Préface

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La société Antique fut une période, où les dieux et divinités régnaient en maître sur des hommes, empreints de croyances, de magie et de superstitions. Tout était l’œuvre du divin ou des créatures des enfers. Tous phénomènes inexpliqués étaient l’œuvre du Ciel.

Ce récit a pour fond la société Romaine, sous l’antiquité. Tout ce qui est écrit est une pure œuvre de fiction. Je me suis basée sur l’histoire de la Canidia, personnage des Satires de l’auteur latin, Horace.

La Canidie ou Canidia en latin, représentait une magicienne et une sorcière, de l’Antiquité Romaine. Étymologiquement, la Canidia signifie la « vieille aux cheveux blancs ».

Comment est naît cette femme ?

Selon, toujours Horace, cette Canidia est possédée par une folie, qui transparaît dans son apparence physique : ses cheveux sont détachés, ce qui était un signe de négligence chez la femme dans l’Antiquité. Cette « horrible femme » est amoureuse, puisque son but ultime est de faire revenir son amant qui s’est détournée d’elle.

« Elle cherche à envoûter les hommes, ne voulant pas se résigner, elle confectionne un philtre d’amour à partir du corps d’un enfant mort de faim, qu’elle torture en suscitant chez lui l’envie de se nourrir[1] »

Elle est donc profondément cruelle et sans pitié. Son amour pour l’homme, qui l’a délaissée l’empêche de ressentir toutes sortes de compassions. Elle vend aussi des potions et philtres d’amour.

La Canidia appartenait aussi à un groupe de composé exclusivement de femmes. Dans ces œuvres, on y retrouve ses compagnes : Sagana, Veia.

Avec sa compagne Sagana, elle pratique la magie noire :

« Elles se mirent à gratter la terre de leurs ongles et à déchirer de leurs une agnelle noire[2] ».

Elle sait parler aux esprits et aux dieux.

Dans ce récit, vous allez découvrir le personnage de Bérénice, jeune esclave, amoureuse du fils de son maître. Elle croira en cet amour jusqu’à ce que le destin la fasse basculer dans la noirceur.

De gentille et serviable demoiselle, elle deviendra cette « créature des enfers » avec un seul but : reconquérir l’homme de sa vie, qu’une autre femme lui a volé.

Cependant, malgré ses convictions premières, elle découvrira le monde des adultes, un monde qu’elle ne pouvait s’imaginer : un endroit où la femme n’était pas libre de son destin…

[1] Extraits des Epodes, v 36-37

[2] Extraits des Satires d’Horace I, 8, v 23 -36

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