L'homme qui haïssait le féminin

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Je continue de courrir, et me dirige vers ma chambre je ferme la porte de ma chambre à clé derrière moi et je me mets dos à la porte. J'entends dans tambourinements sur la porte et l'homme de crier:

_J'adore quand les petites putes dans ton genre essaient de s'échapper ou de me supplient de les épargner.

Mon téléphone qui était dans ma main il y a deux secondes, mais je ne l'ai plus, j'ai du le faire tomber lors de ma course. Mon coeur bat si fort qu'on aurait qu'il allait sortir de ma poitrine.

_Si tu cherches ton téléphone sache qu'il est avec moi, cria-t-il en rigolant.

J'essaie de respirer calmement en regardant dans tous les sens , peut être que je suis entrain de délirer ? J'avais déjà fait une bouffée délirante peu de temps après la mort de ma soeur et je n'ai pas pris mes cachets depuis longtemps, je ballaie ma chambre du regard. Je n'ai pas de téléphone fixe mais j'ai mon ordinateur portable sur mon bureau, je me dirige je l'ouvre et j'essaie de me connecter sur Facebook mais ça ne marche pas. Je ne comprends rien, la connexion wifi ne marche pas, il a du éteindre le routeur, donc je ne délire pas. J'essaie de me connecter sur le wifi des voisins en essayant de deviner leur mot de passe, je ne sais pas peut être le nom de leur chat, ou leur nom de famille ou les prénoms de leur gamins, mais rien ça ne donne rien. Je transpire tellement, que le tee-shirt de mon pyjama me colle au dos. Je crie :

_Si vous voulez de l'argent allez dans la chambre de mes parents, ils ont un coffre il doit y avoir beaucoup d'argent, je suis malade psychologiquement donc personne ne prendra mon témoignage au sérieux.

Il y a eu un long moment de silence, puis un coup de poing à la porte est venu puis :

_Sale pute ! Tu crois que je suis comme vous les filles à tout le temps chercher l'argent ?

_Je ne crois rien du tout, je ne vous ai jamais fait de mal, je ne vous connais pas.

_Si tu connais un ami, un brave type que t'as repoussé.

_Je ne sais absolument pas de quoi vous parlez.

Silence, rien, aucune réponse. Je me dirige vers la fenêtre, il y a devant moi une maison semblable à la mienne mais la personne qui habite en face est une vieille dame qui entend mal et qui doit déjà dormir. Je dois le distraire et essayer de m'enfuir par la fenêtre.

_Racontez moi pourquoi vous haïssez les filles !

_Vous les filles ne regardez que le physique et le porte feuille du mec, vous nous rejetez car vous êtes les pires créatures possible. Nous les Incels notre révolution est proche, on va vous faire regretter toute votre vanité.

Pendant qu'il parle, je vais fouiller mon sac de sport où il y a ma corde à sauter c'est ce qu'il me fallait, j'ouvre doucement la fenêtre. J'accroche un bout de ma corde à mon bureau et je jette un l'autre bout par la fenêtre, la corde n'est pas longue mais assez pour pour que je puisse m'enfuir sans me casser une jambe. Tout d'un coup silence total, qu'importe.

Au moment où j'allais toucher le sol, je sens quelqu'un mettre sa main sur ma bouche et me tirer vers lui j'essaie de crier mais je n'arrive pas. Au moment où il me fait entrer la maison, il me jette au sol et ferme la porte. Je suis par terre, je décide de tenter le tout pour le tout et je l'attaque en lui assénant un coup de pied à l'abdomen ce qui le fit plier en deux, puis je lui donne un autre coup de pied à la tête et il tombe de travers. J'essaie de courir vers la porte mais il arrive à m'attraper par la nuque et cette fois il me met un couteau sous la gorge et me murmure à l'oreille :

_Ta soeur était beaucoup plus docile que toi.

Ces paroles eurent l'effet d'un tranquilisant sur moi, il m'emmena au salon. Tous les rideaux étaient tirés, ce connard a tué ma soeur. Il m'ordonne de m'assoir sur le canapé ce que je fais et il s'assied en face de moi en pointant son couteau en face de moi :

_Ta soeur était un bon coup, et pas n'importe lequel. Je n'ai jamais pu refaire ce que je lui avais fait à une autre pute.

Je sens la rage monter en moi :

_Ma soeur n'a jamais fait de mal à personne, espèce de malade. Vous dîtes que les femmes sont des putes parce qu'elle refuse de vous regarder mais vous êtes des malades mentaux nourris au porno et aux clips de rap et qui croient mériter toute l'attention du monde. Vous jetez votre haine sur les femmes alors que c'est vous qui devriez blamer, si vous étiez gentils et plus humains tout serait différent.

Il rigole, il ne doit pas avoir plus de 18 ans malgré sa taille imposante, cela se voit aux traits de son visage:

_Il y a un avantage à être noir, tous les flics pensent que les tueurs psychopathes sont blancs, mais pour revenir à ton sujet je suis une bonne personne, enfin j'étais une bonne personne mais aucune fille ne voulait de moi.

_Ma soeur ne t'as rien fait, criai-je. Et moi non plus !

_Je vais te raconter comment ça s'est passé avec ta soeur en attendant que mon pote arrive.

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