrement.

- Tu vois tu ne me croyais pas, lança Vairë à Dagnir. Je t'avais dis qu'il avait réussis à traverser le voile.

Le jeune Dagnir blémit.

- Et l'autre elfe ? s'enquit le Colonel.

Les deux soldats échangèrent un regard inquiet.

- Elle a réussi à tuer le basilic et quasiment toute les bêtes à elle seule avec l'aide du sorcier, il protégeait les enfants capturés et l'a soutenu lors de son affront final, répondit Vaire.

- Et sans aucune magie, poursuivit Dagnir. Je n'ai jamais vu personne se battre de la sorte...

-Par le Grand Eru ! Comment vous en êtes vous sortis indêmes ? leur demanda le Colonel d'un ton rude. Vous êtes vous battus contre les bêtes ?

Vairë et DAgnir échangèrent un énième regard empli regret et de honte.

- Nous avons fait de notre mieux Colonel, nous avons protéger les civils du mieux que l'on pouvait à deux, acheva Dagnir.

- Vous aurez un mois de corvé et d'entrainement intensif pour cette défaite. Quel est la règle lors d'un combat, s'emporta lui répondit le Colonel.

- Sortir vainqueurs ! répondirent Vairë et Dagnir au garde à vous, la main droite à plat sur le coeur.

- Nàmo tu m'abbasourdit avec tes niaiseries, lança Mireil. Laisse les tranquille un peu, je n'ai pas souvenir de t'avoir vu revenir avec une tête de basilic sur l'épaule. Venez je vais vous soigner et vous allez manger quelque chose, les invita t-elle.

Les deux jeunes se mirent au repos et suivirent la vieille elfe toute rabougrie. Kharar appréciait déjà cette vieille coquille, peut-être qu'elle lui serait utile. En fait, le Dragon sentait gonflé en lui un élan de certitude. Ils allaient tous lui être très utile. Le Colonel Nàmo attrapa le bras de Dagnir et lui murmura :

- Nous devons les retrouver.

- Pour les arrêter ?

- Non, lui répondit le Colonel, au contraire pour les fédérer souffla t-il. Que le Grand Eru me pardonne, chuchota t-il. Notre plans n'est pas achevé et il est perfectible, ils pourraient nous être utiles.

Le jeune elfe contempla son chef et lui rendit le même regard que lui, un regard dur et déterminer.

Kharar s'en alla et s'envola. Il devait retrouver la jeune elfe et le sorcier. Le crépuscule baignait les montagnes et la forêt dans une douce lumière dorée et cuivrée. Le silence s'installait, l'ombre des sapins déssinait des piques tranchant sur le reflet des lacs et une légère brume commençait à se former aux pieds des rochers montagneux.

Le Dragon se laissa porter et prit de l'altitude pour observer cette beauté naturelle épargnée. Toutes ces personnes, chacunes d'elles allaient bouleverser ce paysage et l'histoire. Survolant la forêt, Khrara se surprit à repenser au dicton des humains qui avait le plus de sens à cette drôle de situation. Alors il s'envola encore et savoura le calme avant la tempête.

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