12. Speakeasy

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L'appréhension est le premier sentiment qui me saisit lorsque je passe, sur les coups de vingt-et-une heures trente, les portes du Viêt-Cong. Ce restaurant, à l'apparence aussi repoussante qu'une poubelle pleine de préservatifs usagés, propose dans sa vitrine toutes sortes de plats à emporter. Je reste longuement hypnotisé devant cet étalage de noms aux consonances improbables : mì xào, bún thang, chả lụa... Je ne suis pas sensible au standing. Tant qu'il n'y a pas de cafards, un client peut m'inviter n'importe où, mais venant d'Aedhan, ce choix me déroute. Comme tout ce qu'il fait.

J'opte pour la solution de facilité et tends mon esprit vers le vietnamien au comptoir – courbé et affublé d'un ridicule filet à cheveux – dans l'espoir de mieux comprendre ce traquenard. J'ai compris. Je soupire. Passablement déçu. Ce don de télépathie gâche décidément tout effet de surprise.

Alors je traverse la salle, dont l'éclairage blanchâtre ne met que trop en valeur l'aspect décrépit de l'établissement, jusqu'à une porte d'un vert passé, qu'on aurait pu confondre avec l'accès aux toilettes.

Une fois franchie, c'est un tout autre univers qui se déploie sous mes yeux ébahis. Une musique doucereuse s'empare de mes tympans, l'ambiance est sombre, tamisée, les banquettes s'alignent dans une forme d'intimité et des écrans diffusent en noir et blanc des images d'archives de la révolution du FNL. Aedhan m'a convié dans un putain de speakeasy !

Je dois désormais retrouver le Suédois dans cette ambiance feutrée et noire, et comme il est le seul individu dont je ne capte pas la signature mentale, je ne le vois pas lorsque je passe à côté de lui. Sa main attrape alors mon poignet et je sursaute. Il n'y a bien qu'avec lui que je parviens à être encore surpris.

Son sourire d'enfant innocent m'accueille, alors qu'il termine d'engloutir un vermicelle de riz. Devant lui, trône une sorte de bò bún revisité et un cocktail non identifié aux couleurs ambrées. Il a renoncé à la veste en tweed dans la fournaise de ce lieu confidentiel qui rappelle – sans le faire exprès – la thématique de guérilla. Tant mieux, cela me laisse tout le loisir d'admirer sa chemise remontée jusqu'aux coudes et, surtout, déboutonnée jusqu'à la naissance de ses pectoraux. Cela m'amuse de le trouver débraillé de la sorte, lui qui fait toujours en sorte d'apparaître tiré à quatre épingles.

Je bascule sur la banquette, plus que je m'y assois. Il faut dire que mon incapacité à le lâcher des yeux ne m'aide pas à garder un semblant d'adresse. Je passe à l'attaque en guise de salutations.

— J'espère que tu ne m'as pas emmené ici en espérant que ça réveillerait ma nostalgie du pays, hein ? Parce qu'entre le Vietnam et les Philippines...

— Un océan vous sépare, je sais.

— Juste la mer de Chine, n'exagérons rien.

Il sourit par-dessus la rondelle de papaye de son cocktail.

— Je suis venu ici, parce qu'en bon touriste, je cherchais des lieux extravagants et insolites à visiter dans la capitale et j'ai trouvé celui-ci dans un top 20 sur Feedback. Maintenant que c'est chose faite, on peut aller ailleurs si ça ne te plaît pas.

Aedhan parle si bien français et semble si à l'aise dans cette ville que j'en oublie qu'il est un touriste de passage. Je devrais me réjouir de l'aspect inévitablement éphémère de notre « relation » et pourtant...

— Nah, je ne voudrais pas que tu abandonnes ce sacrilège de bò bún et ce cocktail qui fait grimper ma glycémie rien qu'en le regardant.

— Dans ce cas, regarde la carte et choisis quelque chose pour m'accompagner. Je t'invite.

Cela me gêne qu'il se sente obligé de le préciser comme s'il craignait que je craigne qu'il tente d'obtenir des passe-droits avec moi. J'attrape la carte, les noms – tous en vietnamien – ne me parlent pas. J'opte pour un yêu tôi lâu năm à base de Cointreau, qui me paraît être le moins dégoulinant de sucre, et ajoute un bánh cuốn (des raviolis au porc haché et champignons noirs, merci la traduction), car Lucas avait bien sûr négligé de prévoir à manger ce soir. Une fois la commande passée, je m'affale davantage contre le vinyle confortable de la banquette, afin d'observer les alentours.

Pour sûr, ces images militaristes en noir et blanc d'un autre siècle, coupées, hachées, montées grossièrement et projetées sur les murs en coïncidence avec un fond musical inadapté, revêtaient un aspect kitch et malaisant. Allez savoir… Peut-être qu'Aran aurait nagé comme un poisson dans l'eau au milieu de cette apologie d'une révolution communiste. Hélas, nos rencontres sont devenues rares depuis notre « altercation » de la dernière fois. Il m'appelle, me raconte toujours sa vie tournée autour de l'activisme politique et me demande des nouvelles, mais je ressens bien sa réticence à me revoir en chair et en os.

Pendant ce temps, Aedhan s'est mis à faire la conversation. Sa capacité à parler de n'importe quel sujet avec un savoir inépuisable me fascine. J'ai le temps de finir deux autres de ces yêu tôi lâu năm (qui sont finalement loin d'être mauvais et sour juste comme il faut) tandis qu'il me conte l'histoire du Front national pour la libération du Sud Viêt Nam, sans en occulter les moments sombres et avilissants, et en réussissant l'exploit de ne pas m'ennuyer un seul instant. On pourrait croire qu'il a écrit un mémoire sur le sujet, mais non, Aedhan est juste un personnage sur-cultivé.

Je me rends compte que ce n'est tant l'aspect physique, certes attrayant, d'un Lucas ou d'un Aedhan, qui est susceptible de me séduire avec une telle ferveur ; c'est leur intelligence et leur culture. Ma culture à moi se limite à l'étude de la Bible et aux noms des joueurs de basketball philippins. J'apprécie de pouvoir apprendre autant d'eux, même si je le ressens parfois comme un complexe d'infériorité. Aran me consolerait, arguant que c'est parce que je n'ai pas eu accès à une éducation aussi poussée que la leur.

— Peut-être qu'on n'est pas obligé de commander un troisième de tes horribles cocktails acides, je suis sûr que je pourrais t'en préparer de biens meilleurs chez moi.

Mes cils papillonnent. Ce « chez moi » m'a tant perturbé que j'en oublie qu'Aedhan – monsieur sugar addict – vient d'insulter mes goûts en matière de mixologie.

— Chez toi ? me sens-je obligé de répéter bêtement.

Il hausse les épaules avec dédain, faisant fi de ma décontenance.

— Ce sera toujours plus confortable que ces hôtels stériles. Et on aura à boire ! Bien sûr, si c'est contre tes principes, l'hôtel me va très bien aussi.

Oui, c'est contre mes principes, mais suis-je capable de résister à une proposition si alléchante alors qu'il me prie de son regard électrisant ? Je suis faible.

— D'accord, mais je ne reste qu'une heure. Et pas de dépassement, cette fois !

Je termine mon cocktail d'une traite et me lève pour partir dans son sillage. Mon pas vacillant me rappelle qu'après le punch de Lucas et le Cointreau du Viêt-Cong, je ne suis pas certain de pouvoir tenir la barre avec une nouvelle mixture d'Aedhan.

*

Son appartement, proche de Ledru Rollin, reflète le même vide et la même absence de chaleur que les chambres d'hôtel que nous avons visité jusque-là. Propre, bien agencé et résolument blanc, son deux pièces aligne des meubles modèles desquels rien ne dépasse. Pas d'impressions holographiques de photos de famille, les cadres-écrans encastrés dans le mur sont éteints et l'accumulation de ses possessions matérielles se résume à une machine à Expressos et des chemises. Encore et toujours des chemises.

— On dirait une publicité pour Minimal Housing ton appart', lui fais-je remarquer.

— Je suis à Paris depuis deux mois et demi seulement et je ne compte pas m'y éterniser.

Avec ce simple rappel, je reconsidère mon jugement. Au lieu de m'inspirer l'exaspération, ce lieu sans folie, sans débordement, agite une pointe de tristesse dans mon cœur. J'ai de la peine pour cet homme à la vie itinérante et sans attaches, qui meuble son environnement avec des commodes trop lisses et sa solitude avec un prostitué.

— Il te reste encore combien de temps ici ?

Je devrais me réjouir qu'il me dise qu'il n'en a plus que pour quelques jours ou quelques semaines, et me voir ainsi libéré du dilemme que me cause sa présence. Incorrigible, je prie pour que l'échéance soit la plus longue possible.

Il hausse les épaules et se dirige vers une cuisine immaculée. Un mécanisme ouvre un bar inclus dans le comptoir. Il en sort quelques bouteilles. Au moins, il semble fourni sur cet aspect-là.

— Je ne sais pas. Cela dépendra du temps que dure encore mon projet.

— Tu bosses sur quoi en ce moment ?

Je me rapproche et m'installe sur l'un de ces ergonomiques tabourets afin de m'accouder sur le bar.

— Une série pour Binge Freak avec des ados qui se découvrent des pouvoirs psychiques.

Ça m'a l'air hautement intellectuel, mais il en faut pour tous les publics. Une occurrence me titille néanmoins et je ne peux pas m'empêcher de demander :

— Un rapport avec les Alters ?

Il a son sourire en coin lorsqu'il verse une rasade de vodka dans deux verres qu'il agrémente de rondelles de concombre et d'eau citronnée gazeuse.

— Certains en trouveront sûrement, mais ce n'était pas l'idée de base.

— Oh, genre ! Vous allez me faire croire que vous n'allez pas surfer sur la vague ?

— Bien sûr que si, soupire-t-il, c'est même l'essence de mon job. Je dis seulement que ce n'était pas l'intention originelle de l'auteur.

Je médite et siffle une gorgée du cocktail qu'il pose devant moi. C'est bon et rafraîchissant. Cet homme a-t-il seulement des défauts quelque part ?

D'ordinaire, je fais tout pour esquiver le sujet des Alters avec Olga ou Lucas. Je ne veux tout simplement pas m'y intéresser. Mais pour une fois, je ne peux pas empêcher ma curiosité de vouloir creuser le sujet.

— Et tu y crois, toi ?

— Aux Alters ?

Ses yeux de glace ne m'ont jamais paru si énigmatiques qu'alors, et je ne mettrais pas cela que sur le compte de l'éclairage cru et bien trop blanc de sa cuisine. Allait-il enfin me révéler qu'il faisait partie de cette nouvelle espèce ?

— Non. Je suis bien trop rationnel pour cela. J'ai étudié la génétique avant de me lancer dans le cinéma, donc je ne vois pas comment cela pourrait être plausible sur le plan scientifique. Et puis, (il marque une pause et fait tournoyer sa boisson dans son verre pour l'homogénéiser ou simplement jouer avec) si c'était vrai, nous aurions déjà des Alters dans toutes les strates du pouvoir et nous, pauvres humains, serions déjà sous leur joug.

Je penche sur lui, un sourire malicieux aux lèvres.

— Peut-être est-ce déjà le cas.

Son rire cristallin déchire l'atmosphère. Sa main bouge sous les convulsions, mais il réussit l'exploit de ne pas renverser une goutte de sa « vodka au concombre » sur le bar.

— Peut-être, admet-il.

— Cela ferait un bon scénario pour une future série, non ?

— Oui, mais j'en ai un autre en tête pour le moment.

— Je t'écoute.

Il se penche et comble l'espace qui nous séparait. Il accroche ses lèvres et son goût de concombre envahit délicieusement mon palais.

— Je te le raconterai mieux au lit.

Son rictus entendu m'amuse et je me lève pour le laisser m'entraîner. Je ne termine pas mon cocktail. Je n'ai pas envie d'être bourré pour ce qui suit. Je veux en profiter pleinement. Nos vêtements – sa sempiternelle chemise comprise – se mêlent sur le tapis à longs poils blancs, imposant la rupture dans cet ordre trop parfait, et nos corps s'allient sur le matelas gigantesque.

J'arrive encore à me surprendre de son aisance à prendre l'initiative, à anticiper mes envies et mes besoins pour s'y plier avec une fluidité remarquable. Ma tête aura visité les quatre coins du lit à force de nous voir enchaîner les positions, les assauts à tour de rôle. Tantôt je le chevauche avec l'impression d'avoir une monture racée sous mes cuisses, tantôt je suis agrippé à la tête de lit tandis qu'il me ramone en levrette. Je perds un temps infini dans une fellation, affalé contre son flanc chaud, elle aura fait office de pause, avant qu'il ne se redresse et me plaque sur le ventre. Ses doigts enduits de gel s'immiscent en moi et explorent avec attention mon intimité. Sa bite a beau l'avoir déjà largement éprouvé, c'est une sensation tout autre que de se laisser bercer par la langueur et la sensualité de son toucher, qui n'en a qu'après mes zones de plaisir.

J'ai déjà éjaculé deux fois, je ne pourrai pas une troisième fois, bien que je ressente la chaleur de ce grésillement dans le bas du ventre. Ce sera juste douloureux, mais délicieusement douloureux. Je ne souhaiterais me soustraire de son emprise pour rien au monde. Ses lèvres remontent sur ma nuque et soufflent à mon oreille.

— Je voudrais essayer quelque chose avec toi...

Et comme par hasard, il attend le moment où je me trouve dans un état d'excitation tel que je me vois mal lui refuser quoi que ce soit.

— Je voudrais t'étrangler un peu pendant que je te baise, poursuit-il.

Même complètement défoncé à l'alcool et aux orgasmes successifs, je trouve le moyen de rire à sa proposition. Un rire du genre nerveux.

— Du breath play ? Je ne savais pas que tu avais ce genre de penchants...

— Je ne te ferais pas mal, tu sais. Tu n'auras qu'à me taper sur le bras pour que j'arrête.

Ce n'est pas la première fois que je me laisse convaincre par des jeux BDSM avec des clients. Et cela ne me dérangeait pas, même si cela ne relevait souvent pas du choix. Il y avait ce client, proche d'Igor et à qui je ne pouvais décemment pas dire non, qui avait un kink pour la strangulation. Un jour, il ne s'est pas arrêté à temps et je me suis retrouvé dans les vapes. Alors est-ce que je me sens serein d'accorder ça à Aedhan ? Il reste encore la possibilité qu'il ne soit qu'un tueur psychopathe à la recherche d'une nouvelle victime...

— Désolé, oublie ça.

— Non, c'est bon. Je veux bien.

Et puis merde, s'il voulait me tuer, il n'aurait pas attendu le quatrième rendez-vous et il ne me demanderait pas la permission avant de le faire. Je me retourne quand même vers lui – autant que l'entrave de son corps me le permet – pour l'affronter du regard.

— Tu t'arrêtes dès que je te le signale, hein ? Sinon mon copain viendra se venger ! Je lui ai donné ton adresse.

J'aurais aussi pu lui brandir la menace du mac mécontent, mais ma confiance en Igor était telle que je n'arrivais même à l'employer en coup de bluff. Dans tous les cas, cela aurait fait rire Aedhan comme maintenant.

— Bien sûr. Et de toute façon, je tiens à toi, Ejay.

Sa façon de m'annoncer ça avec ses yeux pétillants réveille des papillons dans mon estomac. Je ne les vois pas longtemps, car il plonge sur moi pour échanger un baiser. Je pourrais toujours dire qu'il m'a influencé à ce moment-là quand je regretterai de lui avoir laissé carte blanche.

Au départ, il se contente de passer son bras sous mon cou et de m'emprisonner sous son poids. Alors même que j'avais juré plus tôt que mon cul en avait eu assez, la sensation de sa queue en moi me procure un bien-être surréaliste. J'aime comme sa main érafle l'arrière de mon crâne. Il appuie, accentue la pression sur mon cou. Mon corps se laisse rapidement entraîner vers cet état second. Il troque son bras contre la poigne de sa main qui se resserre sur les veines qui drainent le flux sanguin au cerveau.

Je devrais faire le geste. Je sens que je suis clairement en train de perdre pied, que mes pensées n'ont plus la moindre cohérence tant chaque fibre de mon être est accrochée au plaisir qu'il me procure. Je devrais le faire s'arrêter, mais je ne veux pas. Pas alors que je suis si proche de l'orgasme.

Finalement, c'est lui qui lâche sa prise de lui-même. Je jouis dans la foulée. Il ne s'agit même pas d'éjaculation. Juste une explosion complètement improbable des sens, comme si je venais d'être soufflé par la déflagration d'une grenade et que le monde sifflait et blanchissait autour de moi.

Ce sont ses baisers dans ma nuque qui me font reprendre mes esprits progressivement. Je n'ai plus envie de toucher terre, je veux voler encore et encore tant qu'il reste contre moi.

— Tu reprends tes esprits ?

Je roule dans son cou et marmonne contre ses veines encore palpitantes d'effort et d'excitation.

— Comment tu fais ça, Aedhan ?

— Moi ? réplique-t-il d'un ton faussement outré. C'est toi qui es d'une réceptivité et d'une sensibilité absolument jouissive.

— Menteur. Je suis sûr que tu l'as fait exprès, que tu as disséqué mon cerveau pour savoir exactement sur quels interrupteurs appuyer pour me donner du plaisir.

Et le constater accentue un malaise sourd en moi. Je me sens assez dépouillé à l'idée qu'il use mes propres armes contre moi. Même s'il a affirmé ne pas croire aux Alters plus tôt, il peut toujours mentir. À la place, je sens sa pomme d'Adam s'agiter ; il rit.

— Non, je t'ai seulement jeté un sort de séduction.

— Je ne suis pas séduit ! Tu es juste un très bon coup, ne va pas prendre la grosse tête !

Je ris à mon tour, je roule sur lui, il m'attrape encore par la taille pour m'embrasser. Peut-être bien qu'il m'a vraiment jeté ce sort, finalement.

— Merde. Il est quelle heure ?

Je réalise dans un éclair de lucidité que le timing annoncé d'une heure est assurément dépassé. Je le déteste lui et son refus de se comporter comme un client normal.

— Deux heures quinze.

Je lui renvoie un regard exaspéré.

— Désolé, répond-il d'un ton tout sauf désolé.

— Je n'ai même plus de métro pour rentrer, je vais devoir commander un Over.

— Tu peux rester dormir.

Ses mains se posent en coupe sur mes joues et détaillent la ligne de ma mâchoire. Comme si cela ne suffisait pas, il se permet d'ajouter avec son sourire :

— Cela me ferait très plaisir.

Un jour, j'agirai contre l'attraction qu'il exerce sur moi. Un jour, je lui dirai « cessons de nous voir, car cette relation ne nous mène nulle part et je dois penser à mon couple ». Un jour. Pour l'instant, je soupire, envoie un message à Lucas pour lui dire que j'ai « rendu un bouquin » et que je rentre chez moi, puis je m'effondre entre les bras d'Aedhan.

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