S11 : Un opus de solitude

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Solitude OP. 65, Gottschalk

La mélodie grimpe et puis dévale,

Ondée d'un jour morne,

Chuchotée puis écriée,

Un opus de solitude.

Dans la pièce sombre

Qu'un rayon peine à éclairer,

Dans l'air lourd et diffus

Le cœur s'accélère.

Le temps s'arrête — pause.

Le doigt tâtonne, l'âme expire.

Puis,

La pièce reprend, douce caresse,

Un sourire timide aux lèvres.

Le vent se lève au-dehors,

Bruissement de sylves agacées.

La terre tremble, imperceptiblement,

Au rythme des palpitations.

La mélodie grimpe et puis dévale,

Ondée d'un jour morne,

Chuchotée puis écriée,

Un opus de solitude.

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