Chapitre 4 : Une rencontre adorable

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Dès lors qu'elle sortit de la grotte, l’ourse se dirigea au sud de sa tanière, d'où elle était arrivée quand elle avait rencontré le petit ange, et descendit en toute sécurité la montagne qu'elle habitait.

Cette montagne n’était pas particulièrement raide ni dangereuse, mais il y avait tout de même des risques que le chérubin puisse tomber. De ce fait, elle ne pouvait se permettre de le mettre en péril. Une fois en bas, l’ursidé se laissa guider par le vent, s’aventurant plus profondément dans l’immense forêt qui lui faisait face.

« Regarde autour de toi mon garçon, vois tu comment ces arbres sont magnifiques ? »

Le petit ange regardait frénétiquement à droite et à gauche pour observer la sublime nature qui l’entourait. Au début, on pouvait apercevoir de majestueux châtaigniers défiler les uns après les autres comme dans une file indienne, puis, après un virage, furent visibles de nobles et luxueux chênes si énormes et si hauts qu’il était impossible d'en voir le sommet ! Un peu plus loin, on distinguait plusieurs animaux qui passaient par là.

« Vois-tu ces animaux là-bas ? Ce sont des sangliers, ne t’en approche pas trop, si par malheur tu t'approches d'une mère accompagnée de ses petits, tu risques de te faire attaquer ! »

- Quelques instants plus tard -

« Vois-tu ces animaux près de ces gros rochets ? Il s’agit de chevreuils, ces bêtes là sont assez peureuses et au moindre signe de danger, elles s’enfuient à toute vitesse ! »

Continuant leur promenade, à gravir de petites montées et descentes, l’ours et l'angelot rencontrèrent de nouveaux animaux comme des hérissons, des lynx, des hiboux, des mulots... Et après plusieurs minutes de marche, ils finirent par se retrouver au bord d’un immense lac s’étendant jusqu'à perte de vue.

« Faisons une petite pause juste ici pendant un moment avant de repartir. »

L’ourse reposa par terre le petit ange et alla s’abreuver au lac avant de s’installer confortablement sur une grosse pierre à proximité pour pouvoir se détendre.

De son coté, le jeune garçon, lui, profita de ce moment pour aller gambader entre les arbustes et la végétation et faire de nouvelles découvertes.

Une chose le fascinait plus particulièrement dans toute cette végétation, les insectes. Que ce soit caché entre les écorces des arbres, sous des feuilles, derrière de gros rochets ou tout simplement sur le sol, il y en avait partout. Qu’importe où est-ce que le chérubin regardait, il ne pouvait pas ne pas apercevoir ces petites bestioles. Certaines semblaient très grosses, d’autres paraissaient minuscules, certaines étaient toutes seules, d’autres grouillaient par millier !

Alors qu'il continuait à découvrir toutes sortes de créatures, une faible voix à peine audible lui piqua son attention. Inconnue mais intrigante, le petit ange désirait trouver l'origine de cette voix. Au fur et à mesure que l'angelot essayait de la rejoindre, celle-ci devenait de plus en plus forte jusqu'à être compréhensible.

« Je vous en prie, n'importe qui, aidez-moi ! »

Bien distincte et audible, la voix qu’entendait le petit ange appartenait à un animal qui appelait à l’aide. Cet animal en question se révélait être un mignon et charmant écureuil s’étant retrouvé coincé dans un trou.

« Je t’en prie, est-ce que tu pourrais m’aider à me sortir de là ? Les parois sont beaucoup trop glissantes pour que je puisse m'en sortir tout seul. » supplia l’écureuil quand il vit la tête du petit ange qui le regardait.

Instinctivement, ce dernier rechercha un objet assez long qu'il pourrait lancer au rongeur dans l’espoir qu'il le saisisse. En regardant un peu plus loin, il aperçu une liane morte qui gisait sur le sol. Il l'attrapa et en jeta le bout dans le trou. La petite bête, qui galérait à remonter, s’y agrippa fermement.

Sentant le poids de l'écureuil, le petit ange tira aussitôt de toutes ses forces. Quand l'animal fut sorti d'affaire, l’enfant le prit dans ses mains. Ce rongueur avait un soyeux pelage d’une couleur allant du roux sombre pour ses pattes au brun éclatant pour son corps et son museau.

L'angelot éprouva une once de joie après avoir réussi à sauver une petite créature aussi mignonne., et alors que celui-ci pensait le relâcher et repartir rejoindre sa mère, l’écureuil sauta hors de ses mains, se tint devant lui et tout en prenant la voix la plus énergique qui soit, il proclama :

« Je m’appelle Peter et j’aimerais être ton ami ! Et toi ? Comment t’appelles-tu ? »

Fin du chapitre 4

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