Pour mon professeur d’histoire, monsieur François

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Pour mon professeur d’histoire, monsieur François

Bonjour, c’est Julie, et j’ai effectué des recherches sur l’histoire des quartiers de Marseille.

J’espère que cela attirera votre attention.

Je me suis dit, je pourrai parler de Marseille et ses origines.

« Par ailleurs les Marseillais considèrent comme quartiers de nombreux lieux d'activités ou zones de vie auxquels ils sont attachés, en deçà ou par-delà les limites administratives : le Panier, la Plaine, le Vallon des Auffes, etc.

Enfin le terme de « quartiers » (au pluriel) sert souvent à désigner tout un grand secteur informel de la ville. Ainsi l'expression « les quartiers nord », parfois utilisée de manière péjorative, désigne l'ensemble des arrondissements les plus pauvres de la ville (13e, 14e, 15e, 16e, mais aussi 3e), où sont concentrés le plus grand nombre de cités populaires et d'immeubles dégradés ou en péril ».

« Nombre des quartiers de Marseille, surtout en périphérie, sont structurés autour d'un ancien noyau villageois avec sa place principale et son église ce qui explique le nombre élevé de quartiers (30 parmi les seuls officiels) portant le nom d'un saint, au besoin inventé (Saint-Tronc) ou déformé (la Valentine pour Saint-Valentin)

Dans les anciennes zones intermédiaires rattrapées par l'urbanisation, l'habitat développé sur les anciens terrains d'une « campagne » a pris le nom du domaine dont il a pris la place (la Blancarde, Air-Bel), ou de ses propriétaires (les Camoins), ou les deux (Grande-Bastide-Cazault)5.

Enfin d'autres quartiers ont simplement pris le nom d'un élément géographique, économique ou humain local : le Roucas-Blanc (colline rocheuse calcaire), la Nerthe (la myrte), la Madrague (pêcherie au thon), Menpenti (« je m'en repends ») »

"Le Panier (2e arrondissement) : le plus vieux quartier de Marseille, officiellement inclus dans les quartiers de l'Hôtel de Ville et des Grands Carmes.

  • Longchamp (1er, 4e) : autour du Palais Longchamp et du boulevard du même nom, sur les quartiers des Cinq-Avenues et Saint-Charles.
  • Les Mobiles, ou les Réformés (1er) : vaste espace situé en haut de la Canebière, à la jonction des Allées de Meilhan, face à l'église Saint-Vincent-de-Paul, dite « des Réformés », et comportant en son centre un monument aux Gardes mobiles, lieu de promenade ou de rassemblement pour les manifestations syndicales, politiques ou autres (« Rendez-vous aux Mobiles »).
  • Le Racati (3e), ancien quartier, proche de la Porte d'Aix, où s'est installée la Faculté Saint-Charles.
  • La Plaine (6e) : avec la Place Jean-Jaurès, le Cours Julien et Notre-Dame-du-Mont ; parfois nommé « le Plateau », traduction correcte en français du provençal lou Plan.
  • Les Catalans (7e) : partie du Pharo ; sa plage est la plus proche du centre-ville. »

Ces recherches m’ont permis de comprendre que les quartiers défavorisés vivaient

de nombreux gens pauvres. 24

Nous qui sommes endettés, c’est un cercle vicieux et infernal, je fais tout pour aider ma mère, en vain.

L’éducation ne permets pas tout.

J’ai pris l’initiative de ces recherche seule, j’allais à la bibliothèque du lycée me documenter.

Je trouve cela émouvant et poignant.

Marseille a cent onze quartiers tout de même !

J’imagine même pas la superficie de Marseille.

Voici d’autres recherches plus poussés :

« Le Panier désigne un quartier de Marseille situé dans le 2e arrondissement, partagé entre trois quartiers administratifs : Hôtel-de-Ville, Les Grands-Carmes et La Joliette.

La rive nord du Vieux Port est la partie la plus ancienne du site d'implantation historique de la colonie grecque de Massalia en 600 ans av. J.-C..

Giacomo Casanova (1725-1798), lors de son passage à Marseille, séjourna à l'auberge des Treize Cantons ouverte par un restaurateur suisse qui donna ce nom en souvenir de son pays, au no 4 de la place éponyme. Ce séducteur conte les moments exquis qu'il passa en ces lieux dans son Histoire de ma vie : […] Il n'y a pas de ville en France où le libertinage des filles soit poussé si loin qu'à Marseille. Non seulement elles se piquent de ne rien refuser, mais elles sont les premières à offrir à l'homme ce que l'homme n'ose pas toujours demander.

Considéré comme pauvre et insalubre, l'aménagement des vieux quartiers s'étendant sur la rive nord du Vieux-Port est critiqué dès le XVIIIe. Plusieurs projets de rénovation ont été ébauchés au fil des siècles

Longtemps Le Panier a été un quartier considéré comme un lieu de trafic. Les habitants vivaient avec la présence du banditisme. Le trafic de cigarettes y était important, révélé notamment par l'affaire du Combinatie en 1952.

Le quartier du Panier fait partie de l'opération d'aménagement urbain Euroméditerranée. Des réhabilitations touchent les secteurs comprenant la rue de la République, l'Hôtel-Dieu, les Docks (La Joliette), l'esplanade de la Cathédrale de la Major, l'esplanade du J4, le fort Saint-Jean.

Le Panier devient peu à peu un quartier touristique : des ateliers d'artistes (notamment céramistes, peintres et galeristes) ont été créés dans le quartier et un train touristique circule toute l'année au milieu des habitations insalubres3

Le Panier a servi d'inspiration pour les décors du film Borsalino de Jacques Deray, avec Alain Delon et Jean-Paul Belmondo »

Julie, admiratrice d’histoire de nos quartiers de Marseille

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