Chapitre 4 -Maud

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Putain de merde, j’y crois pas ! Mon fantasme absolu, celui de toute mon adolescence, vient de me rouler la pelle du siècle ! Et de me charger sur son épaule comme un putain de sac à patate !! Non, mais merde ! Pour qui il se prend ?! Je sais que j’ai dit que je le suivrai partout, mais y’a un minimum bordel !

Je me débats, le griffe sans aucun effet. Ceci dit, vu le colosse, pas étonnant ! Lui aussi à la mention arrachage de tête à la main, avec quelques autres sûrement vu la droite qu’il a collé à ce connard de Ricardo. Bien fait pour sa gueule ! J’avoue que j’aurais préféré être celle qui lui l’administre… Mais c’est un tuteur, comme Darren. Du coup, je me serais probablement attirée un paquet d’emmerdes. Peu importe, le voir fermer sa gueule n’a pas de prix.

Perdue dans mes pensées, mes yeux rencontrent un cul d’enfer. Celui de mon kidnappeur. Putain, il est vraiment gaulé comme un dieu grec ! J’ai une vue imprenable sur son petit cul musclé moulé dans son jean… Et rhhhhhh ! Un véritable appel au crime ! Une envie irrépressible de mordre dans ses deux belles pommes me saisit ! Je sers les cuisses pour réprimer ce désir incontrôlable qui gronde au fond de mon ventre. Merde ! Je suis trempée !

Putain ce mec, c’est la tentation incarnée. Et c’est bien connu, je ne sais pas résister à la tentation ! Il m’a offert mes premiers orgasmes ! Euh, rectification... Je me suis offert mes premiers orgasmes en pensant à lui. C’est pas tout à fait la même chose ! J’aurais kiffé qu’il soit mon premier… Enfin non ! À bien y réfléchir, c’était le père de ma BFF et j’étais une gamine ! Quel souvenir je lui aurais laissé, hein ? Celui d’une gamine stupide et inexpérimentée, qui croyait encore en l’amour. Il se serait sûrement bien foutu de ma gueule ! Et il ne m’aurait pas baisée ! Non finalement, c’est très bien comme ça ! Parce qu’aujourd’hui, je vais en profiter à fond ! J’ai juste envie de m’éclater ! Carpe diem !

Est-ce que c’est un problème ? Putain, non ! C’est mon credo depuis ce qui m’est arrivé. Je secoue la tête. Je refuse d’y repenser. Pas encore. Et surtout pas maintenant ! Certes, il est toujours le père de ma meilleure pote, mais Lorie a toujours su que si l’occasion se présentait, je sauterais dessus ! Ouais, ma BFF sait que je rêve de me taper son père ! Et elle n’a jamais tenté de m’en dissuader ! Elle me connaît trop bien ! Cette pensée m’arrache un sourire. Je vais me taper son père !!! Et je vais lui laisser un souvenir impérissable au Serial Baiseur ! C’est le surnom que Lorie et moi lui donnons depuis l’adolescence. Même s’il veillait à ne rien faire quand elle était là, rien n’empêchait les brebis de parler à tort et à travers de ses performances au pieu. De quoi impressionner les gamines que nous étions. Ou les faire fantasmer dans mon cas !

Mais je ne suis plus cette adolescente muette, naïve et un peu niaise, qui bavait devant lui. Je ne suis pas non plus une de ces bimbos décérébrées juste bonnes à écarter les cuisses et à se faire fourrer ! Je sais ce que je veux ! Et il est hors de question de le laisser mener le jeu ! Je ne veux pas d’une petite baise vite fait ! Je le veux une nuit. Une nuit entière rien qu’à moi… Soumis à mes désirs. Et j’ai bien l’intention d’en profiter et d’assouvir tous mes fantasmes !

D’un coup, le claquement d’une porte me ramène à la réalité. Il me soulève sans la moindre difficulté comme une vulgaire poupée de chiffon et m’assois sur le bureau, enlève son tee-shirt qu’il envoie je ne sais où avant de se coller à moi et de fondre sur mes lèvres pour m’embrasser fougueusement, ses mains bien ancrées dans mes hanches. Mais s’il croit que je vais me laisser faire, il rêve ! Mais putain, ses baisers sont déjà des préliminaires à eux seuls… Grrrrr. Ses lèvres, sa langue, ce petit goût de whisky… Mhhh.

J’attrape sa nuque possessivement, ce qui le fait grogner dans ma bouche et m’excite encore plus. La proximité de ce beau mâle tatoué au regard de braise, gaulé comme un dieu grec, blindé de testostérone et qui me fait rêver depuis si longtemps m’embrase à la limite de la combustion spontanée. Je suis déjà en feu. Mon cœur tambourine. Mon sang bout. Et une puissante boule de chaleur logée au creux de mon sexe palpite et irradie dans tout le reste de mon corps.

Je réponds avec la même intensité, la même fougue et ce désir insatiable pour lui. Mon autre main sur son torse musclé le pousse à reculer jusqu’au mur pendant que nos langues se cherchent, se défient et luttent dans une danse infernale. Je le plaque sans ménagement contre la paroi, une main toujours sur son torse et l’autre serrant ses attributs masculins juste ce qu’il faut entre le plaisir et la douleur. Je veux qu’il comprenne que je ne suis pas une petite joueuse. Pas une de ces salopes qu’il saute à la chaîne sans y repenser. Je veux le marquer au fer rouge. Comme lui m’a marqué jusqu’à aujourd’hui. Je veux qu’il se souvienne, qu’il bande en y repensant. Cette idée me fait sourire intérieurement. Comme celle de savoir qui il est, alors que lui n’a aucune idée de qui il s’apprête à baiser.

Ma main enserrant toujours sa queue, je mesure à quel point cette nuit sera la meilleure de ma vie. Monsieur Serial Baiseur a vraiment été gâté par la nature. Les brebis n’exagéraient pas. Sous mes doigts la plus grosse érection que je n’ai jamais palpée. De celles qu'on oublie pas non plus. Un sourire étire mes lèvres et je me détache de sa bouche pour plonger dans son regard noir rempli de promesses torrides.

— Avant tout, soyons clairs. Je ne suis pas une de tes pouffes. Je veux une nuit. Pas un coup rapide ici et tchao. Une nuit entière. Pas au club, donc chez moi. Une nuit de baise intense et au matin, tu te casses. Mes conditions ou rien.

Alors que retentit dans le bar Play with Fire de Sam Tinnesz, un sourire carnassier me répond. J’ai juste le temps de l’apercevoir, que je me retrouve à mon tour, plaquée contre le mur sans aucune possibilité de me libérer. Ceci dit, ai-je réellement envie de lui échapper ?

Sa main gauche retient prisonnières les miennes au-dessus de ma tête, sa main droite autour de mon cou, il me bloque de tout son poids. Je souris comme jamais. Dominateur, monsieur Serial Baiseur. Son membre se presse contre mon intimité trempée et palpite me montrant à quel point il a envie de moi. Sans nos fringues, ce serait déjà le feu d’artifice. Mais je suis joueuse et décide de faire encore grimper la température. Je me frotte lascivement à lui. J’ondule contre son énorme queue. Mes tétons pointent à travers la brassière et effleurent ses pectoraux bien dessinés. Mon string n’est plus qu’une lointaine histoire. Il s’est sûrement désintégré.

Un petit sourire en coin se dessine sur ses lèvres et il resserre sa prise sur mon corps, se plaque encore plus étroitement à moi, puis délaisse mon cou. Je le fixe intensément, le défie du regard tout en continuant mon petit manège, jusqu’à ce qu’il pointe un couteau sous ma gorge. Je n’ai pas le temps de me poser de questions qu’il approche ses lèvres de mon oreille et me murmure de sa voix rauque emplie de désir :

— Tu joues avec le feu, poupée. Méfie-toi. Tu risques de te brûler.

Avant que j’ai pu répondre ou réagir, le couteau découpe mon haut. Je me retrouve seins nus, les tétons percés dressés dans sa direction. Il me mate ouvertement, me dévore des yeux. Et ça augmente encore mon rythme cardiaque. Putain, j’aime lire cette lueur animale dans son regard. J’aime qu’il me désire ardemment. Intensément. J’aime qu’il bande fort. Durement. Je suis toujours prisonnière de ses mains et de son regard incandescent et plus excitée que jamais.

— Voyons si je peux te faire jouir juste comme ça, lâche-t-il après avoir rangé son cran d’arrêt.

Il ramène sa main sur mon cou, l’enserre doucement sans cesser de me regarder, scrutant chacune de mes réactions, chaque souffle, chaque soupir, chaque gémissement. Le bout de ses doigts glisse sur ma peau et je frissonne de plaisir.

— Putain, t’es tellement réceptive. Ça va être un vrai plaisir de te baiser ma belle. De te faire hurler mon nom.

Je lui adresse un petit sourire en coin, alors qu’il caresse, malaxe mes seins et titille mes tétons en poussant un peu plus son bassin vers mon intimité me provoquant une intense décharge de plaisir. Bordel !

— T’as l’air si sûr de toi, lâché-je en le défiant à nouveau du regard.

Il sourit diaboliquement avant de fondre sur ma poitrine m’arrachant un gémissement profond. Putain, c’est tellement bon. Mmmh. Je me mords la lèvre inférieure pour réfréner mon plaisir sonore. Faudra pas que Monsieur Serial Baiseur prenne encore plus la grosse tête ! Mais bordel, il est doué ! Sa langue titille divinement mon téton percé. Il le suçote et le mordille pendant qu’il titille le deuxième de ses doigts, déclenchant d’intenses décharges qui m'électrisent complètement. J’ai beau lutter, je ne suis plus que feu et flammes. Mais je refuse de céder au plaisir, de me laisser aller… Je dois reprendre le dessus. Sa bouche quitte mon sein sans pour autant que ses doigts cessent. Son bassin s’incruste encore un peu plus dans le mien. Sa bouche frôle mon oreille m’arrachant de nouveaux frissons. Il lèche mon lobe, le mordille tout en continuant de sa douce torture sur ma poitrine alors que sa voix rauque m’envoûte tout autant que ses caresses.

— Lâche prise bébé, me susurre-t-il. Je veux te voir jouir.

Et comme s’il avait les commandes de mon corps, à ces mots, j’explose dans un cri. Putain ! Il me regarde intensément, toujours avec cette lueur bestiale, mais en partie satisfaite.

— Bordel, c’est un putain de régal de te mater prendre ton pied, me murmure-t-il en poussant un peu plus son bassin et son énorme érection contre ma chatte toujours trempée et pas rassasiée. La nuit va être longue, bébé. Je vais te baiser jusqu’à plus pouvoir.

Je souris le défiant toujours du regard et tire sur mes mains toujours prisonnières de la sienne. Il me libère le sourire aux lèvres sans se douter que la partie ne fait effectivement que commencer.

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