Chapitre 8 : Un entrainement presque paisible

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Peter et Anael rentrèrent à toute vitesse pour demander de l’aide à Ursa, et bien que le chemin fût long et laborieux, ils arrivèrent relativement vite.

Celle-ci se trouvait au fond de sa tanière et se reposait comme à son habitude. Toutefois, dès que les deux compagnons passèrent le seuil de la grotte, l’ourse se réveilla et alla les accueillir.

« Alors les enfants, vous vous êtes bien amusés ? Oh mais je vois que vous êtes tout trempés, que vous est-il arrivé ? »

Alors qu’Anael s’apprêtait à répondre, Ursa l’attrapa de ses grosses pattes, et grâce à son pelage, elle draina toute l’eau qui recouvrait son fils.

« Voilà comme ça tu devrais être sec. Toi Peter je te laisse te débrouiller, j’imagine que tu peux te sécher tout seul. »

« Ce ne sera pas nécessaire Ursa ! En fait, cela n’aura pas vraiment servi que tu sèches Anael. »

« Ah bon ? Et pourquoi cela ? »

« Et ben justement, on comptait t’en parler quand tu l'as saisi de nulle part ! »

« Oh, excusez mon impolitesse alors, dit-elle d'un ton ironique. Du coup, qu’est-ce que vous vouliez me demander qui soit si urgent pour que vous vous hâtiez de me voir ? »

Le petit ange, bien qu’un peu timide, prit la parole à la place de Peter.

« J’aimerais… que… tu m’apprennes… comment nager…s’il te plait… »

« Que je t’apprenne comment nager ? C’est donc pour cela que vous étiez trempés, bien sûr que je peux mais ce sera à toi de faire tous les efforts nécessaires pour réussir. »

« Oui… ! »

Content de savoir que sa mère ait accepté, Anael lui fit signe de se dépêcher, ne voulant pas perdre une seconde de plus à attendre.

« Suis-moi Ursa, je vais t’emmener là où on est allé. »

Peter prenant la tête du groupe, ils se dirigèrent tous les trois vers la grande rivière. Cependant, ils n’étaient pas les seuls à y aller, il y avait effectivement un certain animal qui les suivait en cachette, restant à distance pour ne pas se faire remarquer…

Dès lors qu’ils arrivèrent, le rongeur partit immédiatement s’amuser seul avec les poissons, pendant qu’Ursa contemplait un peu le paysage avant de rejoindre le chérubin dans l’eau.

« Cet endroit est beaucoup plus magnifique qu’il ne le laisse paraitre et la rivière ne semble pas aussi profonde qu’on pourrait le croire au premier abord. Cela devrait donc bien se passer. »

Anael tenta à nouveau, seul, de se laisser flotter sur l’eau sans toucher le fond. Néanmoins, encore une fois, il lui était impossible de tenir correctement et la peur de couler l’empêcha de continuer. Il se sentit un peu découragé et se mit à bouder.

« Mmh je vois que tu as un peu de mal, mais ne t’inquiète pas, faire chaque chose en son temps et étape par étape te permettra d’y arriver. Tout d’abord, mets-toi droit, soit bien stable et essaye juste de mettre ta tête sous l’eau. »

Le petit ange un peu réticent fit ce qu’on lui demanda, il se mit droit, se stabilisa pour ne pas tomber ou dériver et immergea progressivement sa tête sous l’eau.

La première fois, il remonta instantanément sous le coup de la peur.

« Ne t’en fais pas mon petit, je suis là s’il y a un problème. Je sais que tu peux le faire. Mets juste ta tête lentement sous l’eau pendant quelques secondes et remonte, ensuite répète ceci jusqu'à ce que tu n’aies plus peur. »

Sous les encouragements de sa mère, Anael réessaya, il plongea à nouveau sa tête sous l’eau puis remonta. La deuxième tentative fut, elle aussi, assez courte, mais dura un peu plus longtemps. Le petit ange recommença ainsi encore et encore. Après plusieurs essais de plus en plus longs, l’angelot pouvait tenir sous l’eau sans difficulté. Celui-ci prit un peu plus confiance en lui.

« Oui c’est ça mon petit, tu t’en sors très bien ! Maintenant, tiens-toi à moi, lève les jambes et fais la planche. »

Pendant qu’Ursa lui expliquait les prochaines étapes, elle les mit en pratique pour que son enfant puisse mieux comprendre.

En revanche, en plein milieu de leur entrainement, une créature venue de nulle part sauta dans la rivière, faisant de grosses vagues et éclaboussa Anael, lui faisant perdre l’équilibre mais sans se noyer pour autant, grâce à Ursa.

« Ahahahahahahaha, ça c’était une sacrée bombe ! Oh, on dirait que j’ai un public peu réceptif ehe ! »

Se tenant en face d’eux, la personne responsable de ce grabuge n’était autre qu’un chimpanzé en train de rire après sa soi-disant superbe performance.

Fin du chapitre 8.

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