Le héro meurt à la fin. Il s'est fait tué par sa fille parce qu'il avait découvert que c'était elle la tueuse en série que tout le monde recherchait.

Henri Méprisé-Glandu aurait dû s'en douter lorsqu'il évoqua son enquête auprès de son dermatologue. Il s'était retrouvé bien malgré-lui empêtré dans toute cette histoire alors que son seul objectif était simplement de séduire sa voisine passionnée de fraises thaïlandaises. L'affaire criminelle aura déchaîné les passions et fait tremblé le pays sous l'impulsion des médias. Les hommes retrouvés morts, atrocement mutilés dans les bois avaient tous plusieurs points communs, ils étaient tous androgynes, issus de l’immigration européenne, ambidextres et surtout chasseurs aimant massacrer indignement sangliers, hippopotames et autres dauphins. C'est sur ce dernier détail qu'Henri put résoudre cette affreuse affaire et s'assurer ainsi un aller simple au cimetière. Sa fille elle, aura une belle vie épanouie avec un bon mari et de beaux enfants. Il n'y aura aucune morale dans cette histoire horrible.

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L'Auteur

On pensait cela impossible, on redoutait l’événement avec crainte, hélas, le couperet est tombé. Toxie revient avec une nouvelle œuvre encore plus pathétique que la précédente. Véritable bon à rien qui n'a jamais su quoi faire de sa vie à part écrire des histoires aussi immorales qu'inutiles, il récidive aujourd'hui avec Le Sang des Arbres qui va à coup sûr provoquer le scandale. Ce gâchis d'être humain nous avait maltraité avec Amour à Mort, racontant l'histoire d'amour sordide entre un homme et sa nièce partis en cavale meurtrière à travers le pays. Il a continué à nous torturer avec Les délices de Madame Von Helster, décrivant la passion obscène d'une grand-mère pour des bonbons phalliques empoisonnés, et nous avait enfin achevé avec Les Arnaqués véritable appel à une guerre civile féministe réclamant une nouvelle révolution chaotique. Avec Le Sang des Arbres, Toxie signe là, un conte horrifique mettant en scène un homme à la recherche d'une meurtrière se servant d'animaux pour tuer des chasseurs.

Mais qu'a-t-on bien pu faire comme mal pour avoir hérité de cet auteur ? Toxie à grandi dans un petit village creusois en ayant vu de ses yeux à peine une centaine de personnes durant toute son enfance. Ayant raté sa scolarité, il partit à l'aventure à Limoges pour y être SDF et côtoyer les raclures des bas fonts de cette ville sous éduquée et sous développée. Après avoir passé plusieurs années à balayer des paillassons et à écrire sous les ponts, il se décida à terminer son premier roman qui fort heureusement ne sera pas publié, mais lui aura ainsi permi de lancer sa carrière avec Amour à Mort.

Toxie se définit lui-même comme un raté de la vie, un lamentable dépressif enthousiaste qui trouve sa raison de vivre dans l'écriture. Lisez cette pitoyable histoire, vous devez absolument dévorer son dernier romans pour que grandisse en vous une haine inébranlable pour cet auteur subliminable.