Le Donjon

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J’ai perdu la notion du temps étant donné que je suis enfermé dans le noir. Je ne sais pas du tout s’il s’est écoulé quelques heures ou seulement une… j’ignore combien de temps je reste ainsi seul, attaché contre ce pilier froid avant que je n’entend du bruit. Je redoute le pire alors que je sens que mes bras fatiguent à force d’être maintenus dans cette position pour le moins inconfortable mais tellement pas étonnant venant de la part du Prince. Les heures s’écoulent et finalement du bruit se fait entendre. La lumière jaillit brutalement et je cligne plusieurs fois des yeux à plusieurs reprises afin de m'habituer à la lueur. Je remarque aussitôt la présence de Rajaar, mais ce qui suit me glace le sang dans mes veines. Deux gardes tenaient Matthew et le traînaient vers un crochet ou il fut attaché et il touchait à peine le sol. Je déglutis. Rajaar s'approche de lui et je n'aime pas sa façon de lui tourner autour avant de le forcer à lever la tête pour me voir. Je me sens tellement mal et en colère aussi. Je tire sur mes chaînes par réflexe, mais rien ne bouge. “Matthew, regarde qui est là pour profiter du spectacle” Putain d’enfoiré! Un garde intervient alors en demandant “Doit-on bâillonner l’un d’eux, votre Altesse?” “Non. Je veux l’entendre hurler de douleur, quant à mon esclave, je veux l'entendre me supplier d’arrêter” Je croise le regard de Matt, je lis sur ses lèvres qu’il est désolé. Je sens mon coeur se briser. Tout est de ma faute.. Matthew allait se faire punir à cause de moi et de ma putain de curiosité mal placée.. je l’avais condamné. Ce n’était pas à lui de s'excuser mais plutôt à moi de le faire. -Prince El Azadi... je vous en supplie... - Garde ta salive. Inutile de supplier.. tu perds ton temps. L'entendre supplier le Prince me fait fermer les yeux une seconde et je songe aux paroles de Matthew, lorsque nous étions ensemble. Je croise le regard de Rajaar et son sourire me donne envie de lui infliger la même chose. Sa main tient une longue ceinture qui s'abat la seconde suivante sur le dos de mon ami qui pousse un cri déchirant et je ne peux m'empêcher de dire “Espèce d'enfoiré !” Rajaar s’acharne sur le dos de mon ami et ne lui laisse aucun répit. Je bouillonne de rage et j’ai mal pour mon ami.. Je me sens également impuissant car je ne peux rien faire pour l’aider. “Bordel, arrête.. il n’a rien fait.. il n'est pas responsable. Il n'y est pour rien... c'est moi qui lui ai demandé... il n'a pas à subir mon erreur... et tellement facile de s'en prendre à quelqu'un qui ne peut pas se défendre ! T'es qu'un sale lâche... un petit merdeux de Prince qui se croit supérieur sous prétexte d'avoir un titre

Rajaar s'acharne avec un malin plaisir sur mon ami qui hurle de douleur. J'ai le coeur serré dans ma poitrine devant cette scène. Je m'en veux terriblement. Tout est de ma faute. Je suis en colère contre le Prince. J'ai des envies de meurtres. Je le vois le détacher et Matthew tombe telle une loque sur le sol et ne bouge pas d'un pouce. On entend simplement ses sanglots. Rajaar pose son regard sur moi alors qu'il s'adresse à mon ami. - Dis-moi, Matthew. Penses-tu avoir mérité cette punition ? Le jeune homme sanglote, mais de sa voix tremblante, il ne tarde pas à répondre : - Oui, Prince. - Si je voulais recommencer, crois-tu que ce serait juste ? - O... Oui, Prince. - Est-ce là, tout ce que tu as à dire ? - Non, mon Prince. Je vous remercie infiniment de m'avoir châtié ainsi, car j'ai désobéis, je vous ai trompé en révélant vos intentions et je vous ai profondément manqué de respect. Je ne mérite aucun pardon. Je suis écœuré par ce que j'entends. Je ne comprends vraiment pas comment Matthew peut dire de telles choses. Comment peut-il accepter cette punition injustifiée et donner raison au Prince. Non vraiment, je ne comprendrais jamais cette soumission totale de la part de mon ami. Rajaar ne m'a pas quitté des yeux, il sait combien ça m'énerve. Il fait appel aux gardes qui s'emparent de Matthew et l'emmène à l'infirmerie comme demandé. Il le fait au moins soigner, ce sale enfoiré. Sauf que me retrouver seul à seul avec lui n'est pas vraiment mieux et très bon pour ma personne. Je n'aime pas la façon dont il me dévisage. Je déglutis, maudissant le fait de ne pas pouvoir bouger étant ainsi attaché. Rajaar s'avance vers moi et je serre les mâchoires. - Voilà la leçon du jour, Siobhan. Tu as vu ce qui arrive aux esclaves désobéissants. Tu aurais pu être à sa place, c'est vrai. Mais la punition n'aurait pas été assez cruelle. Et le message ne serait pas passé aussi bien. Tu n'es rien face à moi. Tu es aussi impuissant qu'à cet instant même, enchaîné à ton pilier. Si tu veux jouer à ce petit jeu, alors très bien, jouons. À partir d'aujourd'hui, lorsque tu oseras me défier ou me désobéir, je ferais revenir ce petit soumis ici. Et je le briserai. Encore et encore. J'en ai le droit. Le pouvoir. Voilà ce que m'apporte d'être un petit merdeux de Prince. Je ne me crois pas supérieur, Siobhan. Je SUIS supérieur. Le prince savoure sa victoire sur Matthew. Leçon du jour... et mon poing dans la figure, tu veux que je te le mette ? Je me contente de le fixer sans un mot. Et malheureusement, il n'a pas vraiment tort dans ses dires. M'atteindre n'aurait pas le même impact. Je me retrouve la mâchoire tendue au creux de sa main et il me tient fermement à m'en faire mal. Je continue de l'écouter car je n'ai pas vraiment le choix. Il m'agace... bon sang, qu'il m'agace. Je sens mon cœur faire un bond quand il m'informe qu'il fera revenir Matthew si je désobéis ou que je le défie. Enfoiré ! -Tu as trouvé que j'avais été dur le premier soir ? Violent ? Brutal ? À côté de ce que je vais te faire, ce soir, ça te paraîtra avoir été de douces caresses. À moins que tu ne finisses par adorer ça ? Ce n'est vraiment pas bon signe.

La seconde suivante, je suis détaché et je secoue un peu mes bras engourdis puis me masse les poignets qui sont légèrement douloureux. Mais, je n’ai pas vraiment le temps de me réjouir que Rajaar m’attrape par les cheveux et tire violemment dessus pour me traîner vers le mur du fond. Je me retrouve plaqué contre celui-ci, mon corps nu frisonne contre la froideur de celui-ci. Rajaar me rattache aussitôt. Les anneaux se ferment sur mes poignets et je grimace légèrement. Ce n'est guère mieux que les chaînes. Mes chevilles sont attachées également aux fers reliés au sol. Je tâche de calmer ma respiration. Me trouver dos au Prince est de loin quelque chose de rassurant. Et les propos qu'il me lance vont dans ce sens. Le pire c'est qu'il se fiche de moi et qu'il en ricane. Je tourne la tête afin de savoir ce qu'il manigance. Je ne suis pas rassuré le moins du monde lorsque je le vois prendre un martinet dans sa main qu'il glisse sur mes fesses et je sens l'objet entre mes fesses et je me mord furieusement la lèvre alors qu'il ajoute: : - Voilà ce qui va se passer. Je vais te punir à ton tour. Puis je vais baiser à l'intérieur de ton joli petit cul rougis de cette manière. Mais je te préviens. Ce n'est qu'un avant-goût. Et j'ai toute la nuit pour le faire.

Je me prépare mentalement à la douleur. Je sais déjà d’avance que Rajaar va me l’introduire. Et mes craintes se confirment assez vite. Bienvenue en Enfer, Sio. Je serre les dents pour ne pas crier alors que Rajaar fait claquer les lanières avec violence sur mes fesses. Les coups ne semblent plus s’arrêter et je garde la douleur tout au fond de moi. Je fais tout pour ne pas crier. Je bouillonne alors que je sens ses mains se glisser sur mes fesses avec douceur entre les coups reçus. Cela me répugne et me donne envie de lui infliger les mêmes tourments. Il veut me faire plier... courber l'échine. Je reprends mon souffle alors qu'il s'arrête mais je sais que ça sera de courte durée et lorsqu'il vient écarter mes fesses, je sais que ça va être bien pire... je sens le manche s'insérer et je serre les doigts alors que la douleur transperce toute mon âme, mon être... je pousse un cri. Je serre les dents. Rajaar continue sa torture alors que le manche s'enfonce à l'intérieur de mon antre. Je me mords la langue et sens les larmes monter mais je ne craquerais pas. Je lutte comme un beau diable pour ne pas crier de douleur. Je serre les poings incapable de faire quoi que ce soit d'autre, incapable de bouger et de m'échapper de cette torture. Le manche s'enfonce et à chaque mouvement je sens la douleur envahir mon corps. La présence du Prince contre mon dos fait que je peux également sentir son souffle près de mon oreille tandis que sa main caresse ma peau, ça contraste tellement avec la violence de l'intrusion de l'objet. “Cesse de lutter .. accepte la douleur… tu verras ça sera nettement mieux.” Je ne vois pas en quoi le fait d'accepter m'aidera. Ce mec est vraiment un pur sadique. Je me concentre sur ma respiration et lorsque je sens qu'il tourne le martinet, cette fois, je geins de douleur... il le retire mais c'est pour mieux le remettre en place et un autre cri s'échappe de mes lèvres. Surtout que cette fois, il décide de faire des vas et viens. La douleur de son assaut la dernière fois n'était rien comparée à celle de maintenant. Je ne serais pas attaché et appuyé au mur j'en tomberais sûrement à cause de la douleur. Je sens les larmes prêtes à tomber mais je refuse de lui donner cela.. me voir ainsi... Je ne sais pas combien de temps s'écoule... je sais juste que j'ai mal et que je me retiens pour ne pas crier davantage, je ne veux pas lui faire ce plaisir. Je sais aussi que je ne suis pas au bout de mes peines avec lui. Rajaar va me faire endurer les pires tourments, je le sais. J'aurais préféré qu'il me baise finalement... bordel, je me faisais prendre par un objet. Lorsqu'il cesse ses mouvements et le retire, je dé-serre mes doigts et les étire. Je sens encore la douleur me parcourir le corps. Rajaar s'éloigne un instant et je tourne la tête incapable de ne pas regarder ce qu'il va chercher. Mon visage est fermé. Lorsque j'aperçois la seringue, mon cœur fait un raté et s'accélère. Qu'allait-il m'injecter ? Je tire comme un beau diable sur mes liens mais c'est inutile. Ils sont solides et cela m'entaille même la peau tant je n'y vais pas de mains mortes. Un peu de sang s'écoule le long de mes poignets et je croise alors le regard de Rajaar - Ça va te faire bander pendant un bon moment. Et te donner une folle envie de baiser. Ce qui risque d'être frustrant. Je sens l'aiguille l'instant d'après et fulmine intérieurement. Mais, je ne suis pas au bout de mes surprises... surtout quand je le vois prendre un objet dont j'ignore l'utilité. Je sens l'érection venir malgré moi alors qu'il installe le dispositif sur mon pénis et je grimace alors qu'il enfonce des perles dans mon antre malmené. Rajaar prends une télécommande et appuie sur un bouton, je ressens aussitôt une vibration faible au niveau de l'objet et des perles. Je fixe le mur un moment. - Le fait de ne pas pouvoir te libérer te fera sûrement un peu souffrir. Tu sens comme l'objet stimule ta queue et l'intérieur de ton cul en même temps ? Intéressant, non ? Ton corps adore ça, lui. C'est peut-être encore meilleur que ce que je t'ai fait sous la douche tout à l'heure. Attends. Le prince m'agace avec ses commentaires et explications... Il m'agace de se moquer littéralement de ma personne. « Mon corps.. je crois plutôt que c'est vous qui aimez ça.. » murmurais-je. Meilleur que la douche ? J'arque un sourcil pas du tout convaincu par ses propos. Il appuie une nouvelle fois sur la télécommande , puis une deuxième fois et je ressens les vibrations plus fortement et je me mords la lèvre. Bon sang, je suis en train de bander comme un étalon et de me prendre des décharges qui me stimulent et cela me procure du plaisir malgré moi. Je suis vraiment maudit. Et en même temps, la douleur est présente dans mon antre, qu'il a fortement malmené, torturé par le martinet. Je ne sais plus vraiment ce que je ressens à vrai dire, partager entre deux émotions. - Là. Ça va commencer à être amusant. Quand tu sentiras que ta queue va exploser et que tu as envie de jouir, surtout dis-le moi. Ce serait dommage que tu aies des... complications.

« Vous espérez quoi ? Que j'aime ce genre de pratique ? » Je ne comprends pas trop ce qu'il y a de jouissif à torturer quelqu'un. Vraiment un pur sadique. Je suis excité également mais cela ne dépend pas de moi... il a fait en sorte que cela se produise et il continue à me provoquer en me caressant, me pinçant. Je sens mes bras tirés à force de les avoir en l'air. La douleur de mon antre me permet de garder à peu près les idées claires. Sauf que son produit m'excite en plus de l'objet installé sur mon sexe. Je sens les mains de Rajaar sur moi, tirant la peau au niveau de ma poitrine et il insiste le bougre. La douleur s'estompe un peu au niveau de mes fesses bien qu'elle soit encore stimulée par les vibrations. Je sens le plaisir m'envahir malgré moi et cela m'agace au plus haut point. Le prince s'en délecte - Tout le monde se refuse à ressentir la douleur. Pourtant, quand elle est là, on n'y peut rien. Le plaisir, c'est pareil... Mais, le plaisir n'est rien à côté de ce qui suit... Le Prince sait comment me faire plier. Il sait quoi faire pour me faire avouer les choses et cela m'énerve d'autant plus. En effet, il s'amuse à bouger les perles à l'intérieur et je me mords la lèvre violemment jusqu'au sang pour ne pas gémir et grimacer aussi de douleur. Mais, ce fut une vraie catastrophe lorsqu'il décida de s'en prendre à mon cou. Putain de point faible ! Sentir sa langue, je me sens défaillir alors que son souffle chaud touche ma peau et qu'il s'attaque à mon cou sans retenue. « Je te déteste » soupirais-je, laissant un gémissement s'échapper de ma bouche par la même occasion. Rajaar en profite pour me glisser - Tu as raison, Siobhan. J'aime ça. J'adore ça. Te faire souffrir, puis te voir prendre du plaisir malgré toi. Ça me fait bander comme un taureau. Je sens son membre dur contre moi, ce qui confirme ses dires. Je mords une nouvelle fois ma lèvre lorsqu'il augmente encore l'intensité des vibrations. Je suis une boule de feu en chaleur et le plaisir me consume de toute part, tout comme la douleur d'être malmené au niveau des fesses. Et alors que je lutte pour ne pas gémir encore, le prince me plaque la joue contre le mur, son bras reste sur ma nuque et je ne peux pas relever la tête. Je sens aussi le besoin de me vider..d'éjaculer qui augmente mais je ne peux pas. Je suis coincé et le Prince me le fait bien savoir. - Allez. Supplie-moi de te laisser jouir. Je sais que t'en meurs d'envie. Mais je te préviens. Je ne me contenterais pas du minimum. Je veux clairement te l'entendre supplier. Bien comme il faut. Si je ne suis pas satisfait, non seulement, je ne ferais rien, mais en plus, ce n'est pas un manche que je t'enfoncerais dans le cul, mais deux. Et je les enfoncerais dans tes entrailles à coups de pied. Tu as bien compris .. Malheureusement, il va obtenir ce qu'il désire car je n'ai pas le choix.

Mon corps réagit aux caresses et baisers de sa part, il réagit aux stimulations de l'objet, aux vibrations et je suis en train de prendre du plaisir alors que je ne veux pas. Contre mon gré... fichu produit, fichu Prince. J'en meurs d'envie, ça c'est vrai... et la menace qui tombe derrière me fait avoir un sursaut. Mon corps réagissant directement à ses mots. La douleur vive du martinet encore bien présente, je sais que je ne pourrais pas supporter encore cela surtout multiplié par deux. «oui » répondais-je à sa question. Je déglutis et je suis furieux de devoir en arriver à cette extrémité. Devoir avouer une telle chose... quelle supplice ! Je déglutis et inspire sentant le besoin de venir qui se fait de plus en plus présent. Je sais que je dois prendre sur moi et me soumettre à sa demande. Je ne peux pas rester indéfiniment dans cet état, d'autant que je commence à souffrir de ne pouvoir me soulager comme je le désire. « Vous avez raison... je … j'avoue... » finis-je par me résigner. « Pitié, c'est une torture de devoir me retenir, je ne peux pas attendre plus longtemps ainsi... » Cela commençait vraiment à me faire mal. Je soupire et tente de rester concentré sur le fait de devoir le supplier. Je ne sais pas quoi dire pour le contenter.. « Maître, je vous en conjure... » Bien la première fois que je l'appelais de cette manière. Qu'il n'y prenne pas goût. Ou peut-être la deuxième... je ne sais plus. Mais, c'est rare. « Rajaar » soupirais-je cette fois incapable de retenir un gémissement car le plaisir est trop présent et je ne parviens plus à le contenir et cela me tue de lui montrer qu'il a réussit encore une fois à obtenir ce qu'il veut de moi. Je me sens faible, impuissant et c'est frustrant. Rajaar retire l'objet de torture et je n'ai le temps de rien qu'il enfonce ses doigts dans mon antre ce qui me fait pousser un cri. « Jouis pour moi » entendais-je, avant qu'une vague ne déferle et que ma semence ne jaillisse sur le mur. Je n'étais plus en mesure de me retenir. Le Prince se retira et recula et je restai contre le mur à bout de souffle, reprenant mon air et mes esprits. Seulement, je n'ai pas vraiment le temps de respirer.

Rajaar revient vers moi et m'attache une laisse autour du cou munie d'une chaîne avec des menottes. Je suis détaché du mur pour être ligoté d'une autre manière en somme... je me retrouve les bras dans le dos puis il retira les fers à mes chevilles et m’entraîna à sa suite en tirant sur la corde reliée à la laisse. Je me retrouve contraint de m'agenouiller près du pilier auquel j'avais été retenu un moment. Rajaar attacha la corde et se posta devant moi alors qu'il retirait un à un ses habits. Je le regarde faire sachant déjà ce que je vais y trouver... Le prince est en érection et il place son membre tendu devant mon visage alors qu'il me tient par les cheveux. L'ordre claque dans l'air "suce" mais je n'ai le temps de rien qu'il me pince le nez et je suis forcé d'ouvrir la bouche. Rajaar en profite pour s'introduire sans ménagement et me maintient la tête droite alors qu'il s'enfonce plus profondément tout en faisant des mouvements de va et viens. Je subis la chose ne povant rien faire que me soumettre à ses désirs. Je ne peux rien faire et je commence à manquer d'air à ses mouvements. Il se retira pour que je puisse reprendre mon air et je tousse également. A peine remit, il recommence. Le temps semble s'écouler lentement alors qu'il baise ma bouche et que je ne peux rien faire pour l'arrêter. Je suis à sa merci, son jouet... qu'il utilise à sa guise. Je suis un peu surpris lorsqu'il finit par se retirer complètement mais il doit avoir autre chose en tête pour ne pas jouir dans ma bouche. Je suis contraint de me lever et me retrouve plaqué face au pilier et la froideur du mur sur ma peau me donne des frissons. Il m'attacha solidement contre le pilier à l'aide de la ceinture de tout à l'heure. Je me retrouve complètement coincé, attaché tel un animal. Je ferme les yeux une seconde puis l'entends me dire de rester les pieds l'un contre l'autre, de ne pas écarter les jambes. Je regarde le mur devant moi et tâche de ne pas bouger. Rajaar ne mit pas longtemps pour s'enfoncer dans mes chairs mais cela ne me fait pas mal... je suis déjà bien malmené et disposé à l'accueillir. Et je préfère encore le sentir plutôt que l'objet. Je sens le plaisir m'envahir une nouvelle fois et j'imagine que le produit agit encore également... je ne sais pas, toujours est-il, que je sens que je bande encore... et je soupire sous ses assauts, alors qu'il s'agrippe à mes cheveux et que je le sens se mouvoir à l'intérieur de mon antre si étroite. Je sens ses mains sur mes hanches et je relâche ma tête en arrière gémissant à ses coups de reins. Je ne suis pas en mesure de parvenir à rester muet. Et entendre le Prince de cette manière ne m'aide pas à rester silencieux. Malgré l'humiliation de me trouver ainsi attaché comme un animal, malgré la torture du départ, malgré tout cela... malgré son forcing pour me faire jouir... à cet instant, je ne sais pas si c'est le produit qui agit encore dans mon organisme ou si c'est juste moi... mais je prenais beaucoup de plaisir. Je gémissais à ses coups de reins et ma tête se retrouva contre lui « mmh, Rajaar » soupirais-je et je ne pensais vraiment pas que je puisse autant aimer. Je ne pensais pas que je pourrais avoir tant de plaisir à ce qu'il me baise. Je le déteste d'autant plus d'arriver à m'atteindre de cette façon. - Je vais te baiser toute la nuit. Je suis sûr que ça t'emballe autant que moi, hein ? "Peut-être" murmurais-je. -Mais, tout d'abord, je veux que tu me prenne.. que tu te lâche comme pas possible Siobhan.. je veux que tu me baises. Donne-moi envie de te prendre encore et encore... Je le regarde alors qu'il me détache

Je secoue un peu mes doigts pour dégourdir mes membres qui avaient été attachés trop longtemps. Je finis par glisser mes doigts sur sa peau, au début, je l'effleure simplement et finit par caresser son ventre, son torse avant d'aller l'embrasser dans le cou à mon tour. Je suis toujours en érection et je suis incapable de résister. Je suis en feu et j'ai envie de lui. Envie qu'il me prenne encore une fois. Je déposais des baisers dans son cou puis je glissais ma langue sensuellement... je l'embrassais la seconde suivante à pleine bouche alors que je glissais mes mains le long de son torse. Puis, je descendis le long de ses hanches et de ses fesses avant de venir saisir son membre que je prenais en main afin de le titiller. Je jouais avec ma langue alors que je l'embrassais puis je me reculais pour aller glisser ma bouche dans son cou, son épaule puis je descendais sur son torse et le mordillait par moment afin de l'exciter un peu plus à chaque seconde. Je passais un doigt dans son antre puis un deuxième tandis que mon autre main s'activait sur son membre qui reprenait de la vigueur à vive allure. Rajaar ne résiste pas à ses envies et pulsions et encore moins face à Siobhan. Son esclave a le don de le faire sortir de ses gonds. Et puis baiser son esclave de la sorte.. c’est juste incroyablement bon surtout de le voir ainsi lutter contre son propre plaisir et d’autant plus lorsqu’il voit Siobhan lâcher les armes et succomber au plaisir qu’il ressent avec lui. Rajaar grogne et prend un malin plaisir à pousser toujours plus loin les limites avec son délicieux rebelle. ça l’excite et lui plaît à tel point qu’il ne peut plus s’en passer et qu’il fait tout pour l’entendre gémir. Et il faut avouer que c’est jouissif pour le Prince de lire le désir et aussi la honte dans le regard de Siobhan lorsqu’il se rend compte qu’il a encore perdu un combat face à son maître. Il jubile face à cette situation et aime le fait de pouvoir faire céder son esclave.

Aussi surprenant que cela puisse paraître, je ne me rebelle pas. A la place, j’obéis aux ordres de Rajaar. Et à vrai dire, je suis trop consumé par l'excitation et l'envie de poursuivre pour ne pas céder à sa demande. Je le titille donc et finit par rentrer mes doigts dans son antre et l'effet est immédiat. Entre mes doigts qui le préparaient et ma main qui s'activait sur son membre, Rajaar était pris par le plaisir que cela lui procurait. Je continuais ma douce torture alors que le Prince se cambrait. Le temps s'écoule et je frémis aux coups de langue dans mon cou. Le voir dans cette posture était juste magnifique... J'admirais le Prince saisi par le plaisir que je lui donnais et il finit par se reculer pour mieux revenir en s'enfonçant dans mon antre. Le plaisir est encore plus présent et me fait gémir alors qu'il vient au plus profond de mon être. Et je me sens défaillir, perdre pied alors qu'il prend également mon membre dans sa main et qu'il me caresse. L'excitation se mêle au plaisir déjà bien présent surtout qu'il commençait à se mouvoir. Je me mordais la langue et lorsque je fus contraint d'enrouler mes jambes autour de lui, un cri s'échappa des lèvres. C'était juste incroyable... tellement bon...tellement fort. j'entends à peine ses mots alors que je gémis encore agrippant ses épaules passant mes mains dans son dos... je le griffais également. J'étais envahi par le plaisir et un autre cri se fit lorsqu'il me claqua les fesses. Bon sang ce que j'aimais quand il faisait ça... c'était si excitant. Je ne pensais pas que j'aimerais à ce point... « Rajaar, c'est si bon » soupirais-je. Je n'arrivais plus à me retenir... j'étais en extase complet. C'était sensationnel. « Hum oui encore... » Rajaar continue avec force et vigueur et les gémissements n'arrêtaient plus de franchir mes lèvres. Ses claques me procurent une décharge à chaque fois et me font crier un peu plus fort. Le plaisir augmente à chaque seconde et je sens que je ne vais pas tenir très longtemps. Je suis trop excité et je prends tellement de plaisir que je sais que je vais jouir d'ici peu...

Je grogne de frustration lorsqu'il cesse ses mouvements et qu'il se retire. Je suis déçu mais ce n'est que de courte durée car je vois le Prince grimper sur le divan pour se placer au-dessus de moi. Sa main tenant toujours mon sexe tendu par l'excitation et le plaisir se retrouve vite dans son antre. Un râle s'échappe tout comme mon maître et je soupire alors que je le sens s'empaler sur mon membre. Juste parfait... Lorsqu'il commence à remuer, je soupire encore et croise son regard. « Essaye un peu de résister à ça.... » me dit-il. Je le fixe, le regard plein de désir. C'est juste impossible et il le sait. Je ne tiendrais pas très longtemps avant de jouir... d'être envahi par l'orgasme. Je me mords la lèvre alors que je sens mon sexe progresser entre ses chairs et je remue même mon bassin... accompagnant son rythme. Je savoure l'instant oubliant que je ne devrais pas aimer ce qu'il me fait. Mon corps en tout cas, aime ce qui se passe. Mes mains serrent le cuir du divan durant l'action. Le plaisir n'a jamais été aussi intense... Rajaar avait quelque chose qui me faisait chavirer totalement. Je ne pouvais pas lutter... j'étais consumé par le plaisir et l'orgasme approchait à grand pas. Je savais que je ne tiendrais pas encore bien longtemps... puis la vague de plaisir m'envahit. « Rajaarr » fut le seul mot que je criais au moment de jouir et ma semence jaillit dans la foulée et se déversa en lui.

Je peinais un peu à marcher avec tout ce que je venais de prendre mais ce n'était pas terminé. Le prince n'en avait pas terminé avec moi. Je me posais sur le ventre comme demandé. J'étais quelque peu intrigué de ce qu'allait faire Rajaar. Tout ce qui se passait avec lui était l'inconnu. Je ne connaissais rien de ces pratiques... Rien avant que je ne sois amené de force dans le complexe puis auprès de lui. Le prince me faisait découvrir des choses dont j'ignorais l'existence. Je sentais sa présence au-dessus de moi et il passait un harnais autour de ma taille et de mes cuisses. Je ne savais pas du tout quelle utilité il pouvait bien avoir mais je le saurais bien assez tôt. Je ne préfère pas demander. A vrai dire, je n'ose pas interrompre le Prince. Et dans le fond, je lui faisais confiance. Plutôt étrange d'ailleurs... Je me mords la lèvre quand il claqua mes fesses. Je frissonne alors que je le sens contre moi dans mon dos, et soupire quand il mordit mon oreille. "Surtout tu ne bouge pas, c'est moi qui décide de la postion dans laquelle tu seras mon joli.. soit sage et seras récompensé comme il se doit.. une belle surprise qui t'attend." Je déglutis me disant qu'il me lance un défi... parce que je ne suis pas doué pour obéir aux ordres. Une surprise ? Je passe ma langue sur mes lèvres assez curieux de savoir. Je me retrouve à devoir poser mes poignets au niveau de mes épaules, coudes relevés vers le haut. Mon genou droit est légèrement plié et ma jambe s'écarte alors que ma jambe gauche reste tendue. Rajaar ne met guère de temps à s'introduire dans mon intimité déjà prête avec tout ce que j'avais eu jusqu'à maintenant. Je me mords la lèvre alors que Rajaar continuait ses mouvements de bassin et je sentais ses mains sur mes reins. Je soupire d'aise.. le plaisir m'envahit une nouvelle fois. Je sais qu'à la fin de la nuit je serais incapable de me mouvoir. Lorsque le Prince donne un coup de rein plus brutal et s'introduisant au plus profond de mes entrailles, mon corps réagit et je bouge mon bras dans un cri de douleur. J'avais été surpris. Rajaar me remets en place rudement et une claque suit sur mes fesses et je me mords la lèvre tandis qu'il s'enfonce au maximum et je sentais son bras sur moi alors qu'il me soufflait Non. Je sens la colère m'envahir. Il est vraiment injuste. J'avais pas su retenir le mouvement sous le coup de la surprise. Me faire réprimander pour cela était injustifié mais ce n'est pas étonnant venant de sa part. Rajaar reprend le mouvement mais cette fois ce fut brutalement et je serre les dents et me concentre pour ne pas bouger. Le prince continue à un rythme soutenu et je me force à ne pas émettre le moindre geste. Malgré la cadence et la brutalité de ses coups, le plaisir est bien présent, même plus que je ne l'aurais cru. J'aime qu'il me prenne sauvagement. Je sens le poids de Rajaar sur mon dos puis je gémis encore davantage lorsqu'il me claque les fesses. Cela me donne tellement de plaisir, c'est jouissif et l'excitation monte d'un cran. Le prince calme sa cadence mais c'est toujours aussi intense... toujours aussi excellent. Je me perds encore.Demain, je regretterais de mettre laisser aller à ses assauts, de lui avoir montrer que j'aimais ça. Demain, je m'en voudrais parce que je lui aurais encore donné ce qu'il veut. Et je me haïrais d'avoir céder et le détesterais. Mais, mon corps ne peut faire sans réagir... le désir et l'envie sont présents tout comme le plaisir que je prends à me laisser baiser.

Le temps s'écoule et j'ignore totalement l'heure qu'il est... je n'ai plus la notion du temps. Je suis resté trop enfermé pour savoir s'il fait encore jour ou s'il fait déjà nuit. Je ne sais pas vraiment à quel moment le Prince est venu me rejoindre dans le donjon. Au départ, j'avais appréhendé de me retrouver ici. Je savais que j'allais être puni. Matthew avait pris des coups par ma faute. Je m'en voulais énormément puis le coup de l'objet avait été une expérience des plus affreuses. Je pensais d'ailleurs que le Prince m'infligerait bien plus de tortures de ce genre... mais finalement, tout était bien différent de ce que je m'étais imaginé. Moi qui pensait souffrir des heures... je me retrouvais à devoir me laisser dominer sans broncher. Bizarrement, je ne m'opposais pas. A vrai dire, au début, même si je l'avais voulu, je n'aurais pas pu étant attaché. Désormais, j'étais libre en quelque sorte de mes mouvements mais curieux dans l'âme, pour une fois, j’obéissais et ne bougeait pas comme il me l'avait ordonné. Curieux pour la surprise annoncée. Demain ce serait bien différent... Demain, je me rendrais mieux compte de ce qui avait eu lieu entre ces murs. A cet instant, mon esprit ne réfléchissait plus.. le plaisir avait pris le dessus... ma tête ne pouvait plus suivre. C'était mon corps qui agissait à la place et qui prenait le relais. Mes gémissements raisonnaient entre les murs de la pièce. Il faut avouer que le Prince est vraiment doué. C'est juste un délice de coucher avec lui, de se faire ainsi baiser. Mon côté rebelle s'était envolé. Disparu. Plutôt rare. Le moment de souffrance s'était volatilisé de mon esprit mais reviendrais sans doute demain... quand les courbatures seraient présentes et que mon fessier me rappellerait les événements de cette nuit. Rajaar parvenait à avoir un effet sur moi que je n'expliquais pas. Peut-être parce que c'était le premier... peut-être parce qu'il me faisait découvrir... aucune idée.

Je sens ses mains puissantes sur mon dos, mes reins ou encore mes épaules. Son membre s'enfonce dans mon être plus profondément encore et cela m'arrache des gémissements incontrôlables. Rajaar est plus silencieux qu'au départ mais je m'en rends pas vraiment compte tellement je suis dans ma bulle. Et lorsqu'il me claque encore les fesses, je crie. Je ne parviens pas à cacher mon plaisir. J'aimais cela... aussi surprenant que ça puisse paraître. Je ne pensais pas que cela me ferait un tel effet de recevoir des claques sur les fesses. Il avait réussi à me faire apprécier quelque chose.. Moi qui pensait ne pas être comme ça. Finalement, la vie était pleine de surprises. Lors de mes ébats avec Rajaar, j'oubliais ma condition. J'oubliais que j'étais esclave et que j'étais emprisonné et condamné à servir d'objet sexuel et autre. J'oubliais le fait que je n'étais pas libre. J'ignore ce qui se passera le jour ou je retrouverais ma liberté. Mais, je n'y songe pas car j'ai du mal de croire que cela arrivera. Le prince avait ce pouvoir... de me faire oublier bien des choses pendant un moment. Puis, demain tout reviendrait à l'esprit et je m'en voudrais encore une fois.

Rajaar s'arrêta subitement et je me retiens pour ne pas me retourner pour l'observer. Je me retrouve alors dans une autre position et cela tire au niveau de mes épaules et je grimace légèrement. Je subis mais oublie mes épaules lorsqu'il revient à la charge. Les fesses en l'air, le prince me baisa. C'était encore meilleur et des râles de plaisir s'échappe de mes lèvres. Rajaar était au plus profond de mon fondement, au meilleur des endroits... je ne voulais plus qu'il s'arrête. « Rajaar... » soufflais-je, sentant que le plaisir me consumait d'autant plus. « humm c'est si bon » Après un moment, il se retire et cela me fait grogner de frustration. Le bassin relevé et à genou, les fesses en l'air, je sens Rajaar revenir et lorsqu'il tire sur le harnais mon bassin vint claquer contre lui et mes hanches bougeaient ainsi au rythme imposé par le Prince me faisait perdre la tête. « Mon Dieu ce que c'est bon » soupirais-je, alors que je sentais celui-ci au plus profond de mon antre. Les sensations étaient exceptionnelles, incroyablement délicieuses. Les gémissements se mêlaient aux siens. Ce fut un concert. Et le Prince finit par jouir. Je me laissais retomber sur le matelas quand il se laissa tomber à mes côtés. Je tâchais de reprendre mon souffle incapable de bouger restant affalé sur le ventre. J'étais tout aussi couvert de sueur que lui. Alors que mon souffle semblait se calmer et revenir à la normal, le Prince me retourna sur le dos. Il a une endurance du tonnerre. Je le regarde descendre et lorsqu'il me suça je soupirais de plaisir mon bassin se souleva par réflexe. Diantre, c'était juste parfait. Sentir sa bouche et ses doigts, c'était un cocktail explosif. Mon sexe se gonfla rapidement et devint dur, tendu... prêt à l'action . Rajaar me fit rouler avec lui et je me retrouvais au-dessus du Prince. Je prolongeais son baiser avec fougue et je soupire alors qu'il s'occupe de mes fesses. Un petit gémissement s'échappe quand il me griffa le dos. Il me murmura de le prendre bien fort, de me défouler. Je n'ai pas le temps de répondre qu'il vient mordre ma lèvre avant de venir sur mon cou et ma gorge. Je soupire sentant que je ne peux tout bonnement pas lui résister... et de toute façon, je n'en ai pas envie. Il me rends fou de désir. Je dégage mon cou aimant ses baisers alors que je viens glisser mes mains sur son torse. Je glisse mes doigts dessinant les courbes de son corps en le caressant doucement avant de plonger sur ses lèvres avec passion. Je lui mords la lèvre inférieur à mon tour tandis que je passe mes mains sur ses hanches puis introduit mes doigts dans son antre pour le titiller. Mon côté dominant revenant au galop. Je croise son regard, mes yeux sont pleins d'envie et de plaisir pour lui. Je continue de bouger mes doigts avec rythme mais je suis trop impatient et me redresse, retirant mes doigts. Je me positionne et m'introduit en lui dans un puissant coup de reins. Je me fiche éperdument si je lui fais mal ou pas. J'en doute... Peu importe, je reste ancré en lui quelque secondes avant de me retirer mais pas complètement puis de reprendre mes mouvements... j'accélère le rythme au fur à mesure et m'enfonce au plus profond de son être. Je soupire d'aise, appréciant le fait de me retrouver à le baiser à mon tour.

Je prends appui de part et d'autre de son corps, mes mains à plat sur le matelas alors que je martèle son cul si délicieux et mon souffle chaud se pose sur son corps si bien dessiné, si musclé, si sexy. Je ne peux m'empêcher de l'observer de toute part alors que je le baise avec fougue et désir. Mes coups de reins se font plus fort, plus brutal, plus intense et mes gémissements suivent. C'était incroyablement bon... encore meilleur que la première fois que je l'avais pris. Je ne pensais pas qu'il puisse me laisser faire, surtout lorsqu'on sait comment la soirée avait débutée. J'avais visiblement la chance de parvenir à lui donner l'envie de se laisser soumettre. Il m'avait clairement dit que ça n'arriverait pas de si tôt et pourtant... c'était la deuxième fois alors que cela faisait, à peine quelque jours que j'étais à son service. Je n'étais pas le seul à être différent en la présence de l'autre. Je devais lui faire plus d'effets que je ne le pensais... tu t'emballes Sio, reviens sur Terre. Au bout d'un moment, je lui fais relever les jambes qui s'enroulent autour de ma taille afin de m'enfoncer davantage dans son antre. Je griffe légèrement son torse dans l'action.

Frustré de ne pas pouvoir être moi-même, frustré de devoir obéir aux ordres sans broncher. J'avais tout un tas de raisons d'être en colère au sein du complexe. Forcé d'être ici, contre mon gré. Servir un maître alors que je ne suis pas du genre à suivre les règles. Ce n'est pas mon truc. La vie au complexe n'est pas faite pour moi... au point que je transgresse les règles et les interdits. Au point que je m'attire les foudres des autres... du Prince. J'avais terminé dans le donjon. J'allais vivre l'enfer. Enfin, c'est ce que je pensais et le début de soirée l'avait confirmée et pourtant... revirement de situation complet. Je me retrouvais sur le Prince. Je baisais Rajaar. Ne pouvant être libre de mes mouvements, ne pouvant être moi-même... pouvoir lâcher mon côté Dominant était une vraie délivrance... je n'allais pas m'en priver. Rajaar me demandait de me défouler et c'est tout simplement ce que j'étais en train d'accomplir à cet instant. L'excitation, l'envie était présente autant chez moi que chez lui. Je croise son regard qui brille tout autant que le mien. Je ne m'attarde pas sur les préliminaires parce que j'en suis tout bonnement incapable. Trop impatient et désireux de le posséder. Je m'introduis dans son antre sans douceur et entendre Rajaar crier est tellement jouissif. Alors que je le vois rejeter la tête en arrière... une vision si agréable. Je ne tarde pas à me mouvoir et accélérer le rythme mon souffle chaud caressant sa peau. Lors de cet échange, lors de cet ébat, je ne pense plus au fait que je suis à lui en tant qu'esclave. Cela m'importe... tout ce que je veux, c'est le voir jouir, succomber à mes assauts. Je veux qu'il se rend compte que je sais aussi bien dominer. Je veux qu'il se rend compte que je peux le faire avoir beaucoup de plaisir. Et surtout, je suis tellement pris dans mon plaisir et désir que je ne contrôle plus mon corps... je ne peux plus me retenir. Je le baise sauvagement et sans retenue. Tous ces jours de frustration ressortait. Le prince agrippa le matelas et j'eus un sourire en coin en le voyant se cambrer de la sorte. Et entendre Rajaar « Siobhan... aaah...t'arrête surtout pas ! » était d'autant plus agréable et je soupirais également. Je ne comptais pas m'arrêter de si tôt. « Je ne compte pas m'arrêter tout de suite » soufflais-je, en venant lui mordiller le cou.

Mes râles se font plus fort alors que je m'ancre plus profondément dans son antre. Je prolonge son baiser avec passion et me retrouve à bout de souffle après ce baiser si fougueux alors que je suis contre lui. Je croise à nouveau son regard « Putain, j'adore ce que tu me fais... mmmh... » Je frisonne et sourit intérieurement de faire autant d'effets au Prince. Je suis plutôt fier de moi. J'agrippe sa nuque mais pas trop fort et soupire de plaisir et me mords la lèvre quand il me griffa. Étrangement je me sens pousser des ailes en entendant Rajaar gémir ainsi... je soupire également et vient mordre son cou, glisse ma langue sensuellement, lui fait un suçon puis un autre. J'aime tellement sentir son corps, sa peau contre la mienne... il me rend fou de désir. Je garde mon rythme ne voulant pas que ça se termine. Je me concentre aussi pour ne pas jouir tout de suite afin que cela dure le plus longtemps possible. Je m'arrête subitement alors que je passe mes mains le long de ses bras puis descend sur ses hanches. Je lui fais retirer ses jambes autour de ma taille et soulève sa jambe droite pour pouvoir aller plus au fond encore de son intimité et recommence mes coups de reins et mes râles se font plus intense encore. La sensation reste juste parfaite. « oh bon sang, ce que c'est bon... » soupirais-je, avant d'aller plaquer mes lèvres sur les siennes avec fougue. Ma langue dansait avec la sienne et je vins frapper plus fort mon bassin contre le sien. J'étais juste déchaîné, oubliant la fatigue et les tiraillements de mon corps. Je voulais ancré ce moment dans sa mémoire. Je me retirais la seconde suivante et ne le laisse pas le temps de comprendre que je le retourne et le plaque sur le ventre. Je lui fais relever le bassin et m'enfonce d'un puissant coup de rein dans son antre. J'agrippe ses hanches et impose un rythme encore soutenu au Prince. Je gémis toujours, dévorer et consumer par le désir. Je passais un bras autour de son torse pour avoir une meilleure prise et m'enfonçais davantage tandis que mon autre main alla se glisser sur son dos que je griffais puis je me penchais en avant sur son dos pour venir lui embrasser le cou, glisser ma langue. « Est-ce que ça te plaît toujours ? » demandais-je, dans un souffle. Je sentais que je ne pourrais pas garder encore la cadence pendant des lustres. J'étais tellement pris par le plaisir. Je vins claquer ses fesses, parce que je sais maintenant l'effet que ça procure et que j'ai envie de voir sa réaction. Je passe ma langue sur mes lèvres et je sens l'orgasme proche.. tout proche et je finis par déverser ma semence dans une puissante vague qui s'empare de mon être, tout en criant son nom. Je me laissais tomber sur son dos doucement à bout de souffle pendant un moment avant de me retirer pour me poser à côté du Prince. Je suis dans un état de béatitude. Je me sens léger et complètement détendu. C'était juste hallucinant... merveilleux. Rajaar me suit de près et je finis par me retrouver à ses côtés, le souffle court, cherchant à retrouver une respiration normale. Je me sens léger... sur un petit nuage et je ne parviens plus à bouger pendant quelques minutes. Je souris en coin plutôt satisfait de ce moment. Je me fiche pas mal si le Prince me voit ainsi.

Je ferme les yeux un instant alors que le Prince se lève. Je finis par ouvrir les yeux et me redressait pour m'asseoir sur le matelas. Rajaar revient avec deux verres d'eau. Il se posa derrière moi dans mon dos et me tendit le verre par-dessus mon épaule que je pris. Je frémis à ses baisers dans mon cou. Je bus une gorgée alors qu'il me soufflait à l'oreille « Tu es doué, mon bel esclave. Finalement, peut-être que ce genre de disposition arrivera plus souvent à l'avenir. Si tu le mérites. » Je sens une petite pointe de victoire intérieurement. Je bois une nouvelle fois. J'étais assoiffé à vrai dire par l'exercice d'autant plus que je n'avais pas eu l'occasion de boire depuis un moment. Je ne sais pas vraiment quoi lui répondre. Je préfère garder le silence. Je sursaute légèrement lorsqu'il passa un glaçon sur ma nuque, je me mords la lèvre alors qu'il descend le long de ma colonne et que le froid me prend mais ne dure pas tant j'ai chaud... le glaçon ne fait donc pas long feu. Je termine mon verre rapidement et Rajaar le posa sur le sol. IL m'allongea sur le ventre et je me demandais bien ce qu'il avait encore en tête alors que je sens qu'il me maintient fermement. Je sursaute encore lorsqu'il pose le glaçon en bas de mon dos et frémit au contact alors qu'il le balade sur mes fesses puis entre mes cuisses et cela me fait frissonner de plaisir aussi. Je pousse un petit cri alors qu'il enfonce le glaçon dans mon antre. La froideur à cet endroit m'avait tellement surpris ne m'y attendant pas que j'avais crié sur le moment. Raajar m'indique que nous allions faire une pause. Bonne idée... ou autant m'achever direct. Qu'à la moitié ? Dois-je m'en étonner ? Ou plutôt dire seulement ? Je ne sais pas. J'ai l'impression que cela fait bien plus longtemps que nous sommes ici tous les deux. Je n'ai plus la notion du temps. Le Prince vint se serrer contre moi et m'embrassa langoureusement. Je me laissais faire puis croisais son regard alors qu'il effleurait mes lèvres d'une caresse. « Tu n'as pas mangé, ni bu depuis un long moment. Va à côté, tu y trouveras tout ce qu'il te faut. » Maintenant, qu'il parle de nourriture, mon ventre décide de se manifester me rappelant qu'il a besoin d'être rempli. Je hoche la tête alors qu'il se posa sur le dos, ses mains derrière la tête. Je finis par m'asseoir au bord du matelas et m'étire un peu avant de me lever. Je sens mon corps me tirailler... les courbatures seraient présentes demain.

Je tâche de ne pas y songer et me dirige vers la salle indiquée par le Prince. Arrivé sur place, je fus surpris par la quantité de nourriture qui demeurait ici. Je me servais en premier lieu d'un autre verre d'eau. Je crevais de soif. Une fois le verre vide, j'ai pris à manger. Limite je pourrais gémir de manger mais me retient puis je me pose sur une chaise présente là et savoure le fait de pouvoir me nourrir un peu. Je grimace un peu en étant assis. La position n'est pas très confortable. Faut dire que mes fesses ont été pas mal malmenées mais je ne me sens pas la force de rester debout donc je ferais avec la douleur. J'avale mon morceau de pain et de jambon et me sert encore un autre verre d'eau que je vide d'un trait. Ainsi, je reste quelques minutes puis une fois repue, je me levais avec précaution et retournais dans le donjon où se trouvait le Prince. J'observais Rajaar de loin, allongé sur le matelas, peinant à réaliser tout ce qui s'était produit. Je ne pensais pas que le Prince finirait par accepter de se soumettre, même au point de m'annoncer qu'il pourrait me laisser recommencer. C'était vraiment inattendu. Je passais la main sur mes fesses en me massant un peu. La douleur semblait se réveiller de l'épreuve infligée au début de la soirée. Je finis par avancer et me posais près du Prince mais à plat ventre. Je fermais les yeux essayant de me détendre et d'oublier la douleur qui s'était décidé à se manifester.

En son absence, Rajaar se prélasse sur le matelas.. il profite de cette petite pause pour se reposer. Mais, il sait qu'il n'en a pas terminé avec son esclave.. Il faut dire que sa proie est des plus appétissante et qu'il est de nature très gourmande. Alors il profite d'un peu de répit pour étirer ses membres et puis il ne peut s'empêcher de songer au fait qu'il se laisse si facilement dominer par Siobhan. Un esclave. Cela le trouble grandement. Rajaar soupire. Il ne sera décidément jamais aussi exigeant envers lui que ne l'était son père ou les autres monarques. Jamais aussi froid, autoritaire, impitoyable. Siobhan le considérait comme le pire des enfoirés depuis leur rencontre mais la vérité était qu'il n'en était rien. Rajaar n'est pas quelqu'un de mauvais et de méchant. A t-il des remords? Il songe au début de la soirée quand il avait frappé ce soumis qui avait eu l'audace de baiser avec Sibohan puis à la leçon donné avec le martinet. Il avait adoré ça et pourtant, quelque chose avait cloché , il s'en rendait compte alors qu'il repensait à tout cela à cet instant précis et cela lui fit ouvrir les yeux. Il fixa le plafond, préoccupé par ce constat. Il savait que ce n'était pourtant pas une bonne idée de laisser ses pensées vagabonder. Il soupire doucement en songeant à son grand-père et à ses frères jumeaux.. S'ils le voyaient à cet instant, il le trouverait bien trop faible. Il était loin d'être aussi sadique qu'ils ne l'étaient. Rajaar ne s'entendait pas tellement avec Azur et Askhan. A côté de ses frères, Rajaar était un angelot. Siobhan ignorait à quel point il n'était pas si mal tombé. Rajaar l'observa alors qu'il revenait sur le matelas. Dire que ça faisait peu de temps qu'ils se connaissaient tous les deux. Et pourtant, Rajaar a l'impression qu'il est avec lui depuis un bail. Sans doute parce qu'il font régulièrement l'amour. En attendant, il réalise qu'il pense de plus en plus à son esclave au fil de la journée. Il le revoyait lors de leurs ébats, nu.. gémissant alors qu'il le prenait rudement comme le coup de la douche par exemple.. puis il se revoit le prendre tout à l'heure en début de soirée, les fesses bien serrées et cela l'excite une nouvelle fois. Surtout l'image de Siobhan criant son nom alors qu'il atteignait l'orgsame. N'était-ce pas étrange que de penser si souvent à quelqu'un ? Peut-être pas... beaucoup de maîtres devaient sûrement penser régulièrement à leurs esclaves, impatient de les retrouver pour se défouler joyeusement dans la luxure.

Je me retrouvais rassasié et désaltéré donc je retournais vers Rajaar et me posais sur le matelas près de lui, à plat ventre. Je fermais les yeux tâchant de me reposer le plus possible car je savais d'avance qu'il ne me laisserait pas de répit encore trop longtemps. Je gardais les yeux fermés. Rajaar rompit le silence me demandant de le masser. Je me redressais un peu difficilement avant de m'approcher de lui. J'aurais préféré pouvoir dormir un peu, mais, je n'ai pas tellement le choix. Il me faut obéir encore et toujours... En y réfléchissant, je peinais à me dire que cela faisait quatre jours que j'étais à son service, au service du Prince. Quatre jours que j'avais découvert le sexe avec un homme. Je passais mes mains doucement sur le corps du Prince, commençant à masser ses épaules et sa nuque, quelque peu perdu dans mes pensées. Je sentais la douleur irradier à travers mon corps. A croire qu'elle est là pour me rappeler ce qui avait eu lieu. Pourtant sans elle, je n'étais pas prêt d'oublier non plus. Je repensais à ses paroles du début... Qu'il s'en prendrait à Matthew si je n’obéissais pas. Je songe au traitement à son encontre et m'en veut encore. Me pardonnerait-il ? Je notais tout de même que l'ordre n'était pas aussi sec que d'habitude. J'arque un sourcil alors qu'il me demande subitement de parler de mon passé. « Je pensais que ça ne vous intéressait pas » répondais-je, sans réfléchir. Je déglutis en songeant à ma vie avant l'Eden. « J'ignore ce que vous voulez savoir. » Je continue mes gestes doucement et songe à ma sœur puis à mes parents ainsi qu'à ma tendre nounou. Je ne sais pas si j'ai vraiment envie d'évoquer le sujet. Mais, ai-je le choix ? Non, comme toujours. Je fixe un point sur son dos, pensif avant de finir par me lancer. « Comme je l'ai évoqué la première fois, j'exerçais le métier d'infirmier et j'effectuais aussi des missions humanitaires. J'aimais beaucoup mes voyages et les rencontres faites à travers le monde. J'ai beaucoup aimé apporter mon aide. Je me sentais utile. J'ai également beaucoup voyagé avant d'être infirmier et en missions. Mon père m'emmenait avec lui lors de ses voyages d'affaires. Il espérait me voir être médecin et pas qu'infirmier. Il n'a jamais compris mon choix. Ma mère est d'ailleurs dans le métier depuis des années. Je dois tenir d'elle, j'imagine.» Je glissais mes mains un peu plus bas le long de son dos. « Et j'ai également une sœur. » Mon cœur se serre en l'évoquant. «Nous étions proches tous les deux, très complices. Et elle était en mission avec moi quand... j'ai disparu. » Je me mords la lèvre. « Que dire d'autre ? Que j'ai l'âme d'un aventurier, j'ai fais un voyage seul en bateau... j'ai fini dans une tempête et j'ai échoué sur une île durant des mois. J'ai cru que j'allais y finir ma vie là-bas et que je ne m'en sortirais pas. J'aime également la photographie. C'est un peu une passion... » Je songe à la visite chez la princesse Emilira sans savoir que c'était la future épouse de Rajaar. Je passais mes doigts le long de sa colonne. « N'y a t-il pas de l'huile ? » demandais-je, soudainement. Non parce que masser avec de l'huile serait tellement plus simple.

Je réfléchis à ce que je pourrais ajouter de plus sur ma vie... « Je pense que j'ai fais le tour. » dis-je. Une vie résumée en peu de mots et peu de temps... Une vie qui me semblait bien lointaine et qui ne semblait pas avoir eu lieu. Je regarde les courbes du Prince. Je me surprends de plus en plus à l'observer de cette manière et j'ai le sentiment que je songe beaucoup trop à lui ces temps-ci. Sûrement parce que je suis très souvent en sa compagnie. Normal, non ? L'huile on va oublier vu la réponse du Prince à ma question, à savoir un grognement. Je continue mes gestes, massant son dos, perdu dans mes pensées... le passé m'assaille une nouvelle fois d'avoir évoqué le sujet. Je regarde le dos de Rajaar alors qu'il finit par se retourner sur le dos. Je me retrouvais à califourchon sur lui et il me tira de mes réflexions en se redressant pour s'asseoir et m'embrasser. Je répondais à son baiser. Alors qu'il glissait ses doigts sur ma mâchoire et mon cou, il me surprit avec sa question. « Qu'est-ce que tu serais prêt à faire, Siobhan, pour revoir ta sœur ? » Je regardais toujours Rajaar dans les yeux. Question piège, non ? « Beaucoup de choses, j'imagine. Moi je donnerais n'importe quoi pour rendre la mienne heureuse. » Clairement que je serais prêt à faire beaucoup pour elle. Elle me manquait énormément et j'aurais aimé la revoir afin de lui assurer que j'étais vivant et que j'allais bien, enfin façon de parler... mais je ne lui dirais pas ce que je fais. Elle s'inquiéterait pour moi et voudrait me sortir de ce mauvais pas. Mais, c'est à moi de la protéger et pas l'inverse.

Je sens ses mains se glisser sur mes fesses, les agrippant et les palpant. Je déglutis et prolonge à nouveau son baiser lorsqu'il vient m'embrasser et je me retrouve entraîné contre son torse allongé sur lui alors qu'il s'allongeait lui-même. Je me mords la lèvre quand il claqua mes fesses. Je regarde Rajaar qui ajoute qu'il est sérieux au sujet de ma sœur et ce qui me suit me surprend davantage. En somme, je devais me soumettre gentiment si je voulais avoir la possibilité de revoir ma famille. Putain de chantage ! Je ne dis rien parce que je sens que je vais exploser. Et je n'en ai pas tellement le temps... Rajaar m'embrasse et me fait basculer sur le côté, je me retrouve plaqué sur le matelas puis il me fait rouler et je me retrouve sur le ventre, il me fait lever les fesses et je dû relever les genoux le haut du corps sur le matelas. Ses baisers, ses morsures me font frémir tout comme ses caresses et je me mordais la lèvre alors qu'il me claquait les fesses à trois reprises avant de me lancer « J'ai pu remarquer à quel point tu aimais ça. Considère donc cela comme une gratification, plutôt que comme une punition. Quand tu commenceras à avoir trop mal ou quand le plaisir sera trop grand pour toi, dis-le moi. Je m'arrêterais. Et alors tu viendras lécher et sucer ma queue en me disant à quel point tu aimes ça. » Et le Prince ne me laissa pas le temps de répondre et claqua une nouvelle fois mes fesses. Je me maudissais de ne pas savoir mieux camoufler mon ressenti. Je sens ses mains claquer à divers endroits sur mes fesses au début très doucement puis de plus en plus fort et Diantre il a raison... j'aimais ça... je me mords la lèvre... Têtu comme une mule, je ne voulais pas gémir mais je sais pertinemment que ça ne durera pas. Surtout que Rajaar s'amusait à me caresser ou effleurer mon antre ce qui me donnait de violents frissons. Et le plaisir m'envahissait encore une fois, des soupirs s'échappaient de ma bouche et l'envie revenait de plus belle. Je n'avais pas mal pour le moment mais je sentais mon désir augmenter ainsi que l'excitation. « hmm » soufflais-je, avant de crier un peu plus fort à la suivante et n'en pouvant plus tellement j'étais excité je lâchais... « c'est bon, t'as gagné, j'aime ça » soufflais-je. Je me redressais entièrement puis me retournais et croisais son regard avant de venir prendre son membre dans ma main. Je ne mis pas longtemps pour venir m'emparer de son membre dans ma bouche que je léchais d'abord avant de faire des va et vient avec ma bouche. Je ne sais pas si c'est le fait que j'ai la naïveté de croire ses paroles ou non... mais j'étais étrangement docile. Et il est vrai que j'étais prêt à beaucoup de choses pour revoir ma soeur. C'était pathétique! J'étais vraiment pathétique... me soumettre à la volonté du Prince juste dans l'espoir que... rien n'assure qu'il le ferait véritablement

Je suis assez docile aussi étrange que cela puisse paraître mais qu'il ne s'habitue pas trop. Pas sûr que j'arrive à être ainsi très longtemps. Même si c'était pour avoir en quelque sorte la paix et dans l'espoir de revoir ma sœur. A vrai dire, je n'ai pas la force de me battre... je commence à avoir des courbatures et à fatiguer. Mon corps encaisse depuis un moment les assauts répétés du Prince. Je sens les doigts de Rajaar dans mes cheveux alors que je suce toujours son membre avec avidité. L'acte en soi, ne me répugne plus autant qu'au départ... et je commence à m'y faire malgré moi. Je préfère largement aussi lorsqu'il me donne la liberté d'agir et non lorsqu'il me force avec brutalité. Je frémis à ses caresses sur moi puis il glisse une main sous mon menton et appuie me forçant à relever la tête en ordonnant - Regarde-moi dans les yeux, Siobhan. Bien. Continue. Je garde les yeux lever, le regardant alors que je m'active toujours sur son sexe. Rajaar ne manque pas d'idées... D'ailleurs, il ne tarde pas à revenir à la charge en prenant ma main dans la sienne qu'il guide vers sa bouche pour s'occuper de mes doigts. Un frisson me parcourt le corps. Il guida alors mes doigts vers mon antre et me dit - Doigte-toi pendant ce temps. Donne-toi du plaisir. Branle-toi, même, si tu en as envie. Je garde les yeux fixés sur lui léchant encore son membre et je glisse mes doigts dans mon intimité alors qu'il me touchait les fesses. Un cri étouffé s'échappa de mes lèvres lorsqu'il claqua mes fesses. Je sens la chaleur m'envahir et j'ai envie de le plaquer sur le matelas. C' est assez étrange de me toucher moi-même à cet endroit. Me branler n'est pas une nouveauté par contre... On l'expérimente souvent en tant que garçon à l'adolescence. J'en faisais partie. Je sens le désir augmenter et je m'applique tout autant dans mes gestes afin de l'exciter davantage. Pour ma part, je suis en feu. J'ai envie de le sentir en moi... de le prendre à nouveau aussi. Bon sang, il sait toujours comment me faire céder.

Au bout d'un long moment, Rajaar me repoussa doucement et il m'ordonna de venir sur lui après s'être allongé sur le dos. Je m'exécute et me retrouve les fesses au niveau de sa bouche alors que je me penche en avant pour saisir une nouvelle fois son membre dans ma bouche. Je reprends mes va et vient et glisse une main sur ses bourses. Je sursaute légèrement lorsqu'il inséra sa langue dans mon antre. Je caressais sa jambe de ma main libre. Le plaisir me consume encore et je serais sûrement en train de gémir si je n'avais pas la bouche pleine. Le sexe de Rajaar était désormais plus gros et plus dur... plus imposant. Je ne m'arrêtais pas pour autant... Je me sens défaillir... j'ai envie qu'il me prenne... je succombe totalement à ses attentions. Je sens qu'il faut que je reprenne de l'air et me recule et qu'un soupir s'échappe lorsque je respire une bouffée d'air. Je me demande s'il n'a pas tout simplement envie que je le supplie... Je me mords la lèvre un instant avant de plonger encore une fois sur son membre bien tendu. Je fais volontairement de lent va et vient, titillant le plus possible le Prince, voulant le faire craquer aussi. Il n'y a pas de raison que je sois le seul à gémir. Mais, au vu de son érection.. l'effet est bien présent. Je me demande aussi ce que me réserve encore le Prince. Il arrive toujours à me surprendre. Il a l'expérience avec les hommes que je n'ai absolument pas. Rajaar s'applique et me donne des frissons avec sa langue. Je sens l'excitation monter d'un cran. J'ai envie de le sentir en moi et de le posséder également. Je sens ses doigts s'enfoncer dans mon antre ce qui me fait sursauter ne m'y attendant pas. Je soupire d'ailleurs étant donné que je venais de me reculer pour reprendre mon air... que dis-je, un cri s'échappa même de mes lèvres. Je reprends mes mouvements de langue sur sa verge alors que je sens que je deviens comme fou. Consumé par le plaisir qu'il me procure tant. Je ne parviens pas à camoufler vraiment mon envie qui se fait de plus en plus pressante. Mon corps réclame le sien. Je trouve le temps quelque peu au ralenti tellement je boue intérieurement. Je frémis lorsqu'il claque sa main sur mes fesses puis me fait me relever pour me retrouver assis face à lui cette fois. Je croise son regard alors qu'il me demande de venir m'empaler. Je m'exécute, guidé par les mains du Prince qui m'agrippe fermement et m'écarte les fesses. Je soupire d'aise en sentant son membre dans mon antre... Rajaar m'incite à bouger. Je ne me fais pas prier plus longtemps et commence à faire des va et vient. Je sens le plaisir m'envahir un peu plus et je soupire une nouvelle fois puis me mords la lèvre. Rajaar m'observe attentivement et je ne peux cacher le fait que j'apprécie ce qui se passe. Le plaisir augmente lorsqu'il me touche de temps à autre et je fais des gestes un peu plus rapides, m'enfonçant au plus profond de mon être. Bon sang, c'était un pur délice. Je savourais l'instant en me fichant pas mal de lui montrer que j'aimais ça... j'étais incapable de lui dissimuler. Jamais je n'aurais pensé prendre autant de plaisir ici au complexe. Jamais je n'aurais imaginé que je puisse me lâcher ainsi.. dans ma situation. Rajaar ne met guère de temps pour reprendre les rênes, s'asseyant et me faisant enrouler mes jambes autour de sa taille. Je prolonge son baiser avec autant de fougue que lui et s'il ne m'embrassait pas je serais déjà en train de crier de plaisir. D'ailleurs, il rompt le baiser et me glisse à l'oreille « Je vais te faire hurler. » Et le pire c'est que je sais qu'il a raison. Je me cambre le sentant bien mieux dans cette position me laissant faire et soupirant à ses coups de butoir. Mais, lorsqu'il s'attaqua à mon cou s'en fut terminé de moi... J'oubliais totalement l'endroit où j'étais et le reste. Tout ce qui importait était le plaisir ressenti à cet instant et je gémissais de plus belle, incapable de me taire. Et le Prince ne mit pas longtemps à jouir... J'avais la tête embrumée, comme groggy par ce qui venait de se produire. En total extase. Je n'ai pas le temps de rester sur mon nuage et de comprendre que Rajaar me repousse et me retourne sur le matelas. Je le laisse faire et il s'enfonce à nouveau dans mon intimité m'arrachant un gémissement. « Hmm oui » soupirais-je, dans un souffle.

J'ai le corps en feu et le désir et le plaisir me consume de toute part sous les assauts répétés du Prince. Je suis contraint de me redresser, je sens son torse dans mon dos et je crie lorsqu'il s'empare de mon sexe déjà bien excité par ses coups de reins. Je me mords la lèvre, gémit et sens la jouissance proche. « Rajaar, hmmm... t'es... hmm... bon. » Je n'arrivais même plus à être cohérent dans mes propos. Je suis sur un nuage... au Nirvana et je n'ai aucune envie que cela cesse. Jamais, je n'aurais cru un jour que je prendrais autant de plaisir. Jamais je n'aurais cru que j'aimerais cela avec un homme. Le sexe d'autant plus intense que les expériences que j'avais pu connaître auparavant. Avec Matthew, je n'avais pas eu autant non plus... Rajaar avait cette capacité et cela me troublait également. Était-ce parce qu'il me baisait plus que de raison ? Était-ce normal que je ressente autant de plaisir avec lui ? Mon ami avait autant d'expérience que le Prince et pourtant je n'avais pas du tout ressenti la même chose. Certes, j'avais aimé et jouit avec Matthew. Mais, Rajaar avait cette particularité de parvenir à m'atteindre totalement... à me faire vraiment lâcher prise. « Oh bon sang... c'est pas vrai... hmmmm » gémissais-je, encore... j'étais pris dans le mouvement et je ne pouvais pas m'empêcher de gémir, de crier mon plaisir tellement c'était si bon. Juste incroyablement divin et sacrément jouissif. Je sentais que j'allais jouir d'ici peu... mon érection entre les mains du Prince m'excitait de plus en plus et je soupirais encore.. Rajaar se lâchait complètement... que dis-je ? Se déchaînait dans mon fondement sans ménagement. Et le pire dans l'histoire c'était que j'aimais ça... au point que je ne pouvais plus retenir les gémissements. Je prenais mon pied. Je ne parvenais pas à cacher le plaisir qui m'envahissait à ses assauts et je finissais par jouir au creux de sa main que j'inondais de sperme ainsi que sur le matelas. J'étais à bout de souffle, peinant à retrouver mon air alors que le Prince vint me murmurer « Il semblerait que tu aimes cela bien plus que tu ne veuilles l'admettre, n'est-ce pas Siobhan ? » Je fermais les yeux une seconde. Malheureusement, il avait raison. Je me mords la lèvre. Je sens ses baisers sur ma nuque ainsi que ses caresses sur le torse. Je frissonne à son contact. J'aimais vraiment lorsqu'il me touchait de cette manière. Je frémis également quand il effleura mon sexe et l'intérieur de mes cuisses. J'avais des frissons tout le long du corps. Je me retrouve à devoir tourner la tête et me faire embrasser jusqu'à en perdre haleine. Rajaar me pousse doucement alors que je reprends mon souffle. Il s'allongea sur moi et je prolongeais encore son baiser, appréciant ses caresses. Je me laissais faire... pas parce que je n'avais pas le choix, mais parce que j'aimais ce qu'il faisait. Diantre, j'ai envie de me taper la tête contre le mur à cette constatation.

Le prince me demanda soudainement de lui avouer que j'aimais ça, de lui dire ce qui me plaisait, ce que je voulais qu'il fasse. Je croise son regard alors qu'il me demande aussi si je préfère qu'il me baise comme maintenant ou si je préférais le dominer. Et n'attendant pas ma réponse, il continue de me couvrir de baisers ardents. Suis-je vraiment obligé de répondre ? Je n'ai pas envie de lui avouer que cela me plaisait mais je savais que je n'avais pas vraiment d'options. Je me mords la lèvre à ses baisers. Punaise, malgré la fatigue qui s'emparait de mon corps, je n'avais pas envie qu'il arrête. « J'aime tes baisers oui... » soupirais-je, finalement. Et je me mords la langue alors qu'il s'empare de mon membre. Un gémissement s'échappa de mes lèvres... « hum... ça aussi » dis-je alors qu'il s'arrête subitement. Rajaar compte bien me faire avouer par tous les moyens. « Et j'aime autant te dominer que ... » je me perds un instant alors qu'il enfonce un doigt dans mon antre. J'ai encore envie de lui et sa fellation m'excite tellement que mon sexe reprend de sa vigueur malgré la fatigue présente.. « J'aime ta façon de me provoquer en fait... » et ça me tue de le dire. Putain ! « J'aime également quand tu es plus disons sauvage... comme à l'instant. » Je soupire encore alors qu'il continuait sa fellation. Je voulais qui me prenne, aussi étonnant que ça puisse paraître. Bon sang, cela me fait un choc de penser que je suis partant au point de me soumettre. C'est le monde à l'envers. Je déglutis et peine à réaliser la chose surtout avec ce que me fait le Prince. « Rajaar tu sais pertinemment ce qui me plaît ou pas... tu t'amuses simplement à me voir forcé de te le dire. De me voir contraint de le dire. » Je suis tellement étonné moi-même de la situation. Avouer que j'aimerais qu'il me possède était pour le moins inattendu. « Tu sais très bien quels sont mes points faibles... alors oui, tu as raison, j'aime ça.. que tu m'embrasses dans le cou volontairement pour me faire succomber ou encore les claques... dont je n'imaginais pas du tout que cela puisse me faire de l'effet. » Je n'y connais rien aux pratiques sadomasochistes d'ailleurs et les claques étaient plus excitantes que je ne l'aurais imaginé... c'était grisant, incroyablement excitant. Le prince remonta le long de mon corps et je soupire lorsqu'il mordille mes tétons avec ses dents. Je fus embrassé la seconde d'après et je me laissais faire. Je fus surpris lorsqu'il souleva mes jambes sans attendre et je n'ai pas vraiment le temps de me demander ce qu'il allait faire que je sentais son membre s'enfoncer dans mon fondement. Et il prit un malin plaisir à le faire doucement et avec lenteur. C'était juste merveilleux et cela m'excitait davantage et j'en voulais plus. Beaucoup plus. Nos regards se croisent alors que je peine à ne pas le supplier d'aller plus vite. Je le regarde, j'ai le souffle coupé à ce qu'il me demande et je ne sais pas si j'ose lui avouer ce que je voulais. Je réfléchis un instant alors qu'il continuait sa douce torture. Je sentais le plaisir augmenter un peu plus à chaque coup de rein. « Plus vite » soupirais-je. « En fait, je veux comme à l'instant... que tu sois plus ''sauvage'' que tu ailles plus fort aussi » Bizarrement, je trouvais cela meilleur. Et je voulais ressentir encore une fois cette sensation si agréable, si jouissive. Il avait réussi à m'atteindre. Cela n'était juste pas croyable qu'il ait réussi à m'avoir à ce point. De toute façon, le nier ne changerait rien. Il avait très bien vu et entendu combien j'avais apprécié ce qui venait de se produire. Et je voulais encore ressentir ces sensations. Si cela devait être la dernière de la nuit autant que ce soit en beauté, non ? Et dans un sens, ça m'énervait qu'il ait réussi à m'avoir de cette façon. Qu'il soit parvenu à me convaincre de me soumettre.

Moins d'une semaine en compagnie du Prince et déjà je craquais... Rajaar avait réussi à m'atteindre à un point inimaginable. J'étais stupéfait de me rendre compte que j'aimais ce qu'il faisait. J'aimais ses baisers ardents, sa façon de me toucher... Je voulais le sentir encore une fois... Rajaar avait la faculté de me faire languir et de me faire craquer au point que je finis par lui demander. Cela me coûte énormément de lui avouer ce que je désirais. Je soupire encore alors qu'il me suçait. J'étais totalement excité par ce qu'il me faisait. Je vois bien que le Prince s'amuse de me voir avouer ce qu'il sait déjà. Cela m'agace également mais le plaisir est trop présent pour que je sois emporté par ma colère. Seulement quatre jours avec Rajaar et j'avais déjà découvert tant de choses dont j'ignorais l'existence. Entre autres les claques qui me faisaient un terrible effet et m'excitaient beaucoup. Je me retrouve les jambes en l'air et soupirais de plaisir à ses mouvements. J'en voulais davantage... c'était trop lent à mon goût. Tellement frustrant... je finis par lui demander d'aller plus vite, d'être plus sauvage. Je ne tiens plus en place. Le Prince ne met pas longtemps à agir. Il me souleva davantage les jambes et me fit plier les genoux qui se retrouvaient près des épaules du Prince. Il fut au plus profond de mon fondement. Je croise son regard alors qu'il s'arrête. Je prolongeais son baiser.« Ne viens pas te plaindre si tu es incapable de rejoindre mes appartements après ça. » Clairement j'allais avoir beaucoup de mal pour me mouvoir après cette nuit de folie. Peu importe... c'était toujours mieux que le martinet en tout cas. Je soupire directement alors qu'il commence à bouger dans mes chairs, sentant le plaisir monter petit à petit. Ce fut d'autant plus intense lorsqu'il accéléra le rythme, m'arrachant des gémissements. Je sentais son bassin claquer contre mes fesses avec énergie et dureté. Je fus happé par le plaisir.... « hum … Oui... c'est bon » A quoi bon me retenir ? De toute façon, c'était peine perdu ce soir... mon corps commençait à fatiguer et je n'avais plus la capacité de me concentrer et de me forcer à me taire. Et franchement, vu le plaisir que je ressentais à cet instant, j'étais incapable de retenir mes gémissements. Ce qui devrait plaire au Prince.

Sauf que je ne me doutais pas qu'en exprimant mon désir, Rajaar se déchaînait à ce point-là. Il allait tellement rudement, brutalement qu'il me faisait également mal. La douleur se mêlait au plaisir et je soupirais d'aise. La douleur n'était pas aussi intense que le plaisir donc ça passait malgré tout. Je dévorais le corps de Rajaar en action au-dessus de moi... ses muscles si bien dessinés. Son visage et son regard... Le voir relâcher la tête en arrière était une vision de rêve, jouissif... j'adorais. Diantre, ce qu'il me faisait était explosif... la pièce était empli de nos râles, nos gémissements, nos soupirs. Le plaisir était bien présent et je ne pouvais pas m'empêcher de crier encore et encore. Je plaquais mes mains sur le matelas soupirant encore et toujours. Je sentais ses mains claquer sur mes cuisses avec ferveur et cela m'arracha des cris. Je me mordais la lèvre alors qu'il s'emparait de mon sexe puis je fus attrapé à la gorge et je sentais l'air me manquer mais pas longuement. C'était assez étrange comme pratique et je me sentais également comme sur un nuage. Au nirvana, ailleurs.

J'eus un sourire satisfait sur les lèvres en entendant « Raaaah ! Putain, Sio,ce que t'es bon ! » Le Prince ne perd pas le rythme bien au contraire, il s'acharne davantage dans mon antre et je me liquéfie sous la cadence de ses assauts, assailli par le plaisir, si intense et incroyablement divin. « Rajaar... HUMMM » soupirais-je encore et plus fort... je ne parviens pas à me contenir. « C'EST BON... HUMMMM OUIIII » Le temps semble suspendu... je ne sais plus où je suis... j'ai la tête totalement ailleurs dans les nuages, j'en ai le vertige tellement c'était fort comme moment. Je sens que je suis très proche de l'orgasme. Je suis au septième ciel et je suis envahi par les vagues de l'orgasme et j'éjacule dans un cri qui finit par s'étouffer dans ma gorge tant le plaisir est là. Je me sens totalement léger la seconde suivante et je peine à retrouver mon souffle. Rajaar ne s'arrête pas pour autant et continue ses coups de reins et cela me fait encore gémir.

Soudain, Rajaar se retire d'un geste vif et m'agrippe par la nuque me forçant à me redresser en position assise et je me retrouve avec son sexe imposant dans la bouche. Je suis collé contre son aine sentant la semence du Prince se déverser dans ma gorge et je suis forcé d'avaler pour ne pas suffoquer. Mais, le Prince se retire assez vite sûrement pour éviter que je ne m'étouffe. Je reprends mon air à plein poumons, complètement vidé par nos ébats. Ce fut particulièrement plus intense et je sentais la fatigue me rattraper. Mon corps tirait de toute part et je sentais que j'allais avoir beaucoup de mal à me relever après tous ses efforts. « Bon sang... c'était... » je me dis que je ferais bien d'arrêter de lui dire ce genre de choses... Il doit en jouir intérieurement. Il est clair que cette nuit il avait gagné sur tous les fronts. Je me laisse choir sur le matelas reprenant peu à peu mes esprits et mon souffle. Je regarde le plafond alors que Rajaar était encore posté au-dessus de moi. Je fais pour remettre un peu mieux mes jambes pour être mieux installé. Je sens mes muscles tirer un peu après tant d'efforts. Je ne sais même pas si j'arriverais à me rendre jusqu'à l'appartement pour me coucher. Je suis tellement fatigué. Je n'ai qu'une seule envie, dormir.

Rajaar caresse le corps de son amant avec douceur pendant de longues minutes puis rompt le silence installé: - À partir d'aujourd'hui, plus question de te retenir, Siobhan. Plus question de te mentir à toi-même. Encore moins à moi. Si tu as envie de coucher, nous coucherons. Mais ce sera à toi de franchir le pas. La nuit avait été intense. Vraiment Intense. Incroyablement divine. Je ne m'étais pas du tout imaginé cela en arrivant dans le donjon. Le prince m'avait surpris une fois de plus. Moi qui pensais souffrir toute la nuit. L'horreur de voir Matthew se faire frapper avec la ceinture par ma faute. Ces images restaient dans mon esprit et cela me faisait froid dans le dos en y songeant tout comme le coup du martinet dans mon antre. Cela avait été tellement violent comme geste. Et je savais au fond de moi que ce n'était qu'une infime parcelle de ce que pouvait faire Rajaar à mon encontre et envers Matthew. Puis, la tournure des événements avait été très surprenante.

Au lieu de me torturer durant des heures, le Prince m'avait baisé à maintes reprises... me donnant aussi l'occasion de plus ou moins le dominer. Il avait réussi à me faire jouir plusieurs fois également. Le plaisir avait été bien présent et tellement bon, tellement jouissif. Il était doué. Très doué même. Je ne pensais pas que je lâcherais prise avec lui si rapidement... mais mon corps avait apprécié, réclamant même qu'il continue. J'avais succombé littéralement à ses assauts. Et je sentais que je devenais limite accro à son corps d’Apollon. Et je ne comprenais pas comment je pouvais en arriver-là. Rajaar avait été violent envers moi, m'avait pris de force la première fois et j'étais obligé de le laisser agir et pourtant j'avais aimé... j'avais pris du plaisir et j'avais même supplier à la fin. Pour sa plus grande joie, je n'en doute pas, surtout vu le sourire qu'il avait eu.

Affalé sur le matelas, j'arrivais plus tellement à me mouvoir. Je laissais le Prince m'embrasser, me lécher même et j'avais des frissons. Je l'entends me dire que désormais je ne devrais plus me retenir ni me mentir et encore moins à lui. Que c'était à moi de lui demander de coucher. Je déglutis. Quel enfoiré ! Le pire c'est que je risque bien de finir par lui demander.. Après de tels moments partagés, j'allais forcément avoir à nouveau des envies à son égard. J'étais piégé. Je le regardais se lever et s'habiller. Il était si bien âpreté tellement beau dans ses habits. Punaise Sio, arrête de penser ainsi.

Je restais silencieux, l'observant avant qu'il ne se dirige vers la porte. Je me redresse tant bien que mal pour m'asseoir sur le matelas. Mes muscles me tiraillaient et j'entendais le Prince s'exclamer auprès des gardes, informant par la même occasion que j'allais voir des difficultés à marcher. J'aurais préféré qu'il ne dise rien... trop fier ? Un peu. Je n'aime pas le fait que les gardes allaient se foutre de ma gueule. Et dans un sens, ça m'était parfaitement égal. Rajaar s'éloigna aussitôt après avoir donné la consigne que je sois ramené à l'appartement. Je jetais un œil sur les deux gardes qui s'approchèrent de moi. Et tous les deux ne manquaient pas de me charrier alors que je me forçais à me lever de là tout seul. J'étais toujours nu comme un vers ayant été amené ainsi. Je pense que c'était le pire dans l'histoire. Me trouver nu devant eux et devoir traverser les couloirs en tenue d'Adam. Mais, je n'avais pas trop le choix et je me disais que cela ne durerait pas trop longtemps. J'avais simplement hâte d'être à l'appartement pour fausser compagnie à ces deux idiots qui ne cessent de se moquer de moi faisant allusion à ce que j'avais dû subir durant la nuit.

Je ne répondais même pas à leur provocation. J'étais trop épuisé pour me prendre la tête maintenant. Une seule chose m'intéressait à cet instant, dormir. Une fois dans l'appartement... enfin seul, je fus soulagé. Et je fais un énorme effort pour prendre une douche afin d'être plus à l'aise pour dormir. Couvert de sueur, ce n'est pas vraiment agréable. Je poussais un cri d'aise sous le jet d'eau chaude. Je fermais les yeux un moment et je ne cessais d'avoir les images de Rajaar défilant de la nuit. Je me frotte le visage et me savonne puis me rince. Je me séchais rapidement puis me rendais à mon lit sur lequel je me laissais choir sur le ventre. Je fermais les yeux et sombra rapidement dans les bras de Morphée.



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