Chapitre 6

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Il était fatigué dès le réveil et ce n’était pas particulièrement étonnant. A peine levé, il commençait par pousser sur ses muscles raides jusqu’à expulser le plug anal qui l’avait envahi pour la nuit. Son antre était encore écartelée, palpitante, lorsqu’il la fouillait avec le jouet épais. Si son entrée était bien préparée, ses profondeurs, elles, ne l’étaient pas. Il remodelait son corps à cette forme précise, jouant de ses muscles pour l’avaler plus profondément encore.

Lorsqu’il avait réussi à faire pénétrer entièrement le sexe rouge en lui jusqu’à ce que ses testicules épaisses ne touchent son fondement, il commençait à se masturber. Il ne parvenait toujours pas à jouir d’une simple pénétration, mais en effleurant ses seins et son sexe, il n’avait aucune difficulté. Après la première jouissance de la journée, il nettoyait rapidement son équipement et lui-même avant d’aller faire ses tâches.

Le cours avec Diese’li avait lieu dans quelques heures, alors il se hâta pour faire la tâche qu’on lui avait confié – du transport de matériel- avant l’heure dites, puis il s’y rendit. C’était des cours généralistes, mais ça ne voulait pas dire qu’ils étaient évidents pour autant. Bien au contraire. A présent, tout ceux de son année avait passé le cap fatidique et reçu leur premier jouet. Le professeur continuait de scinder le groupe en deux renversant les rôles. Ainsi, le petit Oom se retrouva d’abord à suivre les consignes de manipulations, maladroitement, sans savoir exactement quelle pression appliquée avant de vivre à son tour les pratiques proposées.

C’était le premier lavement en cours et il n’était pas à l’aise avec ça. Les souvenirs du lavement complet était un peu trop présent encore à son esprit, mais il obéissait comme toujours. Le professeur les fit se coucher sur le côté et un tuyau fut glissé dans son fondement. Très rapidement, le tube gonfla un peu derrière son anus pour le maintenir bien en place alors que de l’eau claire était injectée en lui. Il tressaillit, mais la pression était douce et le lavement serait peu profond. Il le savait, la moitié de la classe l’avait subi quelques dizaines de minutes avant devant lui. Il ferma les yeux et tenta de se concentrer sur autre chose que sur les bruits que son ventre produisait.

- Votre aide va retirer le tuyau et vous allez vous contracter de manière à ne pas perdre la moindre gouttelette.

Les étudiants se mirent immédiatement en action et le jeune Oom se contracta tant et plus pour obéir. Son ventre devenait douloureux mais il attendit ainsi durant près de cinq minutes durant lequel Diese’li leur expliqua l’importance de l’hygiène en fonction des cultures.

- Certaines espèces auront envie de vous désinfecter entièrement avant d’avoir un véritable contact avec vous et s’ils feront le nécessaire pour respecter votre flore, ils n’hésiteront pas à vous récurer de l’intérieur. Ces lavements vont donc devoir devenir quotidien, après chacune de vos douches vous devriez en faire un, deux ou trois. Ainsi vous vous préparerez à l’épreuve de l’inflation qui demandera un volume de liquide bien plus conséquent.

Le professeur continua de parler tout en faisant le tour des élèves. Méthodiquement, il toucha leur ventre, les caressa et appuya dessus sans la moindre pitié malgré les couinements. Après le second tour, il décida enfin de leur permettre de se libérer avant de leur imposer un second lavement. Il fallait qu’ils s’habituent au plus vite à cette pratique. Elle serait à la fois importante et courante. Lorsque ce fut fait, il passa à la suite de son programme comme si ses élèves n’étaient pas déjà assez éprouvés. Les semaines avançaient vites et s’ils étaient censés avoir tout le temps nécessaire pour se préparer, au bout du compte, certains seraient en retard.

Il donna quelques ordres de plus et bientôt, le petit Oom se retrouva la croupe en l’air, son anneau de chair fut manipulé avec assez peu de douceur. Les crispations qui le parcouraient si vite autrefois étaient à présent globalement maitrisées. Le doigt de la Kri qui se trouvait derrière lui le pénétra un peu plus avant d’appliquer un mouvement de va-et-viens distrait, écoutant attentivement le professeur.

- Être pénétré, c’est simple. Extrêmement simple. Ressentir du plaisir à être pénétré, c’est parfois un peu plus difficile pourtant vos corps sont prévus pour ce type plaisir. Dans les vulves nous trouvons les clitoris. Dans les rectums, nous trouvons les prostates. Je vous laisse les solliciter.

Les doigts de la jeune femme le palpèrent à l’intérieur, sans tenir compte de ses gémissements, jusqu’à trouver cet endroit si sensible qui le fit couiner. Ses jambes se mirent à trembler sous l’effort, alors qu’il s’écrasait un peu plus sur le sol, assailli par des sensations trop fortes.

Diese’li passa dans les rangs, glissa de temps à autre son doigt dans les antres déjà pénétrées pour vérifier leurs relâchements. Il se demandait la pertinence de faire vivre aux corps munis de prostates une jouissance purement mécaniques à travers un massage soutenu. Il n’était pas certain que ce soit réellement utile, même si cela pouvait plaire à certaines espèces à cause du degré de soumission que cela supposait. Il s’arrêta un moment sur le corps d’un jeune Kri, une petite merveille munie d’un clitoris et d’une prostate. Il aida l’étudiant à trouver comment manipuler les deux en même temps ce qui déclencha presque immédiatement un orgasme fulgurant. Il caressa le jeune tout en le félicitant avant de reprendre son cours tranquillement, comme si de rien n’était.

- Cet endroit de plaisir est certes important mais il n’est pas capital comparé à votre col qui lui, vous permet de donner naissance. Ce col peut être particulièrement sensible, mais il va falloir vous habituer à ce qu’il soit touché, cogné et même parfois légèrement à totalement pénétré. Pour aujourd’hui, nous allons nous contenter d’une manipulation simple. Du bout du doigt, je veux que vous le touchiez, que vous en fassiez le tour avant d’appuyer plusieurs fois sur son centre. N’essayez pas de le pénétrer, mettez vos doigts aussi à plat que possible. Il faut simplement découvrir cette sensation et s’y habituer.

Il les observa faire, tournant dans les rangs. Il intervint pour aider certains, appuya sur le dos d’autres pour qu’ils restent cambré, il en réprimanda certains qui se dérobaient sous les doigts. Pas un seul ne parvient à jouir sous ce contact et si ce n’était pas surprenant, il en fut quelques peu déçu.

Au milieu des autres, transpirant, le corps couvert d’un voile de sueur froide, le petit Oom haletait alors que son col était effleuré. La Kri était délicate mais depuis le lavement complet, il était resté terriblement sensible. Il appréhendait réellement la suite des opérations concernant cette zone si intime enfouie au cœur de lui-même. Le doigt insista, lui arrachant un sanglot et il fut presque aussitôt rabroué par son professeur.

- Si cela peut vous aider, pensez à un fantasme personnel. Si vous n’êtes pas capable de montrer un minimum d’enthousiasme devant ce type de manipulation, je ne sais pas ce que vous faites là.

Régulièrement, Diese’li imposait ce type d’épreuves pour diminuer son nombre d’étudiant. Il était toujours tenu de donner certains cours, mais il pouvait les chasser pour le reste de la semaine. Cela lui permettait de se concentrer sur les meilleurs.

L’anus toujours fouillé, le col malmené, il fut difficile pour le jeune prétendant de s’exciter correctement, mais en fermant les yeux, il imagina l’immense forme sombre de son Akoutie. Il le visualisa qui s’approchait de lui et ses pieds frappaient le sol avec conviction. Il se prit à rêver de ses doigts sur sa peau, pendant qu’il le soumettait à sa volonté et le pénétrait d’un geste sec. Alors que les doigts se retiraient de lui, il le vit, dans son esprit, qui reculait, sortant son immense sexe de son corps avant de le réenfoncer d’un coup sec, le cognant durement contre son col et lui arrachant un petit cri. Le geste recommença plusieurs fois avec vigueur et il se prit à penser à la manière dont son corps fluet serait secoué sous de tels assauts. Discrètement, il murmura « Akoutie » et comme pour lui répondre, son sexe frappa sur son bas ventre le surprenant. Il y eut deux mouvements de plus avant qu’il ne jouisse pour la seconde fois de la journée.

Il ouvrit les yeux, l’esprit un peu brumeux et pourtant soulagé. Il avait réussi, il ne serait pas renvoyé de ce cours. Il allait poursuivre, progresser et un jour ou l’autre son fantasme deviendrait réalité ! Le professeur demanda à ceux qui n’avait pas réussi à montrer la moindre preuve de plaisir de nettoyer les jouissances des autres avant de partir, les humiliant un peu plus si c’était possible, puis il les chassa.

- Il est très important que vous appreniez à connaitre vos corps correctement.

Le cours se termina sur quelques recommandations et bientôt, les élèves se retrouvèrent dans la salle de répartitions à recevoir leurs différentes tâches. Ils étaient tous épuisés, mais ils allèrent récurer, transporter, aider, … Ils allèrent servir de main d’œuvre active à la couveuse, espérant, attendant, rêvant du jour où leurs vies seraient transformées.

A la pause du midi, le jeune Oom mangea à peine avant de filer pour travailler son corps puis après la fin de son service de l’après-midi qu’il passa à courir d’un lieu à l’autre pour y déposer des marchandises, il recommença sagement. Il savait qu’il était censé débuter d’autres étapes seul, mais c’était difficile. Il ne savait pas exactement comment s’y prendre. Il avait eu espoir qu’un cours porte sur ce domaine précis, mais ça n’était pas encore arrivé et il avait tellement mal aux fesses, qu’il décida d’essayer.

Il se pencha sur le sexe rouge, le lécha du bout de la langue, l’embrassa et lentement se mit à se sucer. Ce n’était pas suffisant bien-sûr. Il fallait qu’il parvienne à enfourner la totalité de la hampe démesurée dans sa bouche et jusqu’à sa gorge pour l’avaler encore plus profondément. Il s’étouffa, toussa, recommença, en vain. Il observa le sexe avec un peu de colère. Il était tellement grand, tellement long, tellement fort ! Bien-sûr qu’il n’y arrivait pas ! Il souffla… Il n’y arrivait pas aujourd’hui, mais il y parviendrait avant le début des épreuves qui n’auraient lieu que dans des années. Il y arriverait car il le fallait pour qu’il soit choisi par son Akoutie et il était hors de question que son petit cœur palpitant sous l’angoisse alors qu’il étouffait ne l’en empêche. Il recommença encore et encore.

Quand le jour se leva, il n’avait pas dormi de la nuit. Il était épuisé au possible. Ses bras tremblaient et sa voix était terriblement enrouée, mais il avait réussi. Il avait passé cette épreuve et il les passerait toutes ! Il deviendrait quelqu’un, il deviendrait le compagnon de l’Akoutie car telle était sa volonté.

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